Pour le moment, tous ces sondages n’ont que peu de valeur car tant que l’ensemble des candidats ne sont pas désignés – et je pense évidemment à la primaire de la gauche –, la campagne officielle ne peut pas avoir lieu.
Fillon, pour l’instant, a intérêt à laisser passer le moment « primaire de gauche ». Ce qui est certain c’est que Macron est monté au cric comme étant la seule et véritable alternative de gauche, une gauche moderne… et réformée. On entend donc surtout les candidats hors PS pour le moment.
La patronne du Front national devance François Fillon dans les intentions de vote au premier tour de la présidentielle, selon un nouveau sondage. Pourtant, les prévisions demeurent favorables à ce dernier au second tour.
Le candidat de la droite François Fillon perd la pole position au profit de Marine Le Pen. La patronne du FN se retrouve pour la première fois en tête des intentions de vote au premier tour dans une enquête Ifop-Fiducial réalisée récemment pour Paris Match, iTélé et Sud-Radio.
Néanmoins, selon ce sondage, la femme politique sera largement battue par l’ancien Premier ministre au second tour. M. Fillon, qui a remporté la primaire en novembre dernier, recule de trois points en moyenne par rapport au sondage précédent, dans ce premier baromètre présidentiel de l’année.
Marine Le Pen est créditée de 26 % à 26,5 % des voix au premier tour en fonction du candidat qui sortira vainqueur de la primaire organisée à la fin du mois par le Parti socialiste et ses alliés.
François Fillon, qui était en tête dans l’enquête précédente, ne recueillerait de son côté que de 24 % à 25 % des suffrages. Il paie probablement ses hésitations sur sa réforme de la Sécurité sociale et peut-être aussi son relatif silence médiatique.
Marine Le Pen profite de ce trou d’air, estime Paris Match. L’ancien ministre de l’Économie Emmanuel Macron arrive troisième dans cette enquête, avec 17 % à 20 % des Français qui lui accorderaient leurs voix, son plus haut score à date.
Le second tour verrait François Fillon très large vainqueur de Marine Le Pen, avec 64 % contre 36 % des suffrages. L’enquête a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 1 860 personnes inscrites sur les listes électorales, elles-mêmes extraites d’un échantillon de 1 964 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogées par questionnaire auto-administré en ligne du 3 au 6 janvier, détaille l’AFP.