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Les bilans des banques centrales

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Publié le 28 juillet 2014
615 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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SUIVRE : Crise Swaps
Rubrique : Editoriaux

Il est temps de se pencher sur le sujet suivant  : les effets de la hausse du PIB sur les bilans de la banque centrale. J’utiliserai la Fed comme exemple.

Depuis la crise bancaire, la Fed a acquis des quantités substantielles de valeurs mobilières suite à l’assistance qu’elle a offerte aux too-big-to-fail.  Grâce à ses politiques de quantitative easing, les aides offertes aux banques, les titrisations Maiden Lane et TALF ont été en majeure partie remboursées. Mais depuis lors, le quantitative easing a fait gonfler les bilans de la Fed de 3,6 trillions de dollars. Le financement de cette expansion se reflète principalement dans les excès de réserves, qui sont des dépôts en faveur d’institutions dépositaires, qui excèdent leurs réserves requises.

A mesure que les rendements des obligations augmentent, il devient évident que la Fed devra un jour absorber les pertes des portefeuilles, qui s’élèvent actuellement à 20 milliards de dollars pour chaque pourcentage de perte de valeur des bons du Trésor, et 13 milliards de dollars pour les titres hypothécaires (bien que ceux-ci soient plus stables en termes de prix en raison de leur capacité d’auto-liquidation). Jusqu’à présent, les obligations sur 10 ans ont perdu 12% depuis la fin du mois d’avril, et la Fed dispose de 522 milliards de dollars de bons du Trésor sur plus de dix ans. Ses pertes en bons du trésor depuis le mois d’avril devraient avoisiner les 200 milliards de dollars, soit plus encore que le capital de la Fed.

Il n’est pas bien grave que le capital de la Fed disparaisse complètement, parce qu’elle pourra toujours s’en créer un nouveau. Mais l’autre problème qui se posera à elle sera l’augmentation des taux d’intérêts : que pourra-t-elle faire pour empêcher les banques de retirer leurs dépôts d’excès de réserves ? Elle pourrait simplement augmenter les taux d’intérêts de ces dépôts. Mais le public se rendra probablement compte que la Fed paie les banques pour qu’elles ne prêtent pas d’argent aux entreprises ou aux individus. Pour le moment, les intérêts offerts aux dépôts de réserve ne sont que de 0,25%. Mais qu’en serait-il s’ils étaient de 3 voire 4% ? Les banques en tireraient au total entre 60 et 80 milliards de dollars chaque année si elles décidaient de les conserver auprès de la Fed.

Une hausse des rendements des obligations et des taux d’intérêts sèmerait la pagaille dans les bilans de la banque centrale. Les choses n’étaient pas supposées se dérouler ainsi : la reprise économique devait permettre à la Fed de réduire son quantitative easing, et le déficit du gouvernement aurait dû disparaître à mesure que grimpaient les recettes fiscales, permettant ainsi à la Fed de libérer ses achats de dette du trésor. Mais il y a une probabilité importante qu’une hausse des taux d’intérêts ait en réalité toutes les chances de rendre difficile une réduction de ses réserves d’obligations par la Fed, et qu’elle puisse éliminer dans le même temps les excès de réserve inflationnistes.

Et toutes les autres banques centrales font face au même problème, puisqu’elles ont toutes sans exception élargi leurs bilan à l’aube de la crise bancaire. Elles devront s’assurer de pouvoir stabiliser le système bancaire et à ce que les banques sous-capitalisées ne soient pas réduites à néant par la hausse des rendements des obligations ou prises au dépourvu par leur exposition aux swaps de taux d’intérêt. Si, dans le même temps, les banques centrales se voient forcée de se recapitaliser pour avoir l’air solvables, il est impératif de se demander quels effets cela aura sur les devises concernées.

Nous sommes sur le point de découvrir si nos banques centrales et leurs devises sont aussi saines qu’elles voudraient nous le faire croire.


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