
En 1981, une
petite Vietnamienne de dix ans, ses parents et ses neufs frères et sœurs se
sont préparés à un long périple, un périple qu’ils savaient qu’ils ne
survivraient peut-être pas.
Après la chute
de Saigon et la fin de la guerre du Vietnam en avril 1975, la vie a été dure
pour la famille de la petite fille. Le gouvernement communiste du nord du
Vietnam a hérité d’un pays profondément divisé, dévasté par la guerre, et à
l’orée de l’effondrement économique. Dans une tentative d’unifier le pays, le
gouvernement a institué un programme centralisé de réforme économique, mis en
place des contrôles de prix, forcé les fermiers à former des collectifs
agricoles et nationalisé la production. Cet évènement a marqué le début de ce
que connaissent aujourd’hui les Vietnamiens sous le nom de ‘dix mauvaises
années’.
En septembre
1975, le gouvernement Vietnamien a déclaré que le ‘dong de la libération’
vaudrait 500 dongs anciennement émis par le sud du pays, où la petite fille
et sa famille vivaient.
Entre 1976 et
1980, l’économie Vietnamienne a stagné malgré une augmentation du nombre
d’habitants de plus d’un million par an. L’inflation est allée jusqu’à
atteindre 700%. La nourriture est devenue rare, des famines ont éclaté, les
fermes Soviétiques ont failli, et les inondations et typhons n’ont fait
qu’exacerber la crise. De nombreux hommes d’affaires ont tout perdu, et le
taux de suicide a atteint des sommets. L’entreprise du père de la petite
fille a été saisie par le gouvernement Communiste, et ses parents ont dû
faire face à la réalité qu’est celle d’élever dix enfants dans un environnement
hostile, au cœur de la guerre civile et d’une économie incertaine.
Les parents de
la petite fille ont finalement eu à prendre une décision : quitter leur
maison et toutes leurs possessions dans l’espoir d’offrir une meilleure vie à
leurs enfants, ou rester au Vietnam, où leurs perspectives d’avenir
semblaient s’amoindrir de jour en jour.
A l’époque,
les gens fuyaient le Vietnam sur des bateaux, désespérés de pouvoir retrouver
leur liberté et dans l’espoir d’un avenir meilleur. Ceux qui pensaient à partir
entendaient parler de terrifiants pirates, de viols et de captures par les
soldats Vietnamiens, de noyades… Soixante-huit passagers se sont préparés à
joindre la famille de la petite fille sur un bateau, emportant avec eux ce
qu’ils avaient de plus précieux, principalement des bijoux en or. Ces
instants sombres sont un souvenir que la petite fille devrait porter avec
elle tout au long de sa vie.
Les 80
passagers du petit bateau de pêche ont fait partie des plus chanceux :
après sept jours passés en mer, ils sont parvenus à rejoindre l’Indonésie, où
ils ont pu trouver refuge dans un camp de réfugiés. Tous avaient survécu le
voyage, mais leur périple n’était pas encore terminé. La nourriture se
faisait rare dans le camp, et seuls peu de ressources étaient disponible au
soutien de l’afflux constant de réfugiés affamés et à bout de forces. La
famille de la petite fille dut utiliser ses bijoux en or pour commercer avec
les marchands locaux et obtenir des médicaments et de la nourriture. Ce sont
ses bijoux en or qui lui ont permis de survivre les mois passés sur l’île.
La petite
fille et sa famille sont ensuite parties pour les Etats-Unis. Aujourd’hui,
ses parents, qui ont plus de 80 ans, et la plupart de ses frères et sœurs
vivent en Caroline du Sud. Et à l’heure actuelle, la petite fille fait partie
de l’équipe de GoldSilver.com.
‘J’étais bien
trop jeune pour comprendre l’étendue du danger’, se souvient-elle. ‘Cette
expérience a déterminé qui je suis aujourd’hui. Elle fait partie de mon
histoire. J’ai eu beaucoup de chance, et j’apprécie beaucoup la vie que
j’ai’.
L’histoire de
notre consœur a beaucoup touché les membres de GoldSilver.com, dont la
mission est d’éduquer les autres de l’importance de l’or physique. Tout au
long de l’Histoire, les gens se sont tournés vers l’or pour préserver leur
capital et mettre leur famille en sécurité en temps de crise. De la même
manière, la tradition de l’investissement en bijoux en or persiste encore
dans une majorité des cultures du monde. Elle persiste au Vietnam, quatrième
plus gros consommateur d’or d’Asie après la Chine, l’Inde et la Thaïlande.
Comme c’est aussi le cas pour de nombreuses autres cultures Asiatiques, les
Vietnamiens préfèrent conserver de l’or plutôt que des devises,
particulièrement aujourd’hui, à mesure que le dong perd de sa valeur. Des
bijoux en or sont traditionnellement offerts aux mariées Vietnamiennes par la
famille de l’époux. En Inde et en Chine, les bijoux en or ont une
signification cérémonielle et financière, ils sont un symbole d’abondance qui
peut être transmis de génération en génération.
Mais la
possession de bijoux a aussi un aspect pratique. Dans la société
Vietnamienne, où l’ordre politique a subi de fréquentes turbulences et où
l’économie a été entraînée dans la crise, les gens ont tendance à faire
confiance à l’or plus qu’à la devise nationale. Aujourd’hui, au Vietnam, la
devise nationale est utilisée pour finaliser les transactions, mais l’achat
de biens immobiliers et de capital requiert de l’or.
Historiquement,
les gouvernements dont la devise nationale bat de l’aile cherchent à éviter
l’utilisation d’or comme monnaie. C’est ce qui se passe aujourd’hui dans de
nombreuses régions du monde. A l’heure actuelle, dans une tentative de
persuader les gens de vendre leur or, la Banque du Vietnam interdit aux
banques de payer des intérêts sur les dépôts en or et les force à imposer des
frais de stockage à leurs clients. De la même manière, alors que la roupie
est plus faible que jamais, le gouvernement Indien a augmenté les taxes d’importation
sur l’or. Le président Franklin D. Roosevelt a quant à lui forcé les
Américains à vendre leur or à la Réserve Fédérale en 1933 et leur a interdit
de posséder des barres et pièces d’or.
Mais les
bijoux en or, ces jolis bracelets ou colliers qui brillent au soleil à chaque
fois que votre fille se tourne pour vous saluer, n’ont jamais été sujets aux
interventions du gouvernement. Bien qu’une personne puisse être certaine de
se faire arrêter à la douane si elle possède une valise pleine de pièces
d’or, celle qui voyage avec une belle chaine en or n’attire pas l’attention.
Une quantité significative de richesses peut être transportée grâce à des
accessoires.
Il est clair
que la plupart d’entre nous n’aurons jamais à fuir notre pays dans l’espoir
d’une vie meilleure comme l’ont fait la petite fille de dix ans et sa famille
en 1981. Mais nous risquons tous de perdre notre épargne à mesure que le
pouvoir d’achat de notre devise chute. La plupart d’entre nous n’aurons
jamais à transporter notre capital vers de nouveaux horizons en réponse à des
conflits politiques. Mais dans notre monde incertain, les conditions changent
rapidement, les gouvernements et les élites financières détiennent énormément
de pouvoir, et lorsque notre système monétaire alourdi par la dette
s’effondrera, tout sera susceptible de changer.
Ce sont ces
possibilités et le désir de fournir à nos clients des solutions de
préservation de richesse adaptées qui nous ont poussés à inclure à notre
ligne de produits des bijoux en or de 22
carats.
Pourquoi
des bijoux en or ?
Chez
GoldSilver.com, nous ne recommandons pas souvent d’investir sur des bijoux en
or, de la même manière que nous ne recommandons pas les numismatiques et les
pièces de collection. La raison en est que les bijoux en or se vendent
généralement pour trois voire quatre fois le prix de leur contenu en métal.
En d’autres termes, en achetant des bijoux en or, vous payez pour le travail
qu’ils ont nécessité et leur apparence plutôt que leur contenu.
En revanche,
en tant que l'un des plus gros revendeurs de métal précieux de la planète,
nous avons la possibilité d’offrir à nos clients des bijoux en or à prix plus
raisonnable. En achetant notre collier en or de 55 centimètres ou notre
bracelet de 17 centimètres, vous achetez le contenu en or des bijoux de la
même manière que si vous achetiez une Gold Eagle.
Un
cadeau qui ne cesse jamais d’offrir
Les bijoux en
or ont une caractéristique différente des pièces et barres d’or qui en font
pour certains une addition intéressante à un portefeuille d’investissements.
Pour commencer, à l’approche de la saison des cadeaux et des célébrations, un
bijou en or de 22 carats peut s’avérer un très beau cadeau pour ceux que vous
aimez : non seulement un bijou est beau, mais sa valeur en termes
d’investissement et l’augmentation potentielle de sa valeur dans le temps le
rendent pratique. Et nos bijoux sont si beaux que celui à qui vous l’offrirez
se souciera très peu de son contenu et de sa valeur. Un cadeau de ce type
peut être une manière de transmettre du capital de manière à la fois
traditionnelle et pragmatique.
Une
manière discrète de transporter du capital
Quiconque
traverse une frontière est forcé de déclarer s’il transporte des instruments
financiers d’une valeur de plus de 10.000 dollars. Mais les bijoux, même nos
bijoux en or de 22 carats, ne sont pas un instrument financier. Bien que nous
conseillions à tous de vérifier les lois relatives au pays dans lequel ils
comptent entrer, il est généralement possible de traverser une frontière avec
plus de 10.000 dollars de bijoux sur soi sans avoir à déclarer quoi que ce
soit.
De la même
manière, en cas de crise de devise, vendre un bijou en or contre du cash
attire moins l’attention que se rendre chez le revendeur du coin pour lui
acheter des pièces d’or. Il est même possible de ne vendre que quelques
maillons de bracelet ou de collier. A dire vrai, si le gouvernement venait à
interdire la possession d’or, les bijoux en or seraient certainement exempté
de tout contrôle de la même manière qu’en 1933.
Un
marché dans les deux sens
De la même
manière que les pièces d’or et d’argent représentent une manière sûre de
transférer son capital vers une autre classe d’actifs en fin de cycle des
métaux précieux, nous offrons un marché dans les deux sens pour nos bijoux en
or. En d’autres termes, nous promettons ne vous racheter vos bijoux de 22
carats dès que vous désirerez les vendre.