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marcel Ouali
Membre depuis mai 2012
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A laissé un commentaire sur l'article :
>Du coût exorbitant de la souveraineté monétaire  - Jérémie T. Rostan - 
Bonjour, je voudrais faire un commentaire moins polémique que ce que j'ai lu, je parlerai un peu de l'article pour ouvrir sur des questions plus larges. Le style est moins logique qu'impressioniste. Mais vous comprendrez surement le message.
Je trouve que monsieur Rostan a partiellement raison sur certains points mais je ne comprends pas la volonté de cet article. Si c'est pour dire qu'il faut moins d'État Providence, et j'ai lu son idée de questionner qui doit intervenir pour agir face aux différences entre les deux rives de la rivière (s'il faut agir !), et je pense que dans l'état des choses de ce monde, oui, il faut agir, car c'est comme ça, si les gens ne sont pas éduqués, instruits, ou bien si pour le moins des lois ne garantissent pas leur accès aux ressources, cela signifie qu'il ne faut pas de lois, donc pas d'état et que c'est la loi du plus fort, les communautés humaines n'ont qu'à se débrouiller pour obtenir ce dont elle ont besoin. Pourquoi pas, après tout, si ça peut être plus rigolo que ce monde actuel... Cela étant, vous dites : "ce n’est pas parce que l’État doit, depuis 1973, s’endetter auprès des marchés financiers que son déficit public s’est creusé", peut-être qu'effectivement l'État s'endette beaucoup grâce à son côté Providence, mais il s'endette beaucoup plus cher que s'il n'y avait pas eu d'intérêts à rembourser. Et puis de toute façon pourquoi omettre sans arrêt qu'il y a une pluralité énorme de facteurs intervenants dans ce genre de problème. Alors quand vous dites : "Clairement, c’est l’État Providence, et non la Loi Rothschild, qui est à l’origine des problèmes actuels", je me marre, parce que pour moi, c'est plutôt parce que les gens regardent la télé environ 4h30 par jour à écouter des âneries qui les laisse abrutis devant ce qui se passe. Ce n'est pas un problème d'argent, c'est un problème d'accès aux ressources. Et, ces ressources sont à la fois matérielles (nourriture, énergies, etc.) et symboliques (statut social, paraître, ce qu'il est bon de faire, etc.). Nous vivons dans un économocentrisme qui est tou bonnement réducteur. Quel est le prix du sourire d'un enfant qui a compris comment résoudre un problème ? Du chant d'un rossignol ? Vous voyez l'idée ? Il n'y a pas d'origine des problèmes qui serait la création monétaire ou les aides sociales. Il y peut-être UN problème qui domine les autres dans cette catégorie : l'augmentation incontrôlée de la masse monétaire et une oligarchie qui s'en fout plein les fouilles et qui entretient l'esclavage intellectuel des gens qui ne sont pas bien nés. Tocqueville en parle déjà avec son histoire sur le type qui a de plus en plus de propriétés et d'arbres fruitiers : plus il en a plus il veut contrôler tout le monde car il n'est pas là pour voir ce qui se passe... Et c'est cette peur, la peur d'être volé qui se reflète dans notre société ultra sécuritaire (symboliquement également, mais notre monsieur Rostan aime-t-il Foucault ?), et cette idée de crise qui est là. Il n'y a pas de crise. Il y a juste des gens qui écoutent la télé qui leur dit de faire attention à la crise et qui ne savent pas s'organiser politiquement, fonder des associations pour avoir accès aux ressources dont ils ont besoin.
Merci de m'avoir lu si vous êtes arrivés jusqu'ici.


Commenté
il y a 4223 jours
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Début de l'article :Il est devenu courant d’affirmer que la crise de la dette publique résulte de la perte de souveraineté monétaire des États de la zone euro. En France, ce serait la Loi Rothschild de 1973, et sa prolongation via le Traité de Maastricht, qui, interdisant au gouvernement de s’endetter directement auprès de sa banque centrale, auraient vendu le pays aux marchés financiers, le condamnant à payer de lourds intérêts... Lire la suite
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