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Gabriel Gimenez Roche
Membre depuis mai 2012
16 commentaires - suivi par 2 personnes
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A laissé un commentaire sur l'article :
>Le Cercle Vicieux de la dette publique I : Le pourquoi de la réserve fractionnaire  - Gabriel Gimenez-Roche - 
"...l'argent délivré par les banques privées l'est contre intérêts et si ces intérêts et n'existaient pas, la France n'aurait pas de dettes puisqu'elle aurait déjà payé en intérêt la totalité du capital emprunté..."

Ceci n'est pas nécessairement vrai. Le service de la dette française est de 118 milliards, dont 47,4 milliards sont dédiés à la charge de la dette (paiement de seuls intérêts). Cependant, la France creuse des déficits tous les ans ce qui implique plus de principal et évidemment plus d'intérêts. Mais tenant en compte que la charge de la dette tourne autour de 15% du budget fiscal français, il est clair que la plupart de la dette vient de l'accumulation de nouvelles dettes et non uniquement aux intérêts. Ceci est évident car l'État n'arrête pas de faire des déficits. Ne pas avoir des intérêts à payer ne veut pas dire que la dette aurait pu être remboursée, surtout car un système pareil pourrait justement inciter à l'endettement car "moins cher".

"Dans le système de vol organisé actuel , la dette représente bien évidemment la rente du banquier, le déficit budgétaire est encouragé par les mêmes banquiers et creusé par les marionnettes politiques pour satisfaire des politiques coûteuses et délirantes."

Tout à fait d'accord, mais un encouragement n'est pas égal à une obligation à s'endetter. Rien n'empêche l'État à maintenir l'équilibre fiscal si la volonté politique se présente, mais ce n'est pas le cas, comme vous l'indiquez très bien. Si les déficits existent, c'est surtout à cause des politiques démagogiques qui visent plutôt à maintenir certains groupes au pouvoir. De toute façon, l'intérêt principal des banques n'est pas tant l'endettement de l'État en soi, mais leur approvisionnement en liquidités par le biais de cet endettement, car ainsi établit dans les règles des banques centrales. Ceci est un point que je vais développer dans les prochains articles.

"De même , ce système ne nous a pas exempté d'une inflation galopante, nous pouvons le constatez chaque jours davantage par le prix de l'or, qui bien que manipulé à la baisse par les banques centrales, traduit l'effondrement des monnaies fiduciaires et donc de notre épargne."

C'est exactement mon point de vue dans le passage que vous avez commenté. Le cercle vicieux dont je parle a été instauré avec un discours de stabilité monétaire, mais rien n'est plus loin de la réalité. Je suis tout à fait d'accord avec vous, il s'agit bel et bien d'un processus inflationniste déguisé en interventionnisme "bienveillant".




Commenté
il y a 4630 jours
-
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Début de l'article :L’État peut toujours créer plus de monnaie pour payer ses obligations. Reste que pour que l’illusion opère, faut-il encore que la population soit assez riche (et donc productive) pour supporter des taxes de plus en plus lourdes et que la dette soit principalement libellée en monnaie domestique. L’absence d’au moins une de ces conditions explique pourquoi cette... Lire la suite
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