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Cours Or & Argent

De la monnaie honnête entre des mains malhonnêtes

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Extrait des Archives : publié le 02 janvier 2013
2992 mots - Temps de lecture : 7 - 11 minutes
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L’Etre Humain est constamment à la recherche de moyens plus efficaces et plus rapides d’exécuter des tâches. Prenons par exemple la transmission d’un message à un public Américain mal informé. Si un profane désire en savoir plus sur la nature de la monnaie et du système bancaire, je lui conseillerais de lire l’ouvrage de Murray Rothbard Le gouvernement et la monnaie. De mon point de vue, ce grand classique de Rothbart a toujours été la meilleure introduction à ce sujet. Gary North a également écrit un essai intitulé Honest Money qui a beaucoup attiré mon attention non pas pour son raisonnement économique, mais pour les touches originales que j’ai pu y trouver. L’essai de North pourrait-il parler à plus de personnes que le livre de Rothbard ?


Je me dois de préciser ici que Honest Money est également appelé The Biblical Blueprint for Money and Banking et que chacun de ses chapitres commence par une référence à la Bible et aux éthiques Chrétiennes. En introduction de son ouvrage, North pose une question très importante :


Comment les violations des principes Bibliques par l’Occident ont-elles pu déboucher sur la crise de 2008 et ce qui en a découlé ? Il pose également une deuxième question : Que devrons-nous construire sur les ruines de notre système actuel après son effondrement ?


Pour tous ceux d’entre vous qui s’imaginent que la Bible s’oppose à l’utilisation d’une monnaie honnête, North apparaîtra comme un envoyé de Dieu. Même pour ceux qui s’opposent fermement à une vision religieuse du monde, son livre apporte des bases solides à l’histoire et à la théorie de la monnaie. L’excellente compréhension qu’a North du système monétaire et bancaire, ainsi que son style d’écriture très simple, rend son ouvrage très facile à lire. Son discours nous propulse au plus lointain de l’histoire de la monnaie, alors qu’elle était encore innocente et utilisée dans le seul but de faciliter les échanges et nous porte jusqu’à sa maturité corrompue et au service des élites assoiffées de pouvoir.


Son livre présente également des points clés à la fin de chaque chapitre qui résument les idées principales qui y sont développées. Ils sont selon moi indispensables. Et en plus de cela, le livre de North est assez court pour être lu d’une seule traite.


Les choix de Crusoé


North commence par faire mention de la plus grande star de l’analyse économique : Robinson Crusoé. Mais plutôt que d’utiliser le schéma d’étude habituel et de se pencher sur la manière dont Crusoé gère son temps, North dramatise quelque peu les choses en les présentant d’une manière appropriée aux yeux d’une personne venant d’échouer sur une île déserte. Voici ce qu’il écrit :


Disons que Crusoé puisse extraire une certaine quantité de biens du navire et qu’il ait pu fabriquer un radeau rudimentaire utilisable pour les transporter jusqu’au rivage. Le navire coule lentement et il doit agir vite. Une tempête se forme à l’horizon. Il ne peut donc pas tout récupérer. Que doit-il prendre en premier ? Qu’est-ce qui aura le plus de valeur à ses yeux ? Il prend bien évidemment sa décision en fonction de ce qu’il pense qui lui sera le plus utile sur l’île.


Pour lui, la valeur d’un outil n’a rien à voir avec l’argent qu’il a originellement coûté. Il pourrait avoir la possibilité de récupérer une horloge très chère ou un instrument de musique sophistiqué, mais il ne le ferait certainement pas. Il favoriserait certainement des couteaux solides, un miroir (pour lancer des signaux aux bateaux passant à l’horizon), un baril (pour collecter l’eau de pluie) et une douzaine d’autres outils qui pourraient faire une grande différence en matière de vie ou de mort.


En d’autres termes, toute valeur n’est que subjective. La valeur des objets qu’il choisit dépend complètement de ce qu’il pourra en tirer. Crusoé détermine combien de temps il lui reste avant que le navire coule, combien pèsent les objets qu’il a récupérés, quelle largeur fait son radeau, et regarde si la mer est agitée. Il sélectionne les biens à transporter sur la terre ferme en fonction de ces différents critères.


Les conditions sur l’île sont objectives et il en va de même pour les outils que contient le bateau, mais tous ces éléments sont évalués subjectivement par Crusoé. Il se pose la question de savoir quelle valeur pourra avoir un certain objet à ses yeux. Son point de vue est le seul déterminant de la valeur d’un objet.


North se demande ensuite ce qu’il en serait si Crusoé savait que le capitaine du bateau y avait caché un coffre rempli de pièces d’or. Retournerait-il dans la chambre du capitaine pour y chercher le coffre au trésor et l’embarquer sur son radeau ? A moins qu’il espère pouvoir être secouru bientôt, il ne le ferait pas. Des pièces d’or n’auraient aucune utilité à un homme perdu sur une île déserte.


Aux yeux de Crusoé, l’or n’est pas une forme de richesse. Il est lourd et il pourrait faire couler son radeau. Non seulement il l’aperçoit comme inutile mais le considère également comme passif.


Voici comment North présente à ses lecteurs la différence entre les notions de réalité objective et de préférences subjectives, et le fait que la monnaie n’apparaît au sein d’une société que dans un contexte social. Avec personne avec qui commercer, notre pauvre Crusoé n’en a nul besoin.


Qu’est-ce que la monnaie, et d’où vient-elle ?


Dans les articles suivants, North développe cette idée. La monnaie est un moyen d’échange universellement accepté. Elle n’était à l’origine pas imposée par les gouvernements, mais née d’une compétition entre un certain nombre de biens qui circulaient sur le marché en tant que moyen d’échange le plus largement accepté. Au fil des siècles, l’or et l’argent devinrent les monnaies les plus répandues.


Nous savons ce que de la monnaie vaut aujourd’hui parce que nous savons ce qu’elle permettait d’acheter hier et, pour cette raison, nous pensons qu’elle aura encore du pouvoir d’achat demain. Si nous remontons un peu plus loin dans le temps (en suivant l’argument de Mises présenté par Robert P. Murphy), nous pouvons utiliser le pouvoir d’achat passé de ce que nous appelons monnaie pour expliquer ce que nous en attendons. Si nous remontons assez loin dans le temps, nous en arrivons à un point où notre monnaie n’était pas encore utilisée comme moyen d’échange (et encore moins en tant que monnaie). Un jour, une première personne l’a acceptée comme moyen d’échange, à partir de quoi elle est devenue plus largement acceptée – non pas pour consommer mais pour commercer. Avant de devenir un moyen d’échange, cette monnaie était évaluée strictement pour son utilisation dans les échanges directs.


Une monnaie naît donc de son acceptation commune dans les échanges directs. Elle devient alors utilisée dans les échanges indirects avant de jouer le rôle d’un moyen d’échange largement puis universellement accepté.


Qu’en est-il de la masse monétaire ? Qui la détermine ?


Si une monnaie est saine, alors le marché contrôle la masse monétaire. Dans notre monde d’aujourd’hui, la masse monétaire est déterminée par un comité. De la même manière que nous ne voudrions pas qu’un comité fixe les prix pour nous, un comité ne devrait pas non plus contrôler la monnaie dans laquelle sont indiqués les prix.


Ceci soulève une autre question : Comment savoir que le comité en question prendra des décisions allant dans le sens des citoyens ? Comment pouvons-nous être certains qu’il ne jouera pas avec la masse monétaire pour rendre son propre nid économique plus confortable ?


Manipuler la masse monétaire était une tâche bien plus compliquée lorsque la monnaie était un métal précieux. Les fraudeurs trouvaient cependant toujours une manière de tricher. Le poids de la monnaie était habituellement bien moins élevé que celui du bien acheté et le vendeur pouvait ajuster les balances pour rendre la monnaie encore plus légère et le produit vendu plus lourd. North indique également ici que Dieu a délivré les Hommes du servage et a le pouvoir de les rendre à nouveau esclaves s’ils décident d’escroquer les autres sur le plan monétaire. Pour les Chrétiens, le système bancaire central est-il une manifestation du courroux de Dieu ? Que ce soit le cas ou non, notre arrangement avec la Fed est une forme d’esclavage.


L’ajustement frauduleux des balances était une tentative d’obtenir quelque chose contre rien du tout. Il en va de même pour la dévaluation de devises. La monnaie papier distribuée en tant que ‘reçus’ contre du métal précieux nous a permis d’entrer une nouvelle ère de pillage : ‘Une pièce contrefaite peut être pesée. Un morceau de papier ressemble à n’importe quel autre morceau de papier’. La plus grande fraude de toutes est la monnaie papier des gouvernements qui a proliféré de part et d’autre du monde depuis le 15 août 1971.


Un public complaisant


Et qu’en est-il du malheureux public ? Finira-t-il par se révolter ?


Cela n’arrive pas souvent. Le public décide qu’une monnaie papier est une monnaie et qu’une monnaie métal n’en est pas. Si du papier est accepté par le magasin d’en bas de la rue, alors quel est le problème ? Qui s’inquiète de savoir si les prix grimpent d’année en année ? Qu’est-ce qu’une inflation ‘soutenue’ des prix ? Nous nous en sortons tous de mieux en mieux, non ?


‘L’inflation ne peut faire de mal à personne’ est une idée fausse bien trop répandue dans les esprits des plus jeunes. L’inflation peut venir à bout de toute personne dont le salaire n’augmente pas dans le même sens que les prix, et quand je dis salaire, je veux dire salaire net.


L’inflation alimente les taux progressifs de l’impôt sur le revenu. Ce dernier est né en 1913 et était si peu élevé et applicable à des revenus si élevés que personne ne s’en inquiétait, de la même manière que personne ne s’inquiète aujourd’hui d’un faible taux d’inflation. A l’époque, une famille gagnait en moyenne 1000 dollars par an, et la taxe n’était applicable qu’aux revenus annuels de plus de 20.000 dollars et était de seulement 1%. Le très peu de gens qui gagnaient plus de 500.000 dollars par an payaient une taxe de 7%.


Mais une fois la loi mise en application, les politiciens en ont changé les règles. En 1916, alors que Woodrow Wilson hurlait à ses citoyens qu’il n’entrerait pas en guerre, l’impôt sur les revenus les plus élevé passa à 15%. L’année suivante, alors que Wilson envoyait ses hommes vers l’Europe, un impôt sur le revenu fut imposé à tous les salaires de plus de 2000 dollars et le taux d’imposition des salaires les plus élevés atteint 67%, puis 77% l’année suivante.


Voici quel était son plan : diminuer le niveau de revenu imposable et augmenter les impôts sur tous les revenus. Augmenter ensuite la masse monétaire afin que tout le monde ait un salaire de plus en plus élevé. Plus vous gagnez, plus le pourcentage que vous retient l’Etat est important. Comme l’a noté Rothbard :


Par chance, le nouveau système de Réserve Fédéral coïncida parfaitement avec l'éclatement de la première guerre mondiale en Europe et il est généralement considéré que c’est ce système même qui a permis aux Etats-Unis d’entrer en guerre et de financer à la fois l’effort de guerre et ses prêts aux nations étrangères. La Fed a doublé la masse monétaire des Etats-Unis durant la guerre, entraînant également un doublement des prix.


L’inflation n’est qu’un autre nom donné à la contrefaçon. Les contrefacteurs créent de la monnaie à partir de rien et la dépensent. Que le contrefacteur soit un individu ou un gouvernement, il a un objectif identique : obtenir quelque chose à partir de rien.


Le public n'a pas confiance en une monnaie contrefaite par un individu privé. Il a en revanche confiance en la monnaie contrefaite du gouvernement et il se passe généralement beaucoup de temps avant que cette confiance ne vienne à se tarir.


Quelle est la différence entre une monnaie contrefaite par un gouvernement et une monnaie contrefaite par un individu privé ? Il n’y en a aucune.


Il était une fois trois contrefacteurs


L’un des passages les plus mémorables de Honest Money est le conte des contrefacteurs. Contrefaire, c’est mal. C’est une ruse infligée aux autres. Il n’en est pas moins que la contrefaçon est considérée comme normale si elle est pratiquée à la vue de tous et par les bonnes personnes.


Dans le conte de North, trois contrefacteurs sont démasqués.


Le premier est un homme d’affaires qui possède une planche à billets et imprime 500 billets de 20 dollars qu’il dépense et les fait ainsi entrer dans le circuit monétaire.


Le second est un employé de l’atelier de frappe monétaire qui frappe un million de billets de 20 dollars que le gouvernement dépense et les fait entrer dans le circuit monétaire.


Le troisième est le directeur d’une banque de New York qui a prêté un milliard de dollars de monnaie à réserve fractionnaire à Pemex, une société pétrolière appartenant au gouvernement Mexicain. Pemex ne peut plus rembourser l’argent qui lui a été prêté en raison d’un effondrement du prix du pétrole.


Qu’arrive-t-il à ces trois hommes ?


L’homme d’affaires est arrêté pour contrefaçon et jeté en prison.


L’employé du gouvernement continue d’imprimer de la monnaie jusqu’à ses 65 ans, âge auquel il se retirera et obtiendra une pension mensuelle.


Le directeur de banque appelle la Fed qui ensuite appelle le gouvernement Mexicain pour lui demander d’émettre une obligation de 25 millions de dollars. La Fed crée ensuite 25 millions de dollars pour acheter cette obligation. Le gouvernement Mexicain envoie la monnaie à Pemex qui l’envoie ensuite à la banque de New York et satisfait son prêt. ‘Le directeur de la banque de New York est vu en héros par ses collègues, et obtient certainement un bonus de 100.000 dollars pour avoir brillamment reculé une crise bancaire de trois mois’.


Ces 25 millions de dollars se multiplient ensuite au travers du système bancaire de réserve fractionnaire, créant ainsi des millions de nouveaux dollars et une mini-vague d’inflation.


La compagnie d’assurance la plus puissante du monde


Pour connaître le succès, des contrefacteurs ont besoin d’être protégés. Les plus importants d’entre eux, c’est-à-dire les banques, ont obtenu la protection qu’elles recherchaient en 1913, à la naissance du système de Réserve Fédérale. Le rôle de la Fed a été discuté lors d’une réunion secrète entre les élites bancaires et un sénateur Américain à Jekyll Island, Georgie, en 1910. Durant des années, les défenseurs de la Fed ont non seulement nié l’existence de cette réunion mais également ri au nez de tous ceux qui leur ont apporté une preuve du contraire. En 2010, ces démentis étaient depuis longtemps oubliés lorsque les membres de la Fed se rendaient à Jekyll pour célébrer sa création.


La mission publique de la Fed était de prévenir les paniques bancaires, nom qui était autrefois donné aux récessions. Elle devait créer une devise élastique qui puisse parvenir à cela grâce à une gestion réfléchie de la masse monétaire.


Cette élasticité s’est cependant dirigée dans une seule direction, la banque ayant créé des centaines de milliards de dollars à partir de rien dès 1914. Sous son contrôle, l’économie a traversé 11 récessions en seulement un siècle, dont la plus longue jamais enregistrée : celle de 1929-1945.


Entre 1930 et 1933, 6000 banques ont fait faillite. Seule une d’entre elles était considérée comme une banque majeure : Bank of the United States. Contrairement aux autres grosses banques, elle n’était pas une banque ‘insider’ mais était principalement financée par des marchands Juifs. L’Etat de New York a fermé ses en 1930. Voici ce que North nous en dit :


L’un des principaux services que rend la Fed au gouvernement est la monétisation de sa dette. Quand le gouvernement ne peut pas augmenter les impôts sans éviter des manifestations, ni emprunter à des sources privées sans entraîner une hausse des taux d’intérêts, il appelle la Fed pour qu’elle puisse acheter sa dette à faible prix.


Le Trésor crée les certificats de dettes (elle les entre par ordinateur sous une catégorie intitulée ‘obligations’). La banque centrale les achète à son tour en entrant une somme par ordinateur sous la catégorie ‘monnaie’. Les données sont ensuite transférées d’un ordinateur à un autre.


Le gouvernement utilise la monnaie ainsi obtenue pour acheter ce qu’il désire (généralement des votes). Cette nouvelle monnaie est injectée dans l’économie. Si le système bancaire est un système de réserve fractionnaire, cette monnaie se multiplie de nombreuses fois. C’est là le processus de contrefaçon légale que nous appelons inflation.


La Fed n’achète pas les titres d’Etat directement. Il les achète à un groupe d’une vingtaine de banques et à un groupe de trading de New York qui lève des commissions sur ses opérations.


Question : Pourquoi la Fed n’achète-t-elle pas directement ces titres ? Réponse : Parce qu’elle ne permettrait pas à ces vint banques de générer des commissions.


Conclusion


Une monnaie honnête n'est pas nécessairement basée sur un étalon or ou argent. ‘Le seul standard qui importe est le standard non-fractionnaire, couplé à celui de la non-manipulation des bilans’.


Une monnaie honnête est produite par des gens honnêtes. Elle requiert un système législatif honnête et des gens disciplinés. Donnez aux gens ce qu’ils veulent, tant que ce qu’ils veulent est moral, non-frauduleux et non-coercitif.


Tant que la Fed existe, nous n’aurons pas de monnaie honnête. Le rôle de la Fed est de nourrir l’inflation au service de ses amis : les grosses banques et le gouvernement. Une monnaie honnête est un bien rare, et le cauchemar d’un inflationniste. Au vu de cela, nous ne devrions jamais remettre en question l’éducation gouvernementale. Aujourd’hui encore, beaucoup pensent que la Fed combat l’inflation et seuls très peu de gens savent pourquoi ce n'est pas le cas.


Ce que je suggère est que vous offriez à vos amis des copies des livres de Rothbart et North. Comme moi, ils pourraient finir par ouvrir les yeux.

 

 

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De nos jours, les gens seraient enclins à choisir de garder leur iPad sur l'île déserte.

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RalphZ - 02/01/2013 à 08:44 GMT
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