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Des voitures sans chauffeur dans trente villes américaines

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Publié le 20 mai 2015
1054 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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Le scepticisme dont sont victimes les voitures et camions sans chauffeur a tendance à m’amuser. Beaucoup pensent qu’ils sont en avance sur leur temps d’encore au moins dix ans. D’autres pensent que leur existence ne sera jamais qu’insignifiante.

Mon idée a toujours été et demeure que les véhicules sans chauffeurs seront très répandus avant la fin de la décennie.

Voyez cet extrait de l’article intitulé Self-Driving Cars Will Be in 30 U.S. Cities by the End of Next Year :

Des projets pilotes de voitures automatisées seront lancés au travers du Royaume-Uni et dans six à dix villes américaines d’ici la fin de l’année. Le premier aura lieu à Tampa, en Floride, dès la fin du printemps. L’année suivante, des programmes d’essai seront lancés dans douze à vingt villes américaines, ce qui signifie que des voitures sans chauffeur seront présentes sur les routes de près de trente villes américaines d’ici la fin 2016. Les essais seront effectués par Comet LLC, un cabinet de consultants qui se concentre sur la commercialisation de véhicules sans chauffeur.

« Nous nous intéressons aux universités, aux parcs d’attraction, aux aéroports, aux centres-villes – et à d’autres endroits similaires », a déclaré Corey Clothier, stratégiste en systèmes de transport automatisés et directeur de la firme, au New York Observer.

Il a expliqué que sa firme se concentre sur des zones semi-contrôlées, et que les voitures sans chauffeurs pourront avoir une multitude d’utilités, publiques comme privées. « Les véhicules, qui sont développés par Veeo Systems, peuvent être des biplaces aussi bien que des bus capables de transporter 70 personnes ». Dans certains endroits, les véhicules circuleront sur des voies réservées et pourront occasionnellement croiser le chemin d’autres véhicules et de piétons, alors que dans d’autres, leur circulation sera entièrement intégrée.

 

La mort des voitures ?

Si vous pensez qu’ils s’arrêteront aux campus d’universités, aux parcs d’attraction et aux aéroports, vous pensiez aussi certainement que les opérateurs de perforatrices ne disparaîtraient jamais, que les caméras à autofocus ne seraient jamais fiables, qu’internet ne prendrait jamais la place des agences de voyage, et que le digital ne remplacerait jamais le film.

Je n’irai pas jusqu’à dire que l’ère des voitures touche à sa fin, mais plutôt que nous entrons la fin de l’ère de la voiture personnelle pour des millions de conducteurs urbains.

N’oublions pas non plus la destruction éventuelle des emplois de transport long-courrier et de chauffeur de taxi.

Une question de période

J’ai entendu toutes sortes d’arguments impliquant de possibles poursuites judiciaires, embouteillages en centre-ville, intempéries, des erreurs informatiques, travaux sur les voies et autres changements temporaires de conditions de conduite, certains impliquant même le rôle des mères...

J’ignore tous ces arguments de la même manière que j’ai ignoré ceux qui voulaient que le digital ne remplacerait jamais le film. Le seul débat auquel je m’intéresse est celui de savoir combien de temps prendra la transition.

Les véhicules préprogrammés peuvent faire face à toutes sortes de situations, mieux encore que la plupart des automobilistes, et certainement mieux que ceux qui n’ont pas l’habitude de conduire sur de la neige ou du verglas. La question de fiabilité devrait être réglée par la loi, à l’avance. Une voiture munie d’un accès à internet est certes mieux capable de sélectionner des routes alternatives que des humains qui n’en disposeraient pas.

Si j’avais dit en 2006 que nous aurions d’ici dix ans des voitures sans chauffeur dans trente villes américaines, vous m’auriez pris pour un fou. Et voyez où nous en sommes. Les phases de test ne dureront pas bien longtemps. Les améliorations ne pourront se faire que dans un sens, et toujours plus rapidement.

Combien de temps faudra-t-il attendre entre la phase de test et la commercialisation des voitures sans chauffeur ? Dix ? Cinq ? Trois ? Les camions et taxis suivront-ils la tendance ? La mèneront-ils ?

Des prédictions confortables

J’estime qu’une majorité des emplois de transport long-courrier auront disparu d’ici dix ans. Je ne serais pas surpris de les voir disparaître sous cinq ou six ans. Ces secondes estimations impliqueraient une mise en place plus rapide d’infrastructures. Et si de nouvelles infrastructures n’étaient pas nécessaires, la transition pourrait être plus rapide encore.

Et les chauffeurs de taxi ? Qui en a besoin ? Ils auront disparu d’ici cinq ou six ans dans beaucoup de villes.

Coût et convenance

Je m’accrocherai à ma voiture, tout comme des millions d’autres. C’est pourquoi la mort des voitures personnelles n’arrivera pas aussi vite que celle des emplois de la route.

Et pourtant, les millions de baby-boomers qui commenceront à perdre la vue, à voir diminuer leur temps de réaction et à ne plus être capables de voir quoi que ce soit une fois la nuit tombée accueilleront à bras ouverts les taxis sans conducteur. Il en ira de même pour de nombreux conducteurs urbains qui ne quittent jamais la ville.

Les voitures coûtent cher. Mais la convenance qu’elles offrent est encore pour beaucoup supérieure au désavantage de leur coût.

C’est la question de coût et de convenance qui finira par sonner le glas des voitures personnelles.

La convenance est aussi à double tranchant. Combien de mères aimeraient ne plus avoir à emmener leurs enfants jouer au football ou prendre des leçons de musique plusieurs fois par semaine ?

Une demande refoulée en non-propriété

Les voitures ne disparaîtront pas comme ça. C’est la propriété, le nombre de voitures en circulation, et qui les conduira, qui est aujourd’hui remis en question.

Les économistes s’attendent à voir apparaître une demande refoulée en véhicules personnels de la part de la génération Y. Je perçois une demande refoulée de la part des baby-boomers de ne plus être propriétaires de voitures personnelles. La démographie, la technologie et les attitudes sociales changeantes suggèrent que j’aie raison.

Pour en savoir plus sur le sujet, voyez les liens suivants :

 

L’heure de gloire des voitures personnelles touche à sa fin. Et les emplois de chauffeur seront les premiers à disparaître.

 

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Réflexions sur de débat de l’inflation /déflation/stagnation et autres remarques sur l’or, l’argent, les monnaies, les taux d’intérêts et les politiques monétaires affectant les marchés mondiaux.
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