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Gabriel Gimenez Roche
Membre depuis mai 2012
16 commentaires - suivi par 2 personnes
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A laissé un commentaire sur l'article :
>Le Cercle Vicieux de la dette publique I : Le pourquoi de la réserve fractionnaire  - Gabriel Gimenez-Roche - 
Je vous remercie de votre commentaire car il me donne l'occasion de jeter un peu de lumière sur un sujet souvent mal compris tant par les socialistes comme par les conservateurs.

Tout d'abord, j'aimerais dire que l'idée d'un cartel bancaire mondial (mais surtout Euro-Américain) ne me paraît point invraisemblable. Je serais même partisan d'un tel point de vu, car je connais bien les accords entre J.P. Morgan et les Rothschild pour créer les banques centrales modernes dans le cadre de leurs intérêts privés.

Néanmoins, il faut bien comprendre l'étendu de l'infâme Loi "Rothschild". Cette loi interdit à l'État Français d'emprunter directement auprès de la Banque de France. Abstraction faite des intérêts privés, la loi vise à empêcher un processus inflationniste traditionnel où la Banque de France pourrait financer directement les dépenses de l'État par le biais de la planche à billets.

En outre, l'article 25 de la loi du 3 janvier 1973 n'oblige pas l'État à emprunter auprès des banques privées, c'est-à-dire, elle ne le force pas à emprunter même s'il n'en pas besoin. Par contre, il est vrai que la loi limite les sources de financement de l'État aux banques privées... si et seulement si celui-ci se trouve en situation déficitaire ce qui l'oblige à emprunter (auprès de banques privées uniquement après 1973, et auprès de la Banque de France aussi avant 1973). D'une façon ou d'autre, un déficit public résulte toujours en inflation.

En effet, ce qui fait attente à la souveraineté n'est pas le fait de ne pas pouvoir s'endetter directement auprès de Banque de France, mais le fait de faire des déficits publics. S'il y a des déficits et que ceux-ci sont financés par la dette, l'État met en péril la souveraineté du pays en fragilisant le pouvoir d'achat de la monnaie. Peu importe si l'endettement est fait auprès de la Banque Centrale ou des Banques privées, l'effet est le même: création monétaire, coût plus élevé des dépenses publics, risque d'une hausse future des impôts, et dégradation du pouvoir d'achat de la population.

Rien n'oblige l'État à participer au cercle vicieux des réserves fractionnaires et de la dette publique. L'État aurait pu tout simplement ne jamais faire des déficits publics et donc ne jamais avoir besoin d'emprunter de l'argent auprès de qui que ce soit. On aurait pu établir que les garanties bancaires pour avoir accès aux liquidités de la Banque Centrale soient des obligations privées à notation élevée. Nonobstant, la réalité est tout autre. Les garanties exigées sont des obligations de l'État et celui-ci n'hésite point à s'endetter. Ces derniers points sont l'évidence même de la participation volontaire et même élaborée de l'État dans le cercle vicieux, puisque aucun gouvernement européen n'a procédé à une diminution effective de leur dette. Il est assez clair donc que ce cercle vicieux convient parfaitement aux programmes dépensiers des partis politiques de gauche et de droite. L'État et les partis qui l'utilisent ne sont donc point les pantins du cartel bancaire, mais bel et bien leurs complices.


Commenté
il y a 4630 jours
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Début de l'article :L’État peut toujours créer plus de monnaie pour payer ses obligations. Reste que pour que l’illusion opère, faut-il encore que la population soit assez riche (et donc productive) pour supporter des taxes de plus en plus lourdes et que la dette soit principalement libellée en monnaie domestique. L’absence d’au moins une de ces conditions explique pourquoi cette... Lire la suite
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