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CLAUDE F
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>Il est l'or...  - Jean Louis Caccomo - Chroniques en liberté
A Nemrod- L'auteur ne fait que reprendre les fondamentaux économiques qui sont invariables. L'Investissement donne le Travail, mais pour qu'il y ait investissement il faut nécessairement une Epargne préalable (avec un projet entrepreneurial il va de soi). Cette épargne-investissement provient uniquement, UNIQUEMENT du revenu non consommé et différé. Le palliatif utilisé depuis la seconde guerre mondiale a été l'intervention de l'Etat par ses politiques économiques et de stratégies qui ont détruit progressivement notre industrie et notre commerce, par des emprunts affectés à des dépenses publiques et non des investissements. (en France en 1960 la part des investissements dans les dépense publiques étaient de 6 % elle n'est plus que de 4 % en 2010, sans commentaire). La dette publique a épongée l'épargne-investissement en la détournant des entreprises. Et comme cela ne suffit plus, la dernière possibilité est l'impôt, qui va ruiner les peuples. C'est ce système là qui va exploser tout seul, c'est un système qui est à bout de nos forces entrepreneuriales.
Votre exemple avec des gains de 2 à 3 % pour les banques, l'Etat et l'épargnant donnerait un rendement de 6 à 9 %, c'est donc un mauvais exemple. Les banques ne gagnent pas l'argent de cette manière, mais par celles qui lui ont été dictées par les normes de Bâle I (1988), Bâle II (2007) et Bâle III (2010), c'est à dire la monnaie scripturale ou encore monnaie de compte qui permet avec des fonds propres de 4 de prêter 100 et de prendre un intérêt sur ces 100 dont 96 n'existent pas mais sont réglementairement imposés par ces normes édictées par les politiciens de tous bord. (soit dit en passant les banques de détail ne prêtent pas d’argent à l’Etat)
Les contrats d'assurance vie drainent 1 400 milliards de notre épargne dont 80 % sont destinés au fonds en euros qui est composé majoritairement, en période stable, d'emprunts d'Etats, ce qui est bien un moyen de détourner l'épargne et crée ainsi un effet d'éviction d'une épargne qui ne va pas dans l'économie réelle.
L’Etat français émet, à travers l’Agence France Trésor, qui en a le monopole, chaque jeudi les emprunts dont il a besoin. A partir d’avril de chaque année, la France vit à crédit pour payer ses fonctionnaires. Cela veut dire que l’Etat emprunte l’épargne pour payer ses fins de mois, cet argent est consommé donc détruit. La France, qui n’a plus les moyens des ses ambitions, emprunte donc à raison des deux tiers aux étrangers (Cf. site aft.org), des gens comme vous et moi, qui ont mis de côté une partie de leur revenu en vue de le consommer plus tard et dans l’intervalle ils le place comme explicité par JLCaccomo.
Cette épargne empruntée est donc détournée des sommes correspondantes de l’économie réelle. C’est ce qui crée la crise dans laquelle nous nous enfermons progressivement. C’est ce système qui va exploser. L’épargne librement consentie doit être investie dans les secteurs productifs et ne pas être taxée deux fois, puisqu’elle l’a déjà été sur le revenu. La taxation des revenus du Kapital –il faut lire épargne- est un non sens économique.


Commenté
il y a 4216 jours
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Début de l'article :En ces périodes troublées, les français détiennent le record de détention de stock d’or privé dans le monde.Cependant, on peut bien semer de l’or mais rien ne poussera et on peut difficilement le manger.C’est donc de la thésaurisation, c’est-à-dire une épargne qui n’est pas convertie en investissement productif dans l’économie réelle... Lire la suite
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