Curitiba est une ville du Brésil qui a été primée plusieurs fois pour sa qualité de vie, son dynamisme économique (seulement 4% de chômage) ainsi que son organisation.
C'est en 1971 que le maire de l'époque Jaime Lerner décida de s'attaquer à deux fléaux qui touchaient la ville à savoir la pollution grandissante et les problèmes de transports. Pour ce faire, le conseil municipal convint de l'émission de monnaie sous la forme de jetons de bus. Le double avantage de cette valeur d'échange était que les gens les gagnaient en ramassant et en triant les ordures. Le tri sélectif était donc appliqué à la lettre et les rues nettoyées.
De plus, ce système de rémunération incitait les habitants à utiliser les transports en commun et les nombreuses navettes disponibles pour se rendre au travail. Les recettes engrangées ont assurer une manne financière à la ville qui pouvait par la même diminuer l'imposition et donc devenir attractive.
Un tel plan a permis à Curitiba de devenir l’une des villes les plus prospères du Brésil. La ville est aussi la première au monde à s'être dotée d'un métro de surface.
Ce concept de devises complémentaires a été mis en place de nombreuses fois en Suisse et en Allemagne notamment avec beaucoup de succès. Le principe est simple : On met en place un accord la compagnie de transports, l'université, ou encore la communauté des affaires pour servir les intérêts des participants et des utilisateurs de la monnaie.
Bien entendu, personne n'est forcée à accepter la devise; tout repose en fait sur le libre choix des acteurs. Preuve s'il en faut que la monnaie est avant tout une création sociale et spontanée.
La désastreuse histoire de la monnaie
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