 Ce texte est puissant tant dans la pertinence de l'analyse des liens psychologiques invisibles qui sous-tendent les moteurs et actions humaines entreprenariales que dans la qualité des traits humoristiques qui sonnent "juste".
Toutefois, je regrette la ligne éditoriale qui a voulu séparer cette oeuvre en deux parties publiées distinctement. C'est un écueil autant qu'un sacrilège. Pourtant, la finesse et la sensibilité de vue , la bonne connaissance de nombreuses notions, règles, lois, crédos qui régissent nos sociétés, la compréhension de la mécanique de fonctionnement de l'Homme dans son mode de pensée profond, réel et irrationnel, ne peuvent être appréhendés pleinement qu'à la faveur d'un rapprochement des deux parties... Monsieur l'Editeur, s'il vous plaît, soyez un peu plus fûté la prochaine fois!
Le corollaire immédiat est que cela amoindri et fausse la "qualité" des commentaires émis par les lecteurs, à la suite de la parution du premier volet de l'article. Cette scission est maladroite. Son auteur devrait toujours garder présent à l'esprit que la forme a autant d'importance que le fond. En l'occurence, si l'on sort une partie d'un contexte global cela introduit automatiquement une distorsion de jugement et d'analyse. Imaginons, par exemple, que la Justice fonctionne en faisant abstraction de ses Codes de procédure...! Imaginons qu'à Noël vous offriez à votre bien aimée, un très beau bijou dans la boîte à éplucher les légumes... etc... etc...
Quant au fond de cet excellent article, une question, entre autres, continue toujours de m'interpeller et malheureusement encore bien longtemps, je crois: puisqu'il est de notoriété publique que l'Etat-providence est la racine du mal (infantilisation permanente de ses sujets, abrutissement de ces derniers par l'impôt injuste et confiscatoire, corruption de ses suppôts, LIBERTICIDE à tous les niveaux transformant chaque jour un peu plus nos Démocraties en un vieux et doux rêve éculé, système politique, financier, monétaire et économique biaisé, vicié , pervers et foncièrement malhonnête, etc... la capacité de stockage de mon disque dur ne suffirait pas à contenir la liste exhaustive de ce qui est ni fait, ni à faire ...) quand va-t-on réussir, non seulement à ralentir mais A STOPPER l'expansion de la pieuvre monstrueuse que représente la façon de fonctionner de nos Etats-Providence, ultra-interventionnistes, dirigistes et planificateurs (même les Etats-Unis d'Amérique en sont maintenant!), et surtout COMMENT ?
J'ai bien une petite idée, surtout quand hier, je me suis cassé une dent en croquant dans ma part de galette des Rois, sur un 20 francs napoléon en OR . En l'occurrence, c'est encore un coup de mon pâtissier qui a dû vouloir se substituer à notre cher Etat-Providence, qui sait? Mais comme dit ma grand-mère: cela ne te serait pas arrivé si tu avais conservé, comme moi, des dents en or !!!
Quoiqu'il en soit merci et un grand bravo a l'auteure pour la qualité de son oeuvre. Puisse t-elle continuer à nous régaler ! Commenté il y a 4125 jours |
| Début de l'article :Je vous écris aujourd’hui pour vous proposer une collaboration qui, je l’espère, sera mutuellement bénéfique.
Revenons plus longuement sur votre stratégie politique. En bon entrepreneur, vous vous prétendez pragmatique. Vous procédez par essai-erreur. Vous êtes en prise avec la réalité, la réalité du marché et non pas celle de la langue de bois politicienne. Vous ne dictez pas au marché ce qu’il doit être, vous le testez. Très bien. Faites-donc le bilan de votre action militante, en France et dans le monde. Quand avez-vous réussi ne serait-ce qu’à ralentir l’expansion de l’État ? Car votre succès ne se mesure pas au nombre de kermesses de l’école libérale que vous financez, mais à l’aune du désengagement réel de l’État de la sphère des interactions privées. Quel est votre retour sur investissement ? Des bulles de champagne ! Il est temps de remettre en cause une stratégie qui, visiblement, ne répond pas aux besoins du marché... Lire la suite |
