Voilà bien longtemps que
les mineurs ne cherchent plus des pépites d’or à la passoire. Aujourd’hui, l’or
est principalement extrait de la croûte terrestre, une particule
microscopique après l’autre.
On estime les quantités
d’or dans la croûte terrestre à seulement 11 parties par milliard ! Pour
récupérer une seule once d’or, de nombreuses tonnes de terres et de rocs
doivent être traitées.
Les sociétés minières
vendent de l’or non-affiné sous forme de barres appelées dorées. Les dorées
australiennes sont composées de 70 à 80% d’or et de 10 à 15% d’argent, et
sont majoritairement affinées par Perth Mint, qui est responsable de la plus
grosse raffinerie de l’hémisphère sud accréditée par le LBMA.
Chacune de ces barres
est soumise à un affinage au chlore, aussi appelé procédé Miller. Conçu par
Francis Boyer Miller pendant les années 1860, le procédé Miller implique le
traitement de barres au chlore gazeux afin que l’argent qu’elles contiennent
(comme une majorité des autres métaux) réagisse pour former du chlorure d’argent,
qui vient se déposer en surface. On obtient ainsi des barres d’or d’une
pureté de 99,5%, généralement refondues sous forme de lingots de 400 onces.
Le procédé Wohlwill est
utilisé pour affiner l’or davantage. Des barres d’or pur à 99,5% sont
trempées dans un bain d’acide chlorhydrique au travers duquel passe un
courant électrique. Les barres se dissolvent et se déposent en cathode sous
forme d’or pur à 99,99%.
Ces cathodes sont
ensuite fondues, et les granules qui en découlent se trouvent utilisées pour
mesurer le poids exact de l’or destiné à la fonte de barres
de 10 à 50 onces – qui sont vendues au détail.