

Non seulement le Président Obama
refuse de joindre les mots « Islam » et « terrorisme »,
la Maison blanche refuse de laisser qui que ce soit d’autre le faire.
Dans une vidéo publiée ce matin
sur le site de la Maison blanche, les paroles du Président François Hollande
ont été censurées afin que soit retiré le passage suivant :
Le terrorisme islamiste est en Syrie
et en Irak. Il nous faut donc agir en Syrie et en Irak, et c’est ce que nous
faisons dans le cadre de la coalition.
Voici la vidéo censurée qui a
depuis été retirée du site de la Maison blanche :
Ainsi qu’une image de la transcription publiée sur le site, qui contient l’intégralité
du discours du Président Hollande.
Il est évident qu’Obama fasse
tout son possible pour éviter d’utiliser le terme « terrorisme islamiste »
si même le NY Post s’en rend compte. En novembre dernier, après les attaques
qui ont frappé Paris, l’éditorialiste Michael Goodwin a demandé la
résignation du président. Voici ce qu’il a écrit :
Le président Obama a passé ces
sept dernières années à tenter d’échapper au monde tel qu’il est aujourd’hui.
Il a utilisé son intellect et ses connaissances rhétoriques au service de l’échec.
Si les nuances étaient des bombes, l’Etat islamique aurait été détruit il y a
des années.
Il refuse encore de dire « terrorisme
islamiste », comme si le terme offensait les Musulmans pacifiques qui
composent la vaste majorité des victimes. Il rejette le mot « guerre »,
alors même que les djihadistes mènent
des attaques sanglantes contre des Américains et des innocents tout autour du
monde.
Après les attaques de San
Bernardino, en Californie, au mois de décembre dernier, j’ai souligné que le président Obama tentait de détourner le blâme de l'Islam
radical vers des problèmes liés au lieu de travail…
Selon le président Obama, il y aurait
diverses manières d’interpréter l’acte commis par les terroristes de San
Bernardino, qui a fait 14 morts et 17 blessés. Il a demandé aux Américains de
ne pas tirer de conclusions hâtives.
« Nous ne savons pas
encore, à l’heure actuelle, pourquoi ce terrible évènement s’est produit.
Nous savons que les deux
individus impliqués étaient armés et disposaient de davantage d’armes de
combat chez eux. Mais nous ne savons pas pourquoi ils ont commis cet acte.
…
Il est possible qu’il s’agisse
de terrorisme, mais nous ne le savons pas. Il est aussi possible qu’il s’agisse
d’un acte lié à des problèmes sur leur lieu de travail.
Nous ne savons pas pourquoi ils
ont agi. Et nous ne connaissons pas l’étendue de leurs plans. »
Êtes-vous sérieux, Monsieur le
Président ?
Comme je l’ai déjà expliqué,
leur intention était le Djihad,
et leur acte était prémédité. Les services de renseignements et le FBI le
savent.
Peut-être que si nous continuons
de nous cacher sous nos couvertures et de refuser de prononcer ces mots, nous
parviendrons à prétendre que la menace n’existe pas.