Faiblesse des rendements, nouvelle fiscalité… Tout est fait pour inciter
les épargnants à se détourner des actifs “classiques” pour les orienter vers
d’autres formes de placements, notamment le financement participatif pour les
entreprises. Pourquoi pas ? A condition d’équilibrer dynamisme et sécurité !
L’investissement immobilier à un tournant… capital
La transformation de l’impôt sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune
immobilière (IFI) concernera les propriétaires d’un patrimoine immobilier net
supérieur à 1,3 millions d’euros, avec le maintien de l’abattement de 30 %
sur la résidence principale.
Les contribuables assujettis à l’ISF peuvent y trouver leur compte, à
condition de détenir des placements autres que du patrimoine immobilier. Sans
compter qu’avec la hausse des prix, la pierre n’est n’est plus un placement
vraiment rentable. A Bordeaux, il faut attendre près de 10 ans pour qu’un bien le devienne !
Idem pour les contrats d’assurance-vie (supérieurs à 150 000€ d’encours),
les livrets A, les PEL… Face à cette baisse de rendement généralisée, les
Français en quête de rendement doivent opter pour d’autres types de
placements. Les réformes fiscales orientent naturellement l’épargne vers le
financement des entreprises, ce qui est plutôt une bonne chose pour relancer
l’économie réelle.
Le financement participatif pour les entreprises
Le financement participatif ou crowdfunding* est une technique de
financement de projets de création d’entreprise par le biais de plateformes
dédiées mettant les investisseurs en relation. L’equity crowdfunding
permet de devenir actionnaire d’une start-up ou d’une PME non cotée basée en
France en entrant directement au capital de celles-ci, via des plateformes
officielles immatriculées au registre unique de l’ORIAS : Happy Capital, Anaxago ou encore Smartangels et Wiseed.
Ces formes d’investissement sont ouvertes à tous (particuliers, Business
Angels, passionnés d’aventures entrepreneuriales…).
La contrepartie financière est du même type que tout investissement en
actions, avec les mêmes risques : performances aléatoires, risques de
moins-values, non liquidité…
Le crowdfunding pour les entreprises permet en outre de profiter
directement à l’économie réelle, contrairement à d’autres placements dont on
ne sait pas toujours à qui profite les encours… Cependant, comme toute action
en bourse, l’investissement dynamique doit être équilibré avec une
contrepartie réelle. L’or physique est la meilleure solution. Avec une
exonération totale de taxes au-delà de 22 années de détention, en revendant
les pièces avec une prime supérieure à la vente qu’à l’achat, l’or équilibre
les éventuelles moins-values des autres actifs dynamiques et va même proposer
des gains potentiels importants.
*A ne pas confondre avec le crowdlending, dont la participation est
plafonnée à 2000 € par projet et dont les rendements sont plus qu’incertains.