Il y a trois types d’investisseurs.
Le groupe le plus important, et de loin, est composé
d’investisseurs qui se ‘mettent d’accord pour bien
s’entendre’. Ils investissent dans les idées de leur
courtier et des journaux financiers grand public. Les plus courageux
d’entre eux regardent les chaines économiques et
financières pour se tenir informés de ce qui vient de se passer.
De mon humble avis, leur approche est très mauvaise. Mon premier
argument est qu’un courtier est payé pour vendre et acheter des
actions et générer des commissions ce qui, bien entendu, pose
un problème de conflit d’intérêts. A partir du moment
où une action fait la une d’un journal financier ou est
mentionnée à la télévision, elle n’a plus
rien d’un fait de dernière minute.
Le second groupe est composé de ceux qui investissent au petit
bonheur la chance. Ils achètent les arnaques des prospecteurs
téléphoniques et naviguent sur les forums financiers à
la recherche de bons tuyaux. Plus jeunes, ils étaient déjà
des opportunistes, et ne désiraient qu’une chose : trouver
la formule magique qui puisse leur permettre de gagner un salaire à
six chiffres tout en restant assis dans leur fauteuil. Il n’y a pas
grand-chose qui puisse être fait pour ces personnes. Elles finiront
soit par apprendre leur leçon et changer d’attitude, soit par
perdre tout ce qu’elles possèdent.
Le dernier groupe est composé d’investisseurs rationnels
qui comprennent les principes clés d’un investissement à
succès que voici :
- Ce n’est pas
nécessairement une mauvaise idée que d’acheter une action
pour un prix inférieur à sa valeur. Ce n’est pas parce
que personne ne semble en vouloir qu’elle ne vaut rien.
- Prise de risque et récompense
sont liés. Bien que toutes les opérations à risques ne
promettent pas forcément de retours conséquents (par exemple,
transférer de l’argent vers une banque au Nigéria est une
action risquée qui n’offre aucun retour potentiel), tous les
investissements qui offrent d’importants retours sont très
risqués.
C’est en comprenant cela que les investisseurs
apprennent à évaluer les risques et à les réduire
dès qu’ils en ont l’occasion.
- Il est
nécessaire d’avoir l’esprit anticonformiste,
c’est-à-dire de ne pas tirer vos informations des médias
financiers grand public. Lorsque David Casey remarquait le potentiel
formidable des actions sur l’uranium en 1998, le nucléaire
était mal vu dans le monde entier. David a su voir ce que
d’autres n’avaient pas vu venir : le nucléaire est le
seul moyen d’obtenir de l’énergie en masse. A
l’époque, l’uranium souffrait d’une image si
défavorable que son prix s’était effondré. Plus
aucune opération d’exploration n’était
lancée, et ses réserves disponibles avaient chuté
jusqu’à atteindre un niveau critique.
Rétrospectivement, cette opportunité
paraît être une évidence. Et en effet, si vous aviez
à l’époque été un anticonformiste et aviez
étudié assez attentivement les marchés, vous auriez
parfaitement pu vous en rendre compte par vous-même.
Il y a un dernier principe que j’aimerais que vous reteniez en
matière de spéculation.
La plupart des gens investissent 100% de leur capital dans
l’espoir d’en tirer un revenu de 10%. Un spéculateur
rationnel ne cherche quant à lui qu’à investir 10
à 20% de son capital sur des actifs capables de leur apporter un
retour de 100% ou plus.
Au cours de ces deux dernières semaines, j’ai reçu
des nouvelles de deux de mes anciennes connaissances dont
l’épargne retraite – de plusieurs millions de dollars
– s’était envolée après que leur courtier
ait pris de très mauvaises décisions les unes à la suite
des autres. Même après un effondrement total du cours des
actions, un spéculateur rationnel disposerait encore de 80 à
90% de son capital de départ.
Laissez-moi si vous le voulez bien résumer ces points afin que
vous compreniez bien comment générer des rendements que de
nombreux autres investisseurs qualifieraient d’extravagants. Il
pourrait s’agir de la meilleure spéculation de votre vie.
Commençons par une question simple…
Le prix des métaux précieux va-t-il continuer de
grimper ?
Lorsqu’ils sont interrogés sur leur avenir
économique, les investisseurs répondent en
général de la manière qui suit : ‘Mon
courtier pense que le marché Américain va continuer de grimper
pendant encore un bon moment’. En d’autres termes, ils laissent
pour une majorité d’entre eux leur courtier faire le travail
à leur place, et leur courtier tend à croire en le mythe du
marché haussier perpétuel.
Ce qui m’amène à parler d’opportunité
spéculative.
Pour des raisons toutes simples, il est nécessaire que vous
fassiez tout le contraire de ce que disent les courtiers grand public et
investissiez sur un secteur qui se porte pour le mieux au moment où
l’économie est au plus mal : les métaux
précieux ou, pour bénéficier d’importants effets
de levier, les actions sur les métaux précieux.
Leur potentiel de retour sur investissement est si important
qu’ils ne nécessitent que 10 à 20% de votre portefeuille.
Voici ce sur quoi ils vous permettraient de parier :
1) Que la Fed ne parviendra pas à jongler
avec la dette colossale des Etats-Unis, l’éclatement de la bulle
sur l’immobilier et l’abandon potentiel du dollar par les
étrangers. Quelque chose finira par céder, et je pense
qu’il s’agira du dollar. Et cela ne pourrait qu’être
une bonne chose pour les métaux précieux.
2) Que
pour la première fois, la monnaie déliée de l’or
d’une nation (les Etats-Unis) est également la devise de
référence de toutes les autres nations du monde. Un
effondrement du dollar ne pourra qu’entraîner une crise
monétaire globale.
3) Que
les guerres, larvées ou non, qui font actuellement rage au
Moyen-Orient auront de lourdes conséquences sur le long terme qui
nécessiteront d’importantes injections d’argent dans
l’économie, et qui viendront s’ajouter aux dépenses
gouvernementales déjà hors de contrôle. Le prix du
pétrole pourrait continuer à rester au-dessus de la barre des 100 dollars le
baril… ce qui aura bien entendu des conséquences
inflationnistes.
Le simple fait que vous lisiez cet article laisse penser que vous vous
intéressez aux métaux précieux et leurs
dérivés, les actions minières. Ne cessez jamais d’aborder leur
marché avec une attitude anticonformiste. Gardez ceci à
l’esprit : moins d’un investisseur sur 10 possède des
actions de sociétés aurifères ou argentifères sur
l’or.
Alors que toutes les devises souffrent de nombreuses pressions,
l’or et l’argent vont faire de plus en plus entendre parler
d’eux. A mesure que les investisseurs s’y intéresseront,
les paris que vous prendrez aujourd’hui commenceront à porter
leurs fruits.
Il est important d’agir avant que les métaux et les actions
minières ne deviennent trop chers. Lorsque votre journal financier et
votre émission économique préférés commenceront
à en parler, il sera trop tard pour ceux qui n’auront pas encore
pris position. Pour les autres, il pourrait bien s’agir de la
spéculation du siècle.
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