L’intelligence Artificielle, vraiment au secours de la santé ?

L’intelligence Artificielle, vraiment au secours de la santé ? La pénétration de l’Intelligence Artificielle dans le secteur de la médecine et de la santé n’est pas du tout une vue de l’esprit. C’est bien une réalité et qui progresse chaque jour. C’est vrai que les applications sont très nombreuses et très variées et explosent depuis quelques années (en particulier depuis 2012). Aujourd’hui l’intelligence artificielle vient en aide aux médecins dans les diagnostics des pathologies. C’est surtout dans les domaines de la radiologie, de la dermatologie ou de l’ophtalmologie que les progrès et le développement de l’IA sont les plus spectaculaires. Une IA « apprenante » qui utilise donc des masses de données pour permettre un degré de précision de plus en plus important. Le gain est aussi important dans le domaine de la prévention qui pourrait même poser des problèmes au domaine pharmaceutique, qui pourrait être dépassé par ces avancées. Le dépistage précoce pourra éviter d’utiliser certains traitements. Mais ce secteur n’est pas vraiment en reste puisque l’IA eut aussi permettre d’effectuer une prescription bien plus précise et ciblée.

Bon, dans ce monde merveilleux et passionnant ou s’unissent chercheurs, médecins et Intelligence Artificielle, il y a bien quelques bémols. Parce que la nourriture de l’IA reste la donnée personnelle. La donnée de santé en particulier qui risque d’empiéter de plus en plus sur la vie privée. Tout le monde n’a sans doute pas envie de transmettre toutes ses données mais il y a une autre point délicat. Cette quête de la connaissance passera par l’exploitation de ces données mais comment sont et seront-elles collectées. En clair, va-t-on nous demander notre avis ? Malheureusement, et comme toujours, éthique, débat de société et recherche ne sont pas toujours connectés ! Comment sont collectées et aussi exploitées ces données par des algorithmes de plus en plus complexes reste une vraie interrogation. D’autant que cette IA « apprenante » a aussi ses limites parfois mal cernées. Il suffit de se rappeler de TAY, l’IA de Microsoft devenue raciste en peu de temps parce que nourrie (par des petits malins, certes) de données de ce type… Il y a encore un peu de travail c’est certain !

Il n’est pas trop tard…Mais presque !

Sylvain DEVAUX

Rédacteur en chef

« L’homme a la possibilité non seulement de penser, mais encore de savoir qu’il pense ! C’est ce qui le distinguera toujours du robot le plus perfectionné ».

Jean Delumeau

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