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Cours Or & Argent

Expliquer l’importance de la baisse des dépenses publiques

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Publié le 24 décembre 2013
607 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Or et Argent

 

 

 

 

Le gouvernement en proposant de remettre à plat la fiscalité a clairement montré son incapacité à  donner la priorité à la question de la dépense publique. Car si problème fiscal, il y a, c’est parce que justement la baisse des dépenses n’est ni une réalité ni une intention réelle. D’ailleurs, les pouvoirs publics n’ont toujours pas commencé ce travail essentiel qui est d’expliquer aux Français l’importance de cette baisse des dépenses publiques en France afin d’éviter  un blocage complet de nos institutions


Les politiques ne semblent pas prendre aujourd’hui la mesure de la révolte qui monte et l’incohérence des demandes des uns et des autres. Ce n’est pas le prélèvement à la source des impôts qui permettra de résoudre le problème. 


On voit que la situation socio-économique actuelle de la France est en train d’atteindre un point critique. Face à l’exaspération fiscale qui monte en flèche, on attend des politiques de droite comme de gauche qu’ils changent de logiciel et sachent parler un langage de vérité.


Ce langage – révolutionnaire dans le contexte actuel – consisterait en fait simplement à dire qu’on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre, que la réalité n’est pas malléable à l’infini, que si on ne veut pas payer davantage d’impôts, il va falloir envisager une baisse des dépenses publiques et donc une redéfinition de la sphère étatique


On pourrait penser que les Français y sont déjà prêts quand on regarde certains sondages. Dans une enquête Ipsos réalisée en mai 2013, la baisse des dépenses publiques était ainsi plébiscitée par les Français. Ils étaient 77% à penser que l’État ne les réduisait pas assez. Ils étaient aussi 86% à refuser de nouvelles hausses d’impôts.


Sauf que du sondage à la réalité, il y a un grand pas. Si le refus de nouvelles hausses d’impôts est bien réel, la volonté des Français à accepter une remise en question de leur modèle ou une redéfinition du rôle de l’Etat reste absente.


Il suffit pour s’en rendre compte d’examiner les revendications des bonnets rouges. Elles sont tout à fait emblématiques de la situation actuelle. Les opposants à l’eco-taxe manquent complètement de cohérence ou tout du moins pensent qu’il est encore possible de payer moins d’impôts tout en recevant des aides. Or, l’un ne va pas avec l’autre.


Le modèle des 40 dernières années a effectivement été de prendre d’une main pour redonner d’une autre. Sauf que l’état des finances publiques ne permet plus ce jeu de passe-passe. Il faut le dire clairement sauf à risquer l’implosion face à une situation où il faudrait baisser les impôts, augmenter les prestations tout en évitant l’endettement. C’est une équation tout simplement impossible à atteindre et il faut le dire. Il faudrait donc un énorme effort pédagogique de la part des pouvoirs publics.


Cela ne peut évidemment pas suffire de le dire mais c’est un premier pas. Communiquer sur l’importance de la baisse des dépenses publiques pour éviter de nouveaux impôts et renouer avec l’équilibre budgétaire est crucial. Cela montrera que les pouvoirs publics donnent à ce projet la priorité absolue.


Cela pourrait permettre au public d’être conscient des enjeux et d’accepter plus facilement les efforts et parfois même les sacrifices qui lui seront demandés.


L’alternative, c’est le blocage. Continuer à s’intéresser avec obstination à des questions qui ne sont pas la priorité pourrait entraîner des révoltes de plus en plus fortes avec une perte de confiance des marchés et l’autoréalisation de ce qu’il faut redouter : le passage en force et dans l’urgence de réformes douloureuses imposées par la Troïka composée de la Commission européenne, du Fonds monétaire international et de la Banque centrale européenne.


 

 

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Cécile Philippe est docteur ès sciences économiques de l'Université Paris-IX Dauphine et d'un Desup en gestion des entreprises dans les pays en développement. C'est au sein d'un think tank américain qu'elle a terminé sa thèse portant sur les théories de l'information et l'émergence d'un marché de l'information sur Internet. De retour en Europe, elle a crée en 2003 l'Institut économique Molinari, dont elle assure depuis la direction. Auteur d'un grand nombre d'articles publiés dans des journaux aussi bien francophones qu'anglophones, elle a publié en 2007 son premier livre aux Éditions JC Lattès intitulé "C'est trop tard pour la terre". Le livre s'intéresse aux questions d'environnement et cherche à mettre fin à un certain nombre de mythes, en particulier celui qui consiste à croire que réglementation et taxation vont de pair avec amélioration de l'environnement. Elle est intervenue à maintes reprises à la radio (BFM, RFI, etc.) et à la télévision (France 3, LCI, etc.) sur des questions de politiques publiques.
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Il faudrait commencer par dire aux gens que l'école n'est pas gratuite et que les remboursements de la sécu sont forcément payés par quelqu'un. En gros il faudrait que les gens prennent conscience qu'ils payent tout ce qui relève de la sphère publique et qu'ils se rendent compte de sa taille gigantesque. Quand je vais en ville, je vois la succession d'énormes édifices publics bardés de drapeaux, de panneaux géants et même de banderoles façon IIIème reich, je les voient et je sais ce que ça signifie. J'aimerais que plus de gens les voient de la même façon. Peut-être que Montpellier est un cas extrême ce qui expliquerait son record d'imposition locale.
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...et comme cette machine a un mauvais rendement, chaque fois qu'on voit une dépense de 100, on doit savoir qu'il a fallu pour elle 150 ou 200 de prélèvements.

Le PiB dépasse les 80.000€ par foyer et les revenus moyens par actif non-chômeur sont de ... (ça fait mal, hein !)
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"Il faudrait commencer par dire aux gens que l'école n'est pas gratuite "

Rien que pour l'Etat, il s'agit de plus de 71 Mds (3000€ par foyer et par an)
Mais les régions départements et communes doivent aussi payer la part qui leur revient.

S'il seulement s'agissait encore d'un investissement et si les diplômés étaient bien formés, on pourrait collectivement trouver ça plus ou moins cher payé.
Mais dans l'état actuel c'est un gouffre.
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Je précise à la suite de mon commentaire ci-dessous:
- un fonctionnaire coûte en moyenne 3,5 millions d’Euros*, du début de sa carrière à la fin de sa vie, à nous autres "travailleurs, travailleuses et exploités" du secteur privé.
*chiffre officiel de la cour des comptes, président Didier Migaud, parti socialiste.
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Vous coutez probablement la même chose à votre patron. Je vous le souhaite.
Avec comme seule différence que vous pensez lui rapporter plus. Je lui souhaite.
Et alors ?
Mais combien à couté votre formation ?
Combien coutent les services publics que vous utilisez, parfois gratuitement (police, service incendie, écoles de vos enfants, services culturels ...)?
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Tant mieux pour vous si vous profitez de la situation actuelle, mais ne généralisez pas à tout le reste des Français.

La police m'emmerde sur les routes mais n'empêche pas le cambriolage de mon domicile.
J'ai été dans des écoles payantes.
Les cotisations sécu m'ont jusqu'à présent coûté plus cher que ma maison, mais je n'ai pas encore eu à visiter un seul médecin.
J'ai dû lâcher cette année 4 mois de revenus en cotisation-retraite mais elle n'existera plus d'ici à ce que je la rattrape.
La Défense coûte, mais elle est engagée dans des opérations extérieures que je réprouve; j'ai aussi dû donner de mes muscles et de mon temps de cerveau pour elle.
La plupart des théâtres et cinémas subventionnés ne m'intéressent pas.
etc etc, je ne vais pas remuer le fer dans la plaie.

Ce que la France m'a donné, une langue, une culture, une identité etc, c'est bien la France qui me l'a donné et non pas la république française, qui, elle, n'a eu de cesse de se servir de/sur moi sans contre-partie.
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spamophile,
Vous êtes hors sujet, nous parlons de la baisse des dépenses de l'état, certainement pas de l'âge du capitaine !
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pourquoi donc prétendre ( et si péremptoirement d' ailleurs ! ) que les opposants à l' éco-taxe revendiquent en même temps, des aides étatiques ???
personnellement je suis farouchement opposé aux 2 et je ne suis certainement pas le seul.
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"Les opposants à l’eco-taxe manquent complètement de cohérence ou tout du moins pensent qu’il est encore possible de payer moins d’impôts tout en recevant des aides. Or, l’un ne va pas avec l’autre."

Ils peuvent encore avoir raison, tant que les gaspillages sont abyssaux.
L'incohérence entre baisse d'impôts et hausses des subventions (n')existera (que) quand le corps étatique sera un celui d'un sportif de haut niveau, tout en muscles et sans un pet de gras à perdre.
On en est loin ! On peut parler d'obésité, de boulimie, d'handicap moteur.
Le mamouth graisseux ne fait envie à personne, surtout pas à ceux qui doivent le nourrir.
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"que si on ne veut pas payer davantage d’impôts, il va falloir envisager une baisse des dépenses publiques et donc une redéfinition de la sphère étatique"

La sphère étatique est pour eux tout à la fois un postulat de départ et un objectif en soi.
La réalité ne les intéresse pas, la prendre en considération est pour eux un signe de faiblesse. Ils fréfèrent flatter les idéologues.
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madameCecile vous formulez l'évidence, mais avec des pincettes... est-il normal de 'recevoir' davantage que ce que nous sommes enclins à 'laisser' à l'état ? nous ne pouvons jamais recevoir de l'état que ce que nous lui avons donné autorisation, par choix librement consenti, de prendre sur la richesse que nous avons créée. or, il se fait que ceux qui,aujourd'hui, vivent de nos impôts et contributions, veulent vivre mieux que ceux-là mêmes qui les paient. et comme il se fait que ceux qui vivent de nos impôts rédigent aussi les lois autorisant des ponctions de plus en plus importantes sur la richesse que nous avons produite par le travail, il s'ensuit que c'est tout à fait légalement que nous nous faisons voler le fruit de notre travail. il apparaît d'emblée que la solution ne peut venir de ceux-là mêmes qui dépendent de notre argent. en aucun cas. nos impôts sont leurs revenus. peut-être réagirons-nous le jour où l'on nous soumettra à la question pour payer davantage. vous croyez que nous paierions de tels montants si cet argent nous passait par les mains ? pas pour rien qu'ils nous prennent nos impôts à la source, bon sang, si je dois me retrouver sur la paille dans quelques années car les caisses de l'état sont vides : pourquoi, maintenant, ne paierais-je pas moins d'impôts... ha ben non tiens, ça va pas ? qui va leur assurer leurs revenus ? avantages ? privilèges ? comment expliquer qu'avec des dettes de plus de100%sur pib, des 'camarades' parlementaires belges prennent 15000€ net par mois ? dans le même temps, on ne sait plus nous rendre notre argent si on veut prendre sa retraite et sommes contraints de travailler plus longtemps... comment est-ce que ces fiers crétins parlementaires grecs, italiens(...liste non exhaustive) osent prendre des 15000, 20000€ net par mois avec des pays en totales déconfitures économiques ? alors qu'ils sont sous perfusions financières ? avec leur population qui se meurt ? la solution serait donc juste un écran de fumée et impôts supplémentaires ? de chyprer nos comptes ? mais on ne touche pas à tout ce qui est 'dépense' car ils ne veulent pas voir leur revenu baisser ? sans blagues ? comment ces vaillants fonctionnaires européens osent-ils se rallonger leur budget et maintenir leurs revenus aux frais des contribuables qui rapportent encore un peu d'argent dans les caisses ? ... comble de la forfanterie, ces européens-là ne cotisent mêmes pas. définitivement, le problème n'est pas celui qui rapporte l'impôt, le problème est celui qui veut en vivre 'mieux que bien' et met la loi de son côté pour y arriver, par de l'enfumage, encore et encore, quitte à nous réduire à l'esclavage, quitte à nous chyprer. le vote aux élections, rendu obligatoire, n'est jamais qu'une manière de nous faire adhérer à un système qui ne représente plus rien de l'idée que nous nous en faisons. je ne veux plus voter pour ça. car notre idée de la démocratie n'est pas celle de la force et de la contrainte, notre idée de la démocratie n'est pas celle de la spoliation et du vol pur et simple, notre idée de la démocratie n'est pas de devoir travailler jusqu'au bout, jusqu'à ce que mort s'ensuive, après une vie entière de travail. pas une personne n'a voté pour ça. et pourtant,enfumage aidant, presses,médias... tout à l'air parfaitement normal. mon idée de la démocratie est l'autorisation , de laisser prendre par choix librement consenti, jusqu'à un certain point de la richesse que nous avons créée, pour participer à la société des hommes, et, en aucun cas, il ne peut être question de contrainte. car à ce moment-là, nous serions esclaves du système.
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> est-il normal de 'recevoir' davantage que ce que nous sommes enclins à 'laisser' à l'état ?
Disons qu'il est particulièrement difficile d'avoir une logique comptable, au jour le jour.
Et on ne voit au mieux que ce que l'on gagne, pas ce que l'on apporte à la société.
La société implique un fonctionnement global.
L'instituteur gagne, peu, mais la société gagne bien plus que ce qu'elle dépense pour lui. Pour autant que la société fonctionne et que les enfants eux aussi contribuent au bien être social. Comment compter ? Combien coute, comment fonctionne une société analphabête ?

Je pense qu'il faut avoir une vision globale, les états, le fonctionnement des sociétés, ont des coûts, à couvrir par un ensemble de recettes.

Nous baignons dans une pollution intellectuelle dite néo-libérale centrée sur l'individu, niant son contexte. Les économistes des bonnes écoles et les gens de droite ont des oeilières ... et tout va bien tant que les règles du marché ne doivent pas s'appliquer quand ça va mal .... une banque, société commerciale, doit "bénéficier" du régime légal, du droit à la faillite, et pas faire pleurer la veuve et l'orphelin pour une assistance sociale dès que ses prises de risques s'avèrent catastrophiques.


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vous ne répondez pas à la question... et du reste, vous êtes évasif: "Je pense qu'il faut avoir une vision globale, les états, le fonctionnement des sociétés, ont des coûts, à couvrir par un ensemble de recettes" : vous faites comment lorsque vos recettes diminuent et que vous vous obstinez à ne pas réduire les dépenses ? on emprunte est la réponse, on imprime en est une autre... est-ce une solution ? il y a même des abrutis de la vision globale qui soutiennent qu'il faut augmenter les taxes pour que l'état tienne ses engagements. merci de me répondre : si vous donnez à quelqu'un, sans qu'il ait travaillé, vous l'avez pris par la force à quelqu'un d'autre qui a produit sans rien obtenir. et je ne parle pas du petit instituteur qui fait un travail remarquable ou du policier qui veille sur les routes et que nous sommes heureux de voir quand nous en avons besoin. non, je parle du fait que 60% de ce que nous produisons est capté par l'état. je parle du fait que nous n'avons pas la sécurité d'emploi,ni les avantages sociaux ni les salaires du public,ni leur nombre d'heure presté moindre,ni les régimes spéciaux de retraites, avec départ anticipé. rien de rien. par contre, nous devons payer, et il faut être productif,flexible,rentable,une augmentation est difficile à obtenir car si les gens n'achètent pas, y a pas d'argent qui rentre dans la socité qui fabrique le produit,notre rentrée d'argent n'est jamais certaine, et nous courrons le risque de perdre notre emploi car rien n'est garanti,d'où un stress qui en résulte,notre durée au travail est rallongée car les caisses de l'état sont vides,et il nous est demandé de faire sans cesse des efforts supplémentaires pour s'apercevoir,finalement,qu'arrivé en fin de carrière, nos pensions sont rikiki par rapport à ceux du public et que les efforts, ben... justement, le 'public' s'en fout comme de l'an quarante et que l'austérité c'est pour ceux qui paient de plus en plus... pas pour ceux qui reçoivent... alors , si vous trouvez normal que, dans une société qui se prétend 'démocratique', et qu'au nom de la vision globale parce que tout a un coût, qu'une partie de la population soit réduite à l'esclavage par ceux-là mêmes qui vivent de nos impôts sans jamais vouloir diminuer leurs prétentions et rapacités, vous êtes un idiot. et je suis courtois. il s'agit plutôt de la mise en coupe réglée d'un pays, ne trouvez-vous pas ?...et on se demande depuis tellement de temps comment diminuer les dépenses que, sans que l'on s'en aperçoive, on travaille de plus en plus pour l'état... jusqu'au 8 aout en belgique ! fin juillet en France. est-ce que l'état fonctionne mieux pour autant ? ne trouvez-vous pas que nous payons quand même un peu beaucoup? et sans rien recevoir en échange, sauf des fadaises ... mmh, mais que faire ? que faire grand dieu ? comment diminuer les dépenses ? se demandent encore et encore ceux qui en vivent ... et puisque leurs impôts sont nos revenus, et que nous n'avons pas envie que ça change...car nous voulons continuer de mener grand train, pourquoi changerions-nous ? et puis la loi est notre côté, et puis quoi encore ? quant à eux, les besogneux, ils sont toujours assez stupides pour continuer de payer... pourquoi faire changer ? on leur flanque quelques émissions télévisées, on les gave de gadgets fabriqués par d'autres esclaves, on les tiens occupé et on les empêche de réfléchir... ils sont heureux comme ça ... mmh... c'est vrai que globalement je me sens mieux. d'ailleurs je me sens rassuré de savoir qu'on va tous couler ensemble. ouaip.
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Laisser tomber une banque pourrie serait du libéralisme.
La renflouer avec des sous communs (de la Société) sous prétexte que c'est une banque ou tout autre prétexte, c'est du socialisme.

SVP ne prenez pas leurs vices et N'INVERSEZ pas le sens des mots !
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"La société implique un fonctionnement global."

Ces fonctionnements sont gaspilleurs. Ils excluent de plus le contrôle populaire.
Le véritable échelon des affaires communes, c'est la commune!
Tout le monde se connait, voit les besoins, choisit les moyens, contrôle leur juste mis en oeuvre, constate les dérives, assume les erreurs.
C'est pas croyable la quantité de problèmes qui peuvent (pourraient) être résolus à l'échelon communal.

Moins ils sont solubles à l'échelon communal et plus ils sont dispensables.
Bien sûr il est des exceptions, et par définition, elles sont très minoritaires.
"L'instituteur gagne, peu, mais la société gagne bien plus que ce qu'elle dépense pour lui."

Nous ne sommes plus au XIXè !!
Nous avons atteint il y a longtemps déjà l'instruction de masse.
La société ne gagne plus rien à l'instruction, elle évite de perdre !
Ce ne sont plus des investissements. Des dépenses d'aujourd'hui assurant un surcroît de revenu demain.
Il ne s'agit plus que de maintenir l'existant, surtout dans un système croulant de répartitions !

Il n'y a AUCUNE place dans une société moderne pour les analphabètes, les manoeuvres et les terrassiers.
Un niveau d'instruction au moins égal de générations en générations est un minimum absolu sans lequel il ne peut pas y avoir de travaux qualifiés susceptibles de se faire couvrir de charges jusqu'à l'overdose pour alimenter le monstre dont les prestations sont basées sur les salaires d'autrefois.

La Société ne gagne rien tant qu'elle est dans ce mode "survie".
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> va falloir envisager une baisse des dépenses publiques
> D’ailleurs, les pouvoirs publics n’ont toujours pas commencé ce travail essentiel qui est d’expliquer aux Français l’importance de cette baisse des dépenses publiques

Encore et encore un article qui parle d'un seul terme de l'équation, les dépenses, sans traiter de celui des recettes.
Les politiques des 40 dernières années ont eu comme résultat (mais peut être comme but ?) de réduire les recettes, par la réduction de taux d'imposition, partie visible et commentée) mais surtout par la réduction de l'assiette et par l'augmentation des dépenses fiscales (les niches).
L'assiette de taxation est réduite et le socle de base, les salaires, est toujours le même.
Forcément la pression fiscale sur les salaires va commencer à être insupportable. Évidemment.
Donc il est tabou, surtout dans les écoles d'économie, de parler de fiscalité sur le secteur financier, de réguler et d'interdire les pratiques nuisibles ...

Et le peuple, les classes moyennes, ne seront pas toujours dupes ... vaseline ou non dans le discours !

Et quand on va citer, dans quelques années, les auteurs qui se seront trompés , je pense Mme Cécile Philippe, que vous ferez partie du lot !

La revue de presse en fin de
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/noel-2013-appauvrissement-et-145425 est amusante.
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On peut être docteur es-sciences et écrire un tissu d'âneries en tournant autour du pot: ce sont de un à deux millions de fonctionnaires, assimilés et territoriaux, rattachés de toutes sortes et agents d'officines plus ou moins utiles, instituts, comités et autres commissions sans oublier les quasi-étatisées telles qu'EDF, SNCF et autres FT-Orange qui constituent le tonneau des danaïdes qui va entrainer notre nation à sa proche déchéance. Personne n'imagine qu'on puisse d'un seul coup d'un seul procéder à ce grand nettoyage, mais sur 5 à 6 ans à marche forcée avec une réelle volonté politique certainement. Chacun sait que certain résisteront en protestant de leur nécessité à œuvrer dans la fonction publique, hors c'est au peuple d'en juger et non à ses fonctionnaires.
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bravo et très bien dit ! si j' avais pu, je vous aurais bien mis 10 flèches vertes d' un coup !
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Dernier commentaire publié pour cet article
"L'instituteur gagne, peu, mais la société gagne bien plus que ce qu'elle dépense pour lui." Nous ne sommes plus au XIXè !! Nous avons atteint il y a longtemps déjà l'instruction de masse. La société ne gagne plus rien à l'instruction, elle évite de per  Lire la suite
Rüss65 - 26/12/2013 à 19:32 GMT
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