Adrian Ash,
directeur de recherches chez Bullion Vault, nous rappelle que le quatrième Accord des banques
centrales sur l’or prend effet aujourd’hui, pour une durée de cinq ans, et
annule toute forme de limites jusqu’à présent imposées à la vente d’or, tout
en stipulant que « les banques centrales ne prévoient pas de vendre de
quantités significatives de métal ». Les limites imposées par les
accords précédents ont fini par prendre des airs un peu ridicules, puisqu’il
y a bien longtemps que les banques centrales ne vendent plus pareilles
quantités d’or. Le commentaire d’Ash est intitulé « End
of the Central Bank Gold Agreement », et est disponible ici :
https://www.bullionvault.com/gold-news/centra...-gold-092620143
Toutefois, du point de vue du
GATA, ce plus récent Accord des banques centrales sur l’or, annoncé en mai,
demeure significatif pour deux raisons.
L’Accord, qui est disponible sur
le site internet de la Banque centrale européenne ici -
http://www.ecb.europa.eu/press/pr/date/201...r140519.en.html
- renouvelle la proclamation
de conspiration que les organisations médiatiques financières occidentales et
une majorité d’analystes du marché de l’or refusent encore de voir.
« Les signataires, stipule l’Accord, continueront de coordonner
leurs transactions en or afin d’éviter de générer des troubles sur le marché ».
Cela signifie tout d’abord que
les banques centrales continueront de se concerter en vue de manipuler le
marché de l’or, un fait qui est dissimulé sous le prétexte de protection du
marché contre des troubles potentiels – ou du moins de sa protection contre
des troubles que les banques centrales pourraient ne pas apprécier. Les journalistes
financiers et analystes de marché ne seront pas invités à ces rendez-vous,
qui ne seront bien entendu pas non plus ouverts au public – pas même à Jeff
Christian, du CPM Group, ou à Doug Casey, de chez Casey Research,
qui disent tout savoir de ce que font les banques centrales de leur or.
Deuxièmement, la Réserve
fédérale et le Département américain du Trésor ne sont pas des signataires de
ces accords, et ne prétendent donc même pas vouloir éviter de causer des
troubles sur le marché.
Ce plus récent Accord des
banques centrales sur l’or n’est pas une théorie de la conspiration, mais bel
et bien un fait. Il ne revient pas tant à se cacher à la vue de tous qu’à
agir ouvertement grâce à des participants persuadés que les organisations
médiatiques financières et les analystes de marché n’oseront jamais explorer
ce qu’il signifie vraiment, la première règle du journalisme financier étant
qu’aucune question critique ne doive jamais être posée à propos de l’or, et
que le refus d’une banque centrale de répondre à une question relative à l’or
ne doive jamais être reporté.