Les vrais chiffres de l’immobilier par la Banque de France, cela donne les
éléments suivants:
Le montant moyen d’un prêt immobilier : 170 200€
Durée moyenne du Crédit : 19.9 ans.
Taux d’effort moyen du crédit : 30.1%
Taux d’endettement sur revenu : 5.2 années
Ratio entre le montant du prêt et la valeur du bien : 87.3%.
En 2007 juste avant la crise mondiale des subprimes, le taux d’endettement
sur revenu était de 4 années là où nous sommes à 5.2 années.
Nous avons dépassé les records des années 2007 et 2008 comme le fait
remarquer la Banque de France.
« Dans un environnement de taux d’intérêt durablement bas, le marché
de l’immobilier résidentiel a été très dynamique en 2018. L’encours a franchi
la barre des 1 000 milliards d’euros en fin d’année.
Les caractéristiques structurelles du marché français limitent le risque
de crédit (prépondérance des taux fixes et des sûretés). Les critères
d’octroi des crédits se sont néanmoins progressivement assouplis et
retrouvent parfois les niveaux observés en 2007 2008. Cela contribue à la
dynamique des crédits et à une hausse des prix plus rapide que celle des
revenus des ménages. Cet assouplissement touche l’ensemble des emprunteurs.
Cependant, compte tenu de la part, dans la production, des emprunteurs déjà
propriétaires disposant de revenus et d’une surface financière plus
importante, les risques semblent contenus comme en témoigne la faible
sinistralité des crédits.
Cet assouplissement et la dynamique de l’endettement des ménages posent
des questions sur la soutenabilité de ces évolutions. Dans ce contexte,
l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution et la Banque de France
restent particulièrement vigilantes quant à l’évolution des risques liés au
financement du marché de l’immobilier résidentiel ».
Question de soutenabilité…
Le marché immobilier est devenu cher, très cher, notamment dans les
grandes villes où le mètre carré s’échange à prix d’or.
Faut-il avoir peur d’une correction importante sur la marché immobilier
Français ?
Peu probable tant que les taux d’emprunt restent aussi faibles puisqu’ils
permettent de solvabiliser le plus grand nombre de locataires.
L’immobilier devrait donc continuer à bien se porter dans les mois
qui viennent.
Source Banque de France ici