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>ON EST TOUJOURS RATTRAPÉ PAR SON AVENIR  - Paul Jorion - 
Et si l'État-providence s'effondrait comme Madoff et sa chaîne de Ponzi !
L’Oc­ci­dent est pris dans le piège de l’en­det­te­ment. Il n’en sor­tira que par des me­sures ra­di­cales, dé­fend le BCG dans un rap­port.
De fait, les sys­tèmes de re­traites, no­tam­ment, forment une ver­sion lé­gale et assez trans­pa­rente de la chaîne de Ponzi. Or, une des ca­rac­té­ris­tiques du sys­tème Ponzi est qu’il s’ef­fondre lorsque les sommes pro­cu­rées par les nou­veaux en­trants ne suf­fisent plus à cou­vrir les ré­mu­né­ra­tions des clients…

Le sys­tème des re­traites me­nace de s’ef­fon­drer selon le même schéma. "Non seule­ment le monde ‘dé­ve­lop­pé’ a em­prunté la ri­chesse fu­ture pour fi­nan­cer sa consom­ma­tion ac­tuelle, mais il a aussi ré­duit le po­ten­tiel de crois­sance futur"...

En 2010, les grands États de l’OCDE étaient quatre fois plus en­det­tés qu’en 1980, les mé­nages plus de six fois et les en­tre­prises (hors fi­nance) plus de trois fois. "Et il ne faut pas avoir étu­dié les maths pour sa­voir que l’en­det­te­ment ne peut éter­nel­le­ment dé­pas­ser le re­venu…"

Le dan­ger est exa­cerbé par les en­ga­ge­ments ca­chés des gou­ver­ne­ments et des en­tre­prises, sou­ligne Stel­ter, "sin­gu­liè­re­ment lors­qu’il s’agit de dé­penses liées à l’âge ou aux soins de santé".

L’État-pro­vi­dence est au bord du gouffre. À sup­po­ser que les grands pays de l’OCDE dé­cident tout à coup de prendre une me­sure aussi ra­di­cale que geler les dé­penses des re­traites à leur ni­veau re­la­tif ac­tuel (en % du PIB, donc) ce qui re­vien­drait à ré­duire dras­ti­que­ment le ca­chet par tête , la plu­part ne par­vien­draient quand même pas à sta­bi­li­ser leur dette.

Et les en­tre­prises ne sont pas dans une si­tua­tion plus en­viable: les en­ga­ge­ments de pen­sion non ca­pi­ta­li­sés des en­tre­prises de l’Euro Stoxx 600 at­tei­gnaient 300 mil­liards d’eu­ros en 2011.

Élec­tro­choc
Fort de ce constat, Stel­ter ap­pelle les pays oc­ci­den­taux à se res­sai­sir. La pré­con­di­tion est de ré­duire l’en­det­te­ment: "Il faut ac­cep­ter le fait qu’une grande par­tie des dettes ac­tuelles ne se­ront ja­mais rem­bour­sées et s’at­te­ler à leur re­struc­tu­ra­tion."
07 mars 2013
L'ECHO


Commenté
il y a 4067 jours
-
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Début de l'article :Faute de mieux, les démocrates et républicains américains jouent cette fois-ci à se faire peur devant l’opinion ; ils laissent agir le mécanisme des coupes budgétaires automatiques, mis en place en août 2011, au lieu d’en éviter de justesse l’application comme en décembre dernier. Avec la perspective d’affronter une autre échéance, le 27 mars prochain : celle du plafonnement de la dette. Ces jours derniers, les démocrates énuméraient les conséquences des coupes tandis que les républicains, qui n... Lire la suite
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