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Les rendez-vous manqués

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Chroniques en liberté
Publié le 15 avril 2019
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Rubrique : Editoriaux

En 1936, le peuple français goûte aux joies des congés payés offert par un front populaire, qui a acheté ainsi son image mythique.

 

 Pourtant, quatre ans plus tard, le pays était vaincu et occupé par les allemands. Au plus fort de la guerre froide, alors que la menace d’un cataclysme nucléaire servait d’épée de Damoclès à un ordre mondial figé, la plus grande partie des intellectuels français considéraient que le paradis social existait à l’Est comme une alternative sérieuse à l’enfer capitaliste décadent de l’Ouest.

 

 Dans les années 80, alors que l’Angleterre et les Etats-Unis mettaient en œuvre une profonde réforme de l’Etat Providence, nos responsables et autres experts s’inquiétaient de cette dérive ultra-libérale qui condamnait, selon eux, ces pays à connaître un déclin industriel inexorable. C’était le refrain du déclin de l’empire américain. A la fin des années 80, alors que s’effondre le mur de Berlin annonçant la fin de l’empire soviétique, la France considère que la réunification de l’Allemagne n’est pas d’actualité. Tellement de rendez-vous manqués qui condamne la France à sortir de l'Histoire et met en péril son futur.  

 

Avec le recul, le constat est sévère car c’est bien notre immobilisme persistant qui pourrait s’avérer fatal. Car, les événements nous ont chaque fois infligé un cruel démenti.

 

 

 

La France a connu la débâcle en 1940 et une grande partie de l’administration française s’est accommodée de l’occupation avec plus ou moins de zèle. L’expérience du communisme a conduit des millions d’innocents dans des camps de travail forcé sans propulser les pays concernés sur le devant de la scène économique. Pourtant, jamais condamné, le communisme continue d'empoisonner les esprits en France. L’Allemagne réunifiée est en passe de devenir le pouls économique de l’Europe tandis que les économies anglo-saxonnes ne se sont pas enfoncées dans un déclin fatal.

 

 C’est le contraire qui s’est produit : dans les années 80-90, l’écart s’est à nouveau creusé entre d’une part, une Europe continentale rongée par le chômage, la dette, l'immigration incontrôlée et les blocages sociaux, un retard technologique et la montée des corporatisme et, d’autre part, les sociétés anglo-saxonnes retrouvant le chemin de la création des richesses.

 

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Jean-Louis Caccomo est Maître de Conférences en Sciences Économiques à l'Université de Perpignan. Chercheur, il est expert international spécialisé dans les questions de croissance, innovation et tourisme international. Responsable de l'atelier tourisme au GEREM (Université de Perpignan). Il est par ailleurs responsable des programmes de coopération avec Prince of Songkla University (Phuket - Thaïlande), avec l'université de Tabasco (Mexique) etavec l'université de Moroni (Comores).
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