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Le plus grand discours de tous les temps

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Extrait des Archives : publié le 06 mars 2015
1021 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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Rubrique : Fondamental

Il est bon, de temps à autres, de se rappeler ce qui est vraiment important dans la vie. C’est pourquoi je me pencherai ici sur le plus grand discours de tous les temps, que nous devons à Charlie Chaplin, le plus grand acteur de cinéma muet de tous les temps. Les passages les plus frappants de son discours, qui sont encore valables aujourd’hui, sont les suivants :

« Et notre bonne Terre est riche et peut subvenir à tous, et notre vie pourrait être libre et magnifique, mais nous avons dévié de notre chemin. La cupidité s’est emparée de l'âme de l'Homme, a barricadé le monde entier derrière un mur de haine, nous a fait entrer lentement dans la misère et le carnage. Nous sommes allés plus vite, mais nous nous sommes enfermés en nous-mêmes. La machinerie productrice d'abondance nous a laissés dans le besoin. Notre savoir nous a rendus cyniques. Froids et cruels. Nous réfléchissons trop et ne pensons plus assez. Plus que de la machinerie, nous avons besoin d'humanité. Plus que de l'intelligence, nous avons besoin de gentillesse et de douceur. Sans ces qualités, la vie se fera violente et tout sera perdu.

 

« À ceux qui peuvent m'entendre, je dis "Ne perdez pas espoir". La misère dans laquelle nous sommes maintenant plongés n'est que le trépas de la cupidité, l'amertume d'Hommes qui craignent le progrès de l'humanité. La haine des hommes passera, les dictateurs mourront, et le pouvoir qu'ils ont arraché au peuple retournera au peuple. Et tant que les hommes mourront, la liberté ne périra pas. »

Voici ce que nous dit Wikipédia de lui :

Charlie Chaplin est arrivé à Los Angeles, antre de Keystone Studio, au début du mois de décembre 1913. Il a fait face à une série de controverses dans les années 1940, autant sur le plan professionnel que personnel, qui a énormément affecté sa popularité aux Etats-Unis. La première a été l’expression nouvelle de sa pensée politique. Profondément marqué par le nationalisme militariste des années 1930, Chaplin a décidé d’intégrer sa vision à son œuvre : « Comment aurais-je pu me laisser emporter dans fantaisies et romances alors que faisait rage la folie de l’affreux Adolf Hitler ? »

Il a choisi de tourner Le Dictateur – une attaque satirique au fascisme, et son film le plus ouvertement politique. Il existe a des liens très solides entre Chaplin et le dictateur Allemand, qui sont nés à quatre jours d’intervalle et ont été élevés dans des circonstances similaires. Il a été noté qu’Hitler portait la même moustache que Chaplin, et c’est leur ressemblance physique qui a formé les bases du film de Chaplin. Chaplin a passé deux ans à écrire son scripte et a commencé à filmer en septembre 1939. Il s’est résigné à utiliser le dialogue, en partie parce qu’il n’avait pas d’autre choix mais aussi parce qu’il était conscient que c’était là le meilleur moyen de diffuser un message politique. Faire d’Hitler une comédie était vu comme très controversé, mais l’indépendance financière de Chaplin lui a permis de prendre ce risque. « J’étais déterminé, a-t-il plus tard écrit. Nous nous devons de rire au nez d’Hitler ». Chaplin a remplacé le Clochard par un Barbier Juif en référence au fait que le parti Nazi pensait de lui qu’il était un Juif. Il joue aussi le rôle du dictateur, « Adenoid Hynkel », une parodie d’Hitler qui selon Maland révèle la mégalomanie, le narcissisme, le besoin de dominer et de dédain pour la vie humaine caractéristiques du dictateur Allemand.

Il a fallu un an pour produire Le Dictateur, qui fut diffusé pour la première fois en octobre 1940. Le film a fait l’objet de beaucoup de publicité, et le New York Times l’a acclamé comme étant « le film le plus attendu de l’année ». Il fut l’un des plus gros succès de l’époque. Les critiques se montrèrent en revanche moins enthousiastes. Bien que beaucoup d’entre eux pensaient que le film était courageux et valait d’être vu, beaucoup en considéraient la fin inappropriée. Chaplin a conclu son film par un discours de six minutes lors duquel il regarde vers la caméra et professe son opinion personnelle. Le monologue a fait l’objet de débats et continue à ce jour d’attirer l’attention. Maland identifie ce discours comme le début du déclin de la popularité de Chaplin, et écrit : « Plus aucun de sesadmirateurs ne sera capable de dissocier la dimension politique de l’image de Charles Spencer Chaplin ». Le Dictateur a reçu cinq nominations aux Academy Awards, dont Meilleure Image, Meilleur Script et Meilleur Acteur.

Chaplin a décidé de tourner la première mondiale de son film Les Feux de la Rampe à Londres, où se passe le film. Alors qu’il quittait Los Angeles, il a dit avoir le pressentiment qu’il ne reviendrait pas. A New York, il embarqua le 18 septembre 1952 à bord du RMS Queen Elizabeth avec sa famille. Le jour suivant, l’avocat général James P. McGranery réviqua le droit d’entrée de Chaplin et décréta qu'il aurait à se soumettre à un entretien quant à son opinion politique et son comportement moral s’il désirait un jour revenir aux Etats-Unis. En juin 1947, le membre du Congrès du Mississippi John E. Rankin tenu ces propos devant la Chambre:

« Chaplin a refusé de devenir un citoyen américain. Sa vie à Hollywood s’est déroulée au détriment de la morale américaine. S’il est déporté, son image déplorable pourra être maintenue loin des regards de la jeunesse des Etats-Unis. Nous devons nous en débarrasser. »

Ce qui est remarquable est que le discours de Chaplin à la fin du film Le Dictateur est encore d’actualité aujourd’hui, sinon plus qu’alors. A l’époque, Chaplin a été critiqué pour avoir prêché la vérité, de la même manière que l’administration Obama diabolise ceux qui la dénoncent puis les persécutent après leur avoir promis sa protection. L’administration Obama a persécuté plus de dénonciateurs en moins de huit ans que l’ensemble des administrations qui l’ont précédé. C’est pour cette raison, à une heure où dire la vérité est devenu un acte révolutionnaire, qu’il est nécessaire de répandre la parole du Dictateur.

 

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