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Cours Or & Argent

L’implosion des produits dérivés de la dette est proche

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Publié le 30 juin 2016
433 mots - Temps de lecture : 1 - 1 minutes
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La prochaine crise a commencé.

Brexit, ou la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, a marqué l’évènement Bear Sterns de la nouvelle crise : une situation inattendue que les banques centrales feront tout pour balayer sous le tapis.

Qu’elles y parviennent ou non est une autre question. Mais ce qui a commencé ne pourra pas être défait.

Pendant sept ans, les banques centrales ont maintenu l’illusion que tout allait bien. Le niveau d’endettement global a explosé pour atteindre de nouveaux records, et la bulle sur les obligations s’élève désormais à 100 trillions de dollars.

Ajoutons à cela le fait que plus de 10 trillions de dollars d’obligations portent des intérêts négatifs en termes nominaux. A l’échelle globale, les rendements des obligations atteignent des niveaux que nous n’avions plus vus depuis l’âge de bronze.

Brexit n’est qu’un premier coup porté au château de cartes. Il ne sera pas le dernier. L’Espagne, l’Italie et les autres pays problématiques de l’Union européenne négocieront bientôt eux-aussi leur niveau d’endettement avec l’Union européenne.

Et à ce moment-là, la partie sera terminée.

A l’échelle globale, plus de 500 trillions de dollars de produits dérivés sont liés aux rendements des obligations.

C’est la raison pour laquelle toutes les décisions prises par les banques centrales depuis 2009 ont visé à contourner une restructuration de la dette et des défauts sur les marchés des obligations. Pourquoi la Grèce, un pays qui représente moins de 2% du PIB de l’Union européenne, devrait-elle continuer de recevoir des plans de sauvetages plutôt que de simplement faire défaut de sa dette ?

LES PRODUITS DERIVES.

Maintenant que Brexit est passé, la restructuration va pouvoir commencer. L’Union européenne a jusqu’alors pu menacer d’Armageddon financier les pays à problèmes qui cherchaient à quitter l’Union ou voir leur dette annulée.

Mais ce n’est plus le cas. Le Royaume-Uni a annoncé sa sortie, et aucun Armageddon n’a eu lieu. L’Espagne, l’Italie et les autres nations membres commenceront bientôt elles-aussi à parler de quitter l’Union européenne si leur dette n’est pas annulée ou restructurée.

Et les marchés des produits dérivés le savent. C’est pourquoi Deutsche Bank, qui possède les plus gros bilans de produits dérivés au monde, est sur le point d’enregistrer la fin d’une formation en tête épaules qui dure depuis vingt ans.

C’est aussi pourquoi les financiers en général (les firmes qui possèdent le plus de produits dérivés), sont sortis de leur tendance de marché haussier qui durait depuis 2009.

Une fois de plus, la nouvelle crise est arrivée. Il est temps de vous préparer. Brexit est le nouveau Bear Sterns. N’attendez pas qu’un nouveau moment Lehman se présente.

 

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