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CLAUDE F
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>La tectonique des plaques  - Charles Sannat - 
Les banques centrales émettent la monnaie fiduciaire (billets et pièces) et reçoivent en dépôts les effets des banques de détails qui selon les règles de Bâle permettent à ces dernières de prêter à l'économie réelles (particuliers et entreprises) la monnaie-scripturale ou monnaie de compte avec des multiples allant de 12,5 à 25.
La véritable création monétaire est là dans ce système d'argent-dette, mais se trouve progressivement détruit au fur et à mesure que les débiteurs remboursent leurs dettes. Sauf que ce système se nourrit de deux manières différentes, le premier appelle de nouveaux volumes de dettes en permanence qui sont garantis avec des biens qu’elles ont financé (immeubles, terrains, véhicules et autres actifs) et que la monnaie de compte se retrouve au bilan de la banque qui l'a émise au débit du compte de son client, celle-ci se retrouve ensuite au crédit du compte du client d’une autre banque (ou la même d’ailleurs) et permet à cette banque de participer au multiple permis par les règles de Bâle vu ci-dessus, la croissance géométrique de cet argent –dette peut inquiéter dès lors que les investissements financés sont très nombreux et dont la rentabilité est critique surtout dans les périodes de taux d’intérêts très bas qui permettent de financer des projets qui sont peu ou pas rentables économiquement.
Dans l’article de C Sannat, la monnaie n’est pas définie dans son rôle de moyen d’échange (monnaie fiduciaire) et vous la comprenez comme monnaie-dette (monnaie scripturale). La théorie monétariste définie la monnaie comme moyen d’échange et de réserve, donc la monnaie doit être égale au produit (richesses créées échangeables), voir la métaphore des charrues de F Bastiat 1850 et aussi la théorie monétaire par Ludwig von Mises et Milton Friedmann ect.
Si un pays avait donc le pouvoir d’émettre plus de monnaie, prenons l’exemple d’émettre le double de la masse monétaire en circulation, nous ne serions pas doublement plus riche mais le produit aurait un prix du double, c’est ce que l’on nomme l’inflation prix.
Pour la dette, il s’agit de la monnaie empruntée à autrui (épargne ou monnaie scripturale) pour financer une acquisition, cette épargne doit être rémunérée par le taux d’intérêt (le prix du temps) ou par le taux d’intérêt de l’emprunt (toujours le prix du temps). Les banques centrales ont le monopole de la fixation du taux d’intérêt qui varie selon que l’expansion économique risque une surchauffe ou un ralentissement (ce que l’on voit), mais ce que l’on ne voit pas c’est que lorsque les taux sont très bas comme actuellement cette argent-dette pas cher favorise le financement de projets qui n’auraient pas vu le jour si le taux d’intérêt avait été fixé selon sa propre exigence : le prix du temps. Cet effet d’éviction de projets économiquement rentables créé des distorsions économiques lorsqu’elles s’accumulent sur de nombreuses années, comme c’est le cas actuellement et provoque l’insolvabilité des débiteurs en masse et déstabilise le système de création de monnaie-scripturale (système bancaire) au point de mettre en péril un pays ou une région économique (la zone euro en ce moment, la région asiatique en 1997). Le système bancaire ayant prêté 12 à 25 fois ses fonds propres voir les dépôts de ses clients est menacé d’insolvabilité et c’est à ce moment que l’Etat (les Etats) apporte(nt) des liquidités nécessaires aux banques pour éviter le bank-run (vidage des dépôts par les particuliers et les entreprises) mais comme l’Etat (les Etats) n’ont pas cette monnaie disponible ils aggravent leurs déficits qui appelle l’épargne mondiale (celles des particuliers et des entreprises nationaux ou étrangers) qui est le pendant des marchés financiers.
Sortir de l’euro n’apporte donc aucune solution au problème posé par l’excès de dettes pharaonique auquel nous sommes confronté, pour illustré mon propos, la crise financière suite au lâchage de Lehman Brothers a coûté 50 000 milliards de dollars aux prêteurs (les subprime, c’était à peu près 600 milliards $, une bagatelle !!!), depuis l’intervention du « sauveur du monde « en novembre 2008, le dénommé N Sarkozy, les Etats occidentaux se sont endettés de 60 000 milliards pour rien, mais à ce jour nous, les terriens, devons la modique somme de 110 000 milliards soit l’équivalent de la richesse mondiale de deux années. Voilà le problème numéro 1 ! Le problème n° 2, c’est que nous allons devoir payer tout çà et évidemment il va falloir expliquer aux populations que les Etats providence c’est fini, que les 35 heures aussi, les retraites dans leurs niveaux actuels c’est fini, etc. Connaissez-vous un dirigeant politique capable d’expliquer çà ?
J’ai fait vite, pour être suffisamment explicite j’espère.


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il y a 4213 jours
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Début de l'article :Mes chères contrariées, mes cherscontrariens, Il est difficile d'expliquer aux gens qu'il n'y a pas de bonnes solutions pour sortir de la crise. Non pas que ce soit technique, ou que les gens ne comprennent pas les explications. Non, ce qui est incroyable, après cinq ans de crise, c'est que nous soyons toujours confrontés à du déni... Lire la suite
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