Les Américains se contrefichent royalement de savoir si les petits
Vénézuéliens mangent à leur faim ou pas. Ce qui importe aux Américains, c’est
évidemment le pétrole du Venezuela qui est un pétrole que les Etats-Unis
considèrent comme étant dans leur zone naturelle d’influence puisqu’il s’agit
de l’Amérique du Sud.
Ne nous y trompons-pas, ce qu’il se passe à Caracas, n’est aucunement
humanitaire ou parce qu’il faudrait aider un pauvre peuple sous le joug d’un
terrible dictateur à retrouver sa liberté. Ça, c’est la propagande que l’on
sert aux opinions publiques occidentales.
Il faut apporter la démocratie n’est ce pas… comme en Irak, ou en Syrie…
on voit bien le carnage démocratique…
Non, la triste vérité c’est que nous nous battons pour voler le pétrole du
Venezuela.
Pourquoi?
Parce que nos économies ne fonctionnent qu’avec beaucoup de pétrole pas
cher… et que nous manquons de pétrole pas cher. Alors il faut le voler, ce
qui tombe bien puisque nous avons les plus grosses armées…
Si la France est retournée dans l’OTAN et s’est réalignée sur les
Etats-Unis comme jamais depuis plus de 10 ans maintenant c’est pour que nous
puissions nous aussi avoir notre part de butin. Ce n’est pas uniquement parce
que Sarko ou Hollande auraient été des « young leaders » ou des
pro-américains atlantistes… ll y a aussi d’autres raisons derrière dont il
est d’usage de ne pas parler… Oup’s, ma langue a fourché !!
Pour aller plus loin, vous pouvez lire ou relire cet article sur « comprendre les guerres pour
l’énergie » ici ou encore cet article intitulé « Venezuela un autre conflit pour l’énergie » du 6
février 2019 ici.
Washington: un scénario militaire au Venezuela «sérieusement
considéré»
Se disant «à court d’instruments diplomatiques», l’administration américaine
se dit prête à mettre en application un scénario militaire pour régler la
question vénézuélienne, selon un responsable de haut rang.
Les États-Unis considèrent véritablement la possibilité d’un scénario
militaire au Venezuela, a déclaré aux journalistes samedi un haut
fonctionnaire de l’administration américaine.
«Certes, personne ne souhaiterait le voir mais cette option est
sérieusement considérée», a-t-il indiqué.
Les États-Unis s’en tiendront au principe d’imprévisibilité dans leur
politique à l’égard du Venezuela, a encore déclaré le responsable.
«Nous évitons toute sorte de délais. Nous avons agi très stratégiquement.
[…] Un élément d’imprévisibilité était au centre de nos actions ces deux
derniers mois. Et nous continuerons de surprendre, en progressant», a-t-il
précisé, répondant à la question de savoir à quel moment les autorités
américaines jugeront que les moyens économiques sont épuisés et qu’il est
possible de passer à la variante militaire.
Car le responsable venait en effet d’annoncer que les États-Unis étaient à
court d’instruments diplomatiques et qu’il ne restait que les sanctions
économiques et un scénario militaire.
Plus d’une cinquantaine de pays, les États-Unis en tête, ont reconnu Juan
Guaido, président du Parlement qui s’était autoproclamé Président du
Venezuela par intérim le 23 janvier 2019, comme le chef de l’État légitime.
Le Président réélu Nicolas Maduro, quant à lui, dénonce une tentative de coup
d’État orchestrée par l’opposition avec le soutien de Washington. La Russie, la
Chine et plusieurs autres pays ont apporté leur soutien à M.Maduro comme
Président légitime.
Source Agence russe Sputnik.com ici