La Banque d’Angleterre a utilisé cet argument pour justifier la vente de la moitié de ses réserves au moment où l’or était à son plus bas niveau en 1998. Elle voulait un investissement « sûr » et un qui produirait un intérêt et elle a choisi les bons du Trésor américain. L’or a été vendu pour moins de 300 $ l’once. Dans les mois qui ont suivi la vente, le cours de l’or a triplé et le cours du dollar perdu 30% par rapport à la livre britannique. La perte sur le taux de change plus les coûts d’opportunités se sont soldés par une perte de milliards de livres et ont contrebalancé de manière très significative tous les intérêts que la Banque a pu avoir gagné.
La même chose vaut pour les investisseurs en obligations. Dans un environnement inflationniste, le taux d’intérêt « réel » ou ajusté à l’inflation qu’ils reçoivent est souvent négatif. L’or, comme n’importe quel autre actif au fond d’un coffre, ne gagne ni intérêt ni dividende mais il n’est pas risqué non plus. Aucune classe d’actif ne produit un revenu sauf à se défaire de sa possession et à prendre le risque d’éventuellement le perdre. L’appréciation de l’or, en termes de capital, est cependant plus bien importante que les intérêts gagnés sur le marché alors que ce dernier n’est pas sujet aux risques qui prévalent sur les investissements du marché. En faveur d’une analyse comparative entre détenir des obligations et un programme de retrait systématique de fonds pour des parts de BullionFund BMG.
Nick Barisheff
Bullion Management Group
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Nick Barisheff est le co-fondateur de Bullion Marketing Services Inc., et a crée et manage le Millennium BullionFund, un fond canadien détenant physiquement de l’or, de l’argent et du platine.