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Selon Investopedia, "le
risque désigne la possibilité d'avoir un rendement réel des
placements différent du rendement espéré. Le risque inclut la
possibilité de perdre une partie ou l’intégralité de l’investissement
original".
Cela résume tout. Le risque signifie que vous pourriez perdre une partie
ou l’intégralité de votre investissement. Normalement, les valorisations
tiennent compte du risque. Mais les risques suivants sont-ils bien évalués ?
UN MONDE TRÈS RISQUÉ
Guerres
- Corée du nord – Corée du sud – États-Unis – Japon –
Chine – Russie, guerre nucléaire ?
- Ukraine – États-Unis – Russie
- Syrie – Israël – États-Unis – ISIS – Al-Qaeda – Arabie
saoudite, Yemen – Iran, Irak etc.
- Chine – Inde – Pakistan – Afghanistan – États-Unis
- Plusieurs autres
Guerre civile et terrorisme
- Dans la plupart des pays, y compris les États-Unis et
l’Europe
Risques économiques
- Dette mondiale de 230 000 milliards $ -- qui ne
sera jamais remboursée, ni ne pourra être financée lorsque les taux se
normaliseront
- Passifs non capitalisés de 250 000 milliards $ --
ne seront jamais honorés
- Bilan des banques centrales à 20 000 milliards $ -
toutes insolvables
- Les États-Unis sont insolvables – ils s'appuient
sur un dollar surévalué et leur armée
- L’explosion de la dette de la Chine, de 2 000
milliards $ à 40 000 milliards $, depuis 2000 – une bulle massive
- La plupart des pays industrialisés et émergents
survivent grâce à l’assouplissement quantitatif (QE) – c’est
insoutenable
- Le système de papier-monnaie – les devises se dirigent
vers zéro
Risques financiers
- Marchés mondiaux des dérivés de 1,5 quadrillion
$ – ils imploseront tous lorsque les contreparties feront
défaut
- Système bancaire européen en faillite – ne survivra
probablement pas
- Système bancaire mondial sous effet de levier de 20 à 50
- Des bulles dans la plupart des classes d’actifs –
actions, obligations, immobilier
Risques politiques
- Le président des États-Unis est "canard
boiteux" – risque d’actions irrationnelles ou pas d’actions du
tout
- L’élite européenne – non élue et non redevable – détruit
l’Europe
- Tendance à la mondialisation et au socialisme – très
dangereux pour la stabilité mondiale
Cette liste des risques n’est certainement pas exhaustive.
Pour résumer en une phrase : Le monde fait face à des risques
de guerres (nucléaires) majeures, d’effondrement économique et financier,
ainsi qu’à des révoltes politiques et sociales. Si un seul de ces
risques venait à se réaliser, cela suffirait à changer le monde
pour longtemps. Nous vivons dans un monde complètement interconnecté, et
le danger réside dans l’effet domino, qui déclenchera un événement après
l’autre, jusqu’à ce que ces risques deviennent réalité.
Mais le monde se croit entièrement à l’abri des risques. Ces
risques ne sont pas intégrés dans la valorisation des marchés
financiers. S’ils l'étaient, nous n’aurions pas de tels sommets
historiques et de telles surévaluations dans les actions, obligations et
l’immobilier. Les banques centrales ont réussi leurs expériences pendant si
longtemps que les marchés ignorent totalement le risque. Il semble que
l’impression monétaire illimitée, l’expansion du crédit, la manipulation des
taux d’intérêt et la dévaluation des devises soient la solution durable pour
un monde vivant au-dessus de ses moyens. Mais, pour berner les gens, il faut
aussi manipuler l'information, et c’est là que les fake news
entrent en scène. Il faut constamment manipuler les données financières et
économiques, et changer la base des calculs.
UN NOUVEAU PARADIGME, OU LA PLUS GRANDE CRISE DE L’HISTOIRE ?
La plus grande crise de notre histoire approche à grand pas, et personne
ne s’en soucie outre mesure. Si les participants au marché assimilaient le
risque, ils se seraient déjà retranchés dans des bunkers (suisses,
de préférence). Mais au lieu de cela, ils continuent d’acheter
les actions surévaluées du secteur des technologies, de
l’immobilier, des crypto-devises et d’autres actifs, tous surévalués
massivement. Ils subiront bientôt le choc de leur vie.
Mais cette folie spéculative est souvent la norme à la fin d’une ère
de bulles. Tout juste avant le krach de 1929 et la dépression de 1930,
l’optimisme était à un sommet et les participants au marché, ainsi que les
politiciens, étaient certains qu’il s’agissait d’un nouveau paradigme qui
durerait pour toujours.
LES MARCHÉS DES DEVISES NOUS RÉVÈLENT LA VÉRITÉ
Tandis que la plupart des marchés financiers ne s'inquiètent pas du
risque, le marché des devises, lui, reflète vraiment la manière dont le
monde voit l’économie américaine, ses marchés et, aussi, sa situation
politique.
Il est très difficile de manipuler le FOREX. Avec un volume mondial
quotidien de plus de 5 000 milliards $, aucune banque centrale ne peut
faire bouger ce marché toute seule. Une manipulation concertée des banques
centrales a déjà fonctionné auparavant, mais la coopération est chose du
passé. Aujourd’hui, tous les pays souhaitent dévaluer leur devise. C’est
pourquoi nous voyons constamment des dévaluations compétitives, dans une
course vers le bas. Ces cent dernières années, toutes les devises ont perdu
95-97% de leur pouvoir d’achat. La descente finale vers zéro se fera
probablement dans les cinq à huit prochaines années. Cela représente, en
réalité, une perte de 100% à partir d’aujourd’hui.

La plupart des Américains ne se soucient pas de la valeur de leur monnaie.
Ils ne savent pas que, par exemple, s’ils avaient visité la Suisse en 1971,
ils auraient obtenu 4,3 francs suisses pour un dollar. Aujourd’hui, ils n’en
obtiennent que 0,95. Soit une perte de pouvoir d’achat par rapport
au franc suisse de 80% depuis que Nixon a mis fin à l'étalon-or. Les
mouvements des devises révèlent la (mauvaise) gestion économique d’un pays.
La perte constante de valeur du dollar par rapport à la plupart des autres
devises, ces dernières décennies, indique clairement que les États-Unis se
dirigent vers la faillite. Les jours du dollar en tant que devise
mondiale sont comptés. Le monde n’a pas besoin d’une devise de réserve, et
encore moins d’une devise en déclin chronique à cause d'une mauvaise gestion
économique. Les jours du pétrodollar arrivent à leur fin. La Chine et la
Russie surveillent cela de près.
Il y a très peu de respect en Europe ou en Asie pour la situation
politique actuelle des États-Unis. Encore moins pour leur situation
économique et leur devise. Juste après l’élection de Trump, le
dollar a réagi en direction opposée des marchés américains. Le dollar a
atteint un sommet en décembre 2016, et est maintenant en déclin par
rapport à toutes les devises. Par exemple, l’indice du dollar a décliné de
12% en 2017.
 
UNION EUROPÉENNE ET EURO : UNE EXPÉRIENCE RATÉE
L’euro a grimpé de 16%, par rapport au dollar, au cours des neuf
derniers mois. L’euro est la devise d’une expérience politique
ratée. L’idée d’une seule devise pour tous était vouée à l’échec, avant
même d’être lancée. Comment la Grèce ou le Portugal peuvent-ils
utiliser la même devise que l’Allemagne ? Les Allemands, si efficaces, avec
leur base industrielle forte, ont énormément bénéficié d’un euro
relativement faible, tandis que plusieurs pays
méditerranéens inefficaces se sont endettés et sont devenus moins
compétitifs, à cause d’une devise trop forte. Malgré les problèmes
dans la zone euro, l’euro a superformé le dollar en 2017, de 16%. Comme
nous savons, il n’existe pas de valeur absolue pour une devise. Elles sont
pratiquement toutes sans valeur, et sont uniquement adossées à de la
dette. Mais c’est un jeu relatif. Relativement, la devise de réserve
mondiale, le dollar, perd rapidement de la valeur par rapport à la
construction artificielle que l’on appelle euro. L’euro, bien que
condamné depuis plusieurs années, est en train remporter sa bataille contre
le dollar.
 
L’EMPIRE AMÉRICAIN S’EFFONDRE
Quels sont les avantages du dollar ? Les États-Unis sont le plus
grand empire financier au monde, et le dollar était désiré par la plupart des
personnes dans le monde pendant plusieurs décennies. Comme avec tous les
empires, la domination américaine est en train de s’effondrer, et le dollar
aussi. La force du dollar était basée sur le fait que les États-Unis étaient
la plus puissante nation industrielle au monde, avec peu de dettes et
un excédent de la balance des paiements. Mais cela a changé
progressivement, à partir du début des années 1960, alors que les États-Unis
ne pouvaient joindre les deux bouts. Depuis, la dette des États-Unis
a grimpé chaque année, pendant 56 ans. Les États-Unis ont enregistré un
déficit commercial chaque année, au cours des 45 dernières années. Comme
le dollar était attaqué au début des années 1970, Nixon prit la décision
fatale de ne plus adosser le dollar sur rien. Lorsque l'or, le 15
août, cessa d’être l'adossement du dollar et du système
monétaire mondial, peu de gens réalisèrent les effets désastreux que
cette décision allait avoir sur le monde. Depuis, la dette mondiale a
grimpé de façon exponentielle, et la plupart des devises ont décliné de
70-80% en termes réels.
LES RENDEMENTS DES PLACEMENTS AUX éTATS-UNIS SONT INSUFFISANTS
2017 est une année où plusieurs investisseurs américains ont perdu de
l’argent, ainsi que du pouvoir d’achat. Comment cela est-il possible,
alors que la plupart des investissements ont été forts, mesurés en dollars ?
Les Américains s’inquiètent rarement de ce qu’il arrive à leur devise,
puisqu’ils mesurent leur richesse en dollars. Mais sur la base du pouvoir
d’achat international, les investisseurs en dollar sont perdants en 2017. Le
graphique ci-dessous nous montre que le Dow Jones a décliné de 10%, en euros,
depuis mars 2017.
 
LA BULLE GONFLERA-T-ELLE ENCORE ?
Étant donné que nous en sommes à la fin d’un cycle majeur, les bulles ont
tendance à croître plus que nous ne l'aurions cru. C’est
pourquoi nous pourrions voir les actions boursières continuer à monter
pendant quelques mois, et les marchés de crédit continuer à ignorer le
risque. Mais très peu d’investisseurs se sont enrichis en conservant
leurs actions jusqu’à la toute fin d’un marché haussier majeur. Il
n’y a qu’à regarder le NASDAQ à la fin des années 1990. Il a été multiplié
par cinq entre 1996 et le début de 2001, et a ensuite perdu 80%. Plusieurs
actions sur le NASDAQ perdirent 100%. Entre 2009 et 2017, le NASDAQ a
encore été multiplié par cinq. La plupart des principales
valeurs du NASDAQ se négocient maintenant à des niveaux stratosphériques. Il
serait surprenant de voir une correction de seulement 80%, cette fois-ci. Il
est plus probable qu’elle soit de l’ordre de 90-95% dans les années à venir.
Quel que soit le catalyseur qui déclenchera la prochaine crise, nous ne le
saurons qu’après coup. Ce qui est certain est qu’il y en aura un. Quand,
évidemment, est une grande question. Est-ce que cette bulle prendra encore de
l’ampleur, ou bien commencera-t-elle à imploser cet automne ? Personne
ne connaît la réponse. Nous savons juste que faisons face à des risques sans
précédent. Ces risques sont aussi incommensurables.
La prochaine crise financière sera plus grave qu’en 2006-2009. Nous
savons aussi que les outils utilisés auparavant par les banques centrales ne
fonctionneront probablement plus. L’impression monétaire n’a plus d’effet
pour stimuler l’économie; elle ne fait que créer des bulles d’actifs. L’arme
des taux d’intérêt n’existe plus. En 2006, les taux d’intérêt à travers le
monde se situaient autour de 5-6%. Aujourd’hui, il y a plus de vingt pays
avec des taux négatifs, et les autres sont légèrement supérieurs à zéro. Cela
n’empêchera pas les banques centrales de se lancer dans une ronde
finale d’impression monétaire illimitée, menant à l’hyperinflation et au
dernier mouvement des devises vers zéro. La destruction d’actifs et de
richesse sera catastrophique. En termes réels, la plupart des actifs
déclineront de 75-99%.
La plupart des investisseurs n’écouteront pas cet avertissement et ne
sortiront pas des marchés avant d’avoir perdu presque tout leur argent. Même
pour ceux qui considèrent que ces prédictions comme alarmistes, ne serait-il
pas sage de se doter d’une forme d’assurance ? S’il y avait un risque élevé
d’incendie ou d’inondation, la plupart des gens assureraient leur maison, s’ils
le pouvaient. Alors, pourquoi si peu de gens s’assurent contre les risques
financiers ? Certainement parce qu’ils ne les voient pas.
ACHETEZ UNE ASSURANCE CONTRE LE RISQUE PENDANT QUE C’EST ENCORE
ABORDABLE
Même si les investisseurs ne voient aucun de ces risques se matérialiser,
cela ne vaudrait-il pas la peine, tout de même, de se doter d’une forme
d’assurance ? L’assurance financière conventionnelle ne fonctionnera pas, si
l’on regarde le risque systémique. Les puts, les swaps et
autres instruments dérivés ne paieront probablement pas, à cause des défauts
des contreparties. La meilleure assurance sont les actifs tangibles. Les
terres agricoles et les bâtiments ont survécu à la plupart des catastrophes,
à condition qu’ils n’aient pas été grevés. Le problème avec le marché
immobilier est que, dans la plupart des pays, il est énormément
surévalué.
Les meilleurs actifs tangibles sont l’or et l’argent physique, détenus
hors du système bancaire. Comme démontré dans mon article de la semaine dernière, l’or a repris sa
tendance haussière vers de nouveaux sommets, après une longue
correction. Même chose pour l’argent. L’argent a cassé sa tendance baissière
de cinq ans en 2016. Comme le démontre le graphique ci-dessous, l’argent est
sorti de sa correction d'un an et est maintenant prêt à grimper de manière
explosive.
 
Si les bulles continuent de grossir, le risque d'implosion augmentera
aussi. Le risque atteint des proportions énormes à l'échelle mondiale.
Si les marchés continuent de défier la réalité, il devient encore plus
essentiel de se procurer une assurance.
Pour les investisseurs qui ne détiennent pas encore de métaux
précieux, le moment est idéal pour acheter de l’or ou de l’argent physique.
Lorsque vous achetez une assurance, vous devez en avoir assez pour protéger
d’autres actifs et vivre confortablement de votre assurance. Je sais,
évidemment, que les investisseurs ne sont pas tous dans une position
confortable. Mais, que vous achetiez quelques onces ou quelques tonnes d’or,
il est absolument essentiel de se couvrir. Quel pourcentage des actifs
financiers devrait être alloué à l'or ou à l'argent ? Cela pourrait
être moins de 5% ou plus de 50%, selon la situation de l’investisseur.
Selon nous, 20-25% est un minimum.
Pour tous les investisseurs, détenir une couverture d’assurance sous la
forme d’or et d’argent, contre ce qui est sans doute la situation la plus
risquée de l’histoire, s’avérera une décision extrêmement sage.
Achat d’or avec Gold Broker
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