L'or au sommet en
dollars, mais sous le niveau de clôture de vendredi dernier en euros
21/08/2012 : Les cours de
l’or en dollars ont grimpé mardi matin vers leur niveau le
plus haut de ce mois-ci, atteignant les 1 626 dollars l’once.
Le cours
de l’argent sur le marché de gros a atteint son niveau le
plus haut sur deux mois à 29,09 dollars l’once mardi matin
à Londres, soit une augmentation de 3,5% sur le cours de clôture
de la semaine passée.
« Ceci rend la position
[de l’argent-métal]
haussière », annonce la dernière analyse technique de la
banque de métaux précieux Scotia Mocatta.
« Il y avait de
l’encombrement dans la zone des 28,00 dollars et cela devrait fournir
un support, avec le nouvel objectif à 29,90 dollars, le niveau haut de
juin. »
Les actions et les
commodités se sont tradées plus haut,
alors que les bons des gouvernements des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de
l’Allemagne ont vu leur prix chuter.
Les cours de l’or en
euros ont baissé, à 42 069 euros le kilo (1 308 euros
l’once), juste sous le niveau de clôture de la semaine
passée, au moment où l’euro accumulait ses gains contre
le dollar pour dépasser 1,24 dollars.
« Une devise ne peut
être stable que si son existence future ne fait aucun doute »,
affirme le membre du conseil exécutif de la Banque centrale
européenne Joerg Asmussen, cité
aujourd’hui par le Frankfurter Rundschau
en Allemagne.
« Nous opérons
dans le cadre de notre mandat, dont l’objectif principal est de
garantir la stabilité des prix sur le moyen terme dans
l’entière zone euro. »
Soutenant les récents
commentaires du président de la BCE Mario Draghi,
Asmussen ajoute qu’un nouveau programme pour
l’achat de bons des gouvernements de la zone euro sera « mieux
conçu » que les précédentes interventions de la
banque centrale des 17 nations.
« Le choix des mots
[d’Asmussen] est crucial », affirme
Ambrose Evans-Pritchard du Daily
Telegraph, ajoutant qu’il peut « confirmer des
rapports » du Der
Spiegel allemand que le personnel de la BCE étudie des
projets pour limiter les rendements des bons souverains de l’Italie et
de l’Espagne.
« Si l’on peut
montrer que la BCE agit pour éviter la rupture [de la zone euro],
connue comme le « risque de convertibilité »,
l’achat des bons ne sera plus considéré comme un
sauvetage pour l’Italie et l’Espagne. »
L’Espagne a mis aux
enchères avec succès mardi 4,5 milliards d’euros de
dettes sur 12 et 18 mois, à des coûts d’emprunt plus bas
que ceux des enchères similaires du mois dernier.
Ailleurs en Europe,
Jean-Claude Juncker, qui dirige l’Eurogroupe
des ministres des finances de la zone euro, devrait visiter Athènes
demain pour discuter de la requête de la Grèce concernant une
extension de leur programme d’austérité.
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