Une vague de crainte et de doute
est aujourd’hui répandue par les médias grand public et les membres de l’établissement
tout autour du monde. Leur objectif est de maintenir en place le statu quo,
quel qu’en soit le coût pour la liberté ou la prospérité économique. Les
élites craignent la volonté du peuple britannique et son désir de marcher
seul une fois de plus. Ce dont je parle ici, c’est bien évidemment de ce qu’on
appelle le vote « Brexit », qui se profile rapidement à l’horizon.
Aux yeux de l’établissement, la
vague de nationalisme qui se répand aujourd’hui au Royaume-Uni et aux
Etats-Unis représente un grand danger. Bon nombre de ses plans minutieusement
pensés se trouvent brisés, par une force qu’il ne pensait jamais voir prendre
le temps de se lever pour s’opposer à son grand seigneur : les masses.
Le fait est que les gens en ont
assez. Ils sont fatigués de voir leurs emplois exportés, et ils en ont assez
d’imaginer un avenir qui offre à leur enfant un niveau de vie en déclin. Ils
sont simplement fatigués du système corrompu qui les entoure.
Mais il n’y a pas que les
masses. Ce qui a choqué davantage les élites est l’annonce qui vient tout
juste d’être rendue publique. Un groupe de plus de 300 directeurs de sociétés britanniques a pris la défense
d’une sortie de l’Union européenne.
Voilà de quoi faire trembler les
élites. Le Royaume-Uni est la cinquième plus grosse économie du monde, et est
encore en croissance. Il se peut qu’il surpasse bientôt l’Allemagne, comme le
pensent de nombreux analystes.
Une sortie de l’Union
représenterait une régression majeure pour les projets de l’établissement, et
pourrait pousser d’autres pays à quitter l’Union à leur tour pour
potentiellement la détruire en seulement quelques années.
Voilà qui a mené certains
politiciens comme David Cameron et Barack Obama à se présenter sur le devant
de la scène pour expliquer qu’une sortie mènerait à la destruction de l’économie
britannique, voire à une troisième guerre mondiale à mesure que l’Europe se
désunirait à nouveau.
Cette rhétorique n’est rien de
plus qu’un appel aux émotions primales des gens, et n’est pas basée sur la
réalité. En effet, comme les chefs d’entreprise qui soutiennent la séparation
du Royaume-Uni avec l’Union européenne le pensent, une sortie ferait croître
l’économie de leur pays, puisqu’elle le débarrasserait du poids mort des pays
européens les moins puissants.
Une sortie n’est pas
nécessairement une mauvaise chose. Elle ne devrait pas faire peur. A dire
vrai, elle serait hautement favorable à ceux qui soutiennent la liberté tout autour
du monde.
La volonté du peuple prendra le
dessus, et le marché libre se libèrera de ses chaines. L’élite perd sa
mainmise sur les masses, mais le combat est loin d’être terminé. Battez-vous,
amoureux de la liberté – que le combat fasse rage !