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L’économie mondiale pourrait s’effondrer à tout moment

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Publié le 08 avril 2018
687 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
( 3 votes, 4,3/5 ) , 7 commentaires
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24hGold - L’économie mondiale ...

Bien évidemment, l’économie mondiale peut s’effondrer à tout moment. Pourtant, ce n’est qu’une face du problème. Elle peut aussi durer encore très longtemps.

Pourquoi ? Parce que nous sommes dans un système complexe où les interconnexions et les intérêts croisés sont tellement imbriqués et enchevêtrés qu’en réalité, la principale raison à la résistance que le système a su démontrer c’est que malgré les désaccords, malgré les tensions géopolitiques, malgré les conflits d’ego ou les guerres pour le leadership mondial, tous les grands acteurs ont toujours eu intérêt à ce que le système dure et perdure encore un peu plus.

L’effondrement du système peut être très rapide et violent si le consensus entre les grandes nations se déchire.

C’est pour cette raison que les marchés sont très nerveux à l’idée d’une commerciale entre la Chine et les États-Unis.

De plus en plus de signes indiquent que la croissance économique mondiale a probablement déjà atteint son apogée. On ne peut donc s’attendre qu’à une aggravation, affirment les experts de Saxo Bank.

« Fin 2017 est apparu le concept de «croissance mondiale synchronisée/stimulation économique». Un trimestre plus tard, les analystes commencent à comprendre qu’il n’y a pas de croissance mondiale synchronisée », indique le pronostic. On le voit à l’exemple des économies de la Chine, ainsi que des USA et de l’UE, écrit mardi 3 avril le site d’information Gazeta.ru.

Le secteur le plus vulnérable de l’économie chinoise est l’immobilier. Ces dernières années, il a pu enregistrer une croissance grâce aux emprunts excessifs subventionnés par l’État. Aujourd’hui, les prix des logements en Chine dépendent aux trois quarts de l’accessibilité des crédits, et le financement du secteur par les crédits de l’État se réduit.
Il sera difficile pour la Chine de réduire les prix de l’immobilier tout en évitant l’effondrement du marché, qui pourrait affaiblir tout le système bancaire et financier.

Les perspectives économiques de l’autre côté de la planète ne sont pas non plus réjouissantes. La probabilité que la réforme fiscale du président américain Donald Trump conduise à une croissance économique considérable est faible, indiquent les experts de Saxo Bank.

Le seul espoir repose sur une croissance rapide de la productivité, ce qui est peu probable pour des raisons objectives. De nombreux facteurs clés — l’affaiblissement du soutien au crédit, la hausse plus faible mais pas encore négative de crédits commerciaux et industriels et l’aplatissement de la courbe de rentabilité — témoignent que les USA sont proches de la fin d’un cycle économique, résument les experts.
Mais la surprise la plus désagréable, selon les analystes, vient de la zone euro. Les dernières informations d’IHS Markit et de la Commission européenne indiquent de toute évidence que le rythme de la croissance économique s’est stabilisé.

« La zone euro continue de dépendre fortement des exportations, tandis que le niveau de la demande y reste trop bas. La crise dans la zone euro est loin d’être terminée : l’analyse de la balance commerciale de l’Espagne et de l’Italie révèle manifestement que l’amélioration provient essentiellement d’une demande plus élevée en dehors de la zone euro et d’un affaiblissement monétaire », estiment les experts de Saxo Bank.

Une grande partie de ces nouvelles prévisions est consacrée au problème du protectionnisme. En mars, l’Indice de risque géopolitique de Saxo Bank a atteint son maximum mensuel depuis 2003, quand la guerre en Irak a commencé.

Par ailleurs, les experts reconnaissent que les mesures protectionnistes réellement capables de faire enrager Pékin ne sont pas encore adoptées par les États-Unis. De son côté, la Chine ne souhaite pas non plus une guerre commerciale. Le président chinois Xi Jinping a renforcé son pouvoir mais il a besoin d’une croissance économique dans son pays.
La partie finale de ces prévisions indique qu’il devient de plus en plus difficile pour les banques centrales des pays développés de contrôler la situation sur fond de ralentissement de la croissance dans les principaux pays du monde. Tout bouleversement paraissant insignifiant sur le marché pourrait provoquer l’effondrement de la conjoncture boursière.

Les opinions exprimées dans ce contenu n’engagent que la responsabilité de l’auteur de l’article repris d’un média russe et traduit dans son intégralité en français.

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Charles Sannat est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires Il a exercé les fonction de directeur des études économiques de la société Aucoffre.com de 2012 à 2015, et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». Il a fondé en Septembre 2015 le site Insolentiae.com et se consacre depuis pleinement à ce nouveau projet éditorial.
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"tous les grands acteurs ont toujours eu intérêt à ce que le système dure et perdure encore un peu plus."
Ce qui me renvoie au film "La bataille des Ardennes" (1965). A la fin du film, lorsque les blindés Allemands sont engagés par les blindés US, il y a un dialogue surréaliste entre le colonel Allemand et son chauffeur personnel:
"- Mon colonel, vous croyez qu'on va gagner la guerre?
- Depuis qu'on a perdu à Stalingrad, tout le monde sait que c'est impossible!
- Mais alors, mon colonel, pourquoi est-ce qu'on continue à se battre??
- Pour que la guerre continue!"
Dialogue impossible en vrai (!), mais le réalisateur fait passer son message aux spectateurs! On se bat pour que le système continue, peu importe les pertes.
Eh ben yapa photo, les Merkel, Macron, Draghi et consort continuent à fond la caisse dans leur politique de dissolution des nations sans se soucier des dégâts collatéraux.
Comme dirait H16: "this will not end well!"
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C'est la formule toute trouvée de MLP d' "Attalisme", dissolution, dérégulation, nomadisme.
Macron fait par le "philosophe Attali la promotion du style de vie des roms qui nous envahissent. Ceux qui vivent de rien.
Et bien les français vont pouvoir aller travailler en Roumanie !!!
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Encore une fois, comme en 1939, comme en 1914, tout repose sur le psychisme d'un ou 2 dirigeants des pays principaux. Hitler, Staline, Chamberlain, Daladier, Roosevelt en 39... Le Kayser, Nicolas 2, l'empereur François Joseph, Asquit, Poincaré et Viviani. L'économie passe au second plan. Tout devient un problème d'ego, de lâcheté, de rancœur, de volonté de puissance d'un homme au sommet ou de mollesse en face.
Eugénie de Montijo , poussée par le Maréchal Cousin-Montauban, comte de Palikao, manipulé par Bismarck et sa dépêche d'Ems, poussa Napoléon III très affaibli à déclencher une guerre qu'il ne souhaitait pas.
Qu'y a-t-il exactement dans le crâne de Trump, de Poutine, d'Angela, de Macron, d'Erdogan ? Manarf !
Quelques étincelles, quelques mots mal traduits, un coup de feu, et c'est l'explosion...
Pourquoi en 1939, n'avons nous pas attaqué Hitler qui envahissait la Pologne et qui aurait stoppé net son offensive ?
Gamelin malade neurologique, Daladier talonné par Reynaud et effrayé par sa guerre de 14, et ce fut la catastrophe...
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@ Monrose
Absolument, mais on avait aussi la ligne Maginot et aller au secours de la Pologne aurait été un déni à 20 ans de politique militaire basée sur "on se planque derrière nos fortins, d'ailleurs on les a construits pour ça!"
On connait la suite!
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France et Angleterre ont déclaré la guerre lorsque l'Allemagne a envahi la Pologne.
C'est en 1936 lorsque Adolf a remilitarisé la Rhénanie que la France aurait du intervenir. Hitler n'était pas prêt a engager un conflit et il aurait retiré ses troupes rapidement.... et ça l'aurait calmé un petit moment
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Tsss. Il savait toutes les multinationales US derrière lui et se sentait fort !
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Quand on regarde le JT de Sannat n°25 et les différentes analyses des experts (en chiffre et graphiques svp), il n' y pas loin à attendre un crash relativement rapidement, vu les emprunts que les banques européennes sont obligées de contracter par la Bce chaque semaine pour éviter la faillite, 700 milliards la semaine du 30 mars.
L'écart ne cesse de croître et on n'est bien près d'une rupture qui peut venir de n'importe où comme la Banko Popular italienne et les références au spread de 10 ans vers 2 ans qui convergent vers le bas.
Au niveau des troubles extérieurs, la Syrie semble un terrain propice à une conflagration grave, vu les déclarations de Trump qui affirme et d'une, que les militaires us doivent quitter la Syrie alors que leurs contingents se renforcent et de l'autre, sa mise en garde sur une attaque chimique suspecte par Damas dans la Ghouta (Douma).
Alors dans ce contexte, un étincelle et .... demain ne sera plus pareil.
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Tsss. Il savait toutes les multinationales US derrière lui et se sentait fort ! Lire la suite
Pâris - 09/04/2018 à 19:54 GMT
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