La semaine qui vient de s’écouler n’a pas donné d’indications très
franches sur les marchés de l’or et de l’argent, ni sur les places
boursières. Prenons un peu de recul.
Il y a des semaines où l’indécision, l’incertitude politique et économique
s’expriment très clairement sur les marchés. Le cours de l’or, en dollars ou
en euros ; le cours de l’argent dans les deux monnaies ; le Cac40 ont passé 5
jours à osciller entre petite hausse et petite baisse. Pour Tradosaure notre
partenaire en analyse technique, l’or et l’argent sont posés sur un support
(qu’il désigne sous le vocable de Zone d’Accumulation Rationnelle). Impossible
de dire à la lecture des courbes court terme si la tendance sera haussière ou
baissière dans les jours qui viennent.
Que dit la moyenne mobile à 20 semaines ?
Rappel : l’objectif de cette note est de vous informer en aucun
cas de vous donner un « conseil d’investissement ». Rapprochez vous
de professionnels de la gestion de patrimoine si c’est votre objectif.
Alors, il faut prendre un peu de recul et regarder la moyenne mobile à 20
semaines. Et pour l’instant, elle est toujours ascendante pour le cours de l’or
en Euros ce qui ne remet donc pas en cause, selon
Tradosaure, la tendance de fond qui est haussière.
A noter dans la vidéo de notre partenaire ci-dessous, pour ceux qui
s’intéressent au Bitcoin, la poursuite de la remontée du cours de cette
cryptomonnaie. Quand on voit la courbe de l’évolution du cours, on est
presque surpris par la douceur de cette tendance à la hausse, le Bitcoin nous
avait plutôt habitués à des cassures brutales. Une preuve de
maturité pour cet actif ? Il faut raison garder quand même.
Côté marchés, la remontée du Cac40, saluée par la presse boursière,
de quasiment 15% au premier trimestre 2019 semble toutefois s’essouffler. En
tous les cas si on regarde la moyenne mobile 20 semaines puisqu’on note une
petite cassure.
La FED et la BCE relancent les marchés
A la bourse de New-York mais aussi dans les capitales européennes, on se
félicite des déclarations de Jérôme Powell, le patron de la FED qui a remis
« à plus tard » une augmentation des
taux. Déclaration du même genre pour Mario Draghi le président de la
Banque Centrale Européenne qui est prêt lui aussi à retarder l’augmentation
des taux européens.
Et même l’inversion des taux survenue en début de semaine dernière ne
semble pas faire vaciller l’optimisme des investisseurs. Un événement
annonciateur pourtant d’un risque de récession.
Les banques font face à des excédents de liquidités
On notera cette information étonnante de la part de la BCE qui pourrait
mettre en place des mesures pour réduire les pertes des banques obligées de
placer à taux négatifs leurs excédents de liquidités ! Une information
qui fera plaisir aux entrepreneurs ou aux particuliers qui n’arrivent pas à
emprunter auprès de leur banquier. Les banques préfèrent perdre de l’argent
en stockant leur liquidité plutôt que de financer l’économie. Et non ce n’est
pas un poisson d’Avril !
Le Brexit : c’est quoi cette marmelade ?
On rassure tout de suite les amateurs de marmelade d’orange, la ville de
Dundee en Ecosse (d’où est originaire la célèbre marmelade de Dundee) n’y est
pour rien dans cette histoire. On est plutôt dans une problématique
irlandaise et anglaise. Vous l’avez suivi en direct sur notre site, les votes
se succèdent au parlement britannique et on n’y comprend plus rien. L’Union
va-t-elle accorder un délai aux anglais pour qu’ils puissent organiser leur
sortie ? Les anglais veulent-ils toujours le Brexit ?
Et le 29 mai pour les élections européennes, des députés britanniques
seront-ils désignés ?
Dans les milieux économiques des deux côtés du Channel, on redoute surtout
un Brexit « sans accord », un No deal. Avec les anglais, tout est
possible. Même annuler le Brexit. Alors, wait and see.