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NRBC : nucléaire, radiologique, biologique, chimique… !!

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Publié le 13 septembre 2016
1052 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
( 3 votes, 5/5 ) , 5 commentaires
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Rubrique : Editoriaux

Statistiquement et en moyenne, nous ne risquons rien. Je dis bien statistiquement évidemment. Statistiquement, Fukushima, Tchernobyl ou Bopal, Seveso, ou encore l’arrêt du transport aérien en raison de l’éruption d’un volcan islandais au nom imprononçable n’auraient jamais dû se produire.

Statistiquement, la Première Guerre mondiale est une aberration. À quoi a-t-elle servi ? Quel était son objectif ? Pourquoi l’Europe s’est-elle entre-tuée pendant 4 ans ? Aucune réponse sérieuse n’est donnée encore aujourd’hui. Personne n’est capable d’expliquer pourquoi cette guerre a eu lieu… Statistiquement, elle ne devait pas se produire… encore moins produire la Seconde Guerre mondiale 20 ans plus tard.

Statistiquement, il y avait peu de chances que deux avions dans deux tours fassent tomber trois tours… Statistiquement, il était peu probable que 4 avions de ligne soient détournés le même jour.

Statistiquement, statistiquement, statistiquement… nous vivons dans un monde où tout est calibré statistiquement et par calcul de moyenne.

Tout est calibré sur des moyennes standards !

C’est également la même chose. Lehman Brother, AIG, les krachs boursiers, tout est calculé et calibré par rapport à des moyennes. Pourtant, on le voit bien, l’histoire humaine est faite non pas par des moyennes… mais façonnée par une succession d’événements extrêmes.

Statistiquement toujours, personne n’avait vu venir l’effondrement de l’ex-URSS et la chute du mur de Berlin.

Si vous comprenez que voir le monde à travers le prisme des moyennes est erroné quel que soit le sujet ou le « secteur », alors la conclusion qui s’impose est que vous devez vous préparer à des chocs extrêmes.

Il ne s’agit pas ici de savoir ce qu’il va se passer avec précision. C’est ce que l’on appelle les « inconnues connues » et les « inconnues inconnues ». Dans tous les cas, vous savez que la probabilité que vous ayez à faire à un événement extrême est bien plus forte que ce que l’on peut croire… ou vouloir vous faire croire !

Il faut donc accumuler un certain nombre de connaissances susceptibles de faire la différence entre l’ignorant et le « sachant » ! Souvent, la peur provient de l’ignorance et entraîne l’incompétence. Le savoir-faire et la connaissance libèrent, certes, mais vous permettent également de faire face, de réagir. De vous protéger. Réussir à survivre est plutôt une bonne idée et un bon objectif.

Si cela peut sembler ahurissant comme explication ou comme idée, vous pouvez vous rassurer en vous disant que factuellement, vous êtes tous des survivants du très long et tout aussi redoutable processus de sélection naturelle. Nous sommes par définition des « survivants ».

Le livre NRBC de Piero San Georgio et Cris Millennium ancien chef de la cellule NRBC du GIGN

Fait partie sans conteste des ouvrages que vous devez avoir lus et avoir dans votre bibliothèque, d’autant plus dans le contexte de terrorisme actuel. Statistiquement, le Bataclan n’était pas plus possible que le 11 septembre et pourtant c’est arrivé.

Vous pouvez imaginer une quantité presque infinie de scénarios, et là encore ce n’est pas l’objectif.

Savoir comprendre un danger, savoir comment réagir, savoir comment s’y préparer et accessoirement comment y survivre sont autant de clés que ce livre vous donne.

Alors j’entends déjà les esprits chagrins me dire : « De toutes les façons à quoi bon… si les centrales pètent, on est tous morts ! »

Eh bien non, et c’est là où ce livre est fondamentalement optimiste, comme toute démarche d’ailleurs qui consiste à se préparer.

Passer votre brevet de secourisme n’a aucune utilité si vous êtes mort évidemment, mais si vous êtes en vie, vous pourrez sauver des gens, vous ne serez pas désarmé face au carnage comme l’ont été les gens aussi bien lors du 13 novembre qu’à Nice. Dire que cela ne sert à rien de se préparer est intellectuellement stupide, car cela revient à refuser de se préparer aussi pour les autres ! Or pompiers, médecins, forces de l’ordre, tous se préparent pour les autres.

Et si le secourisme est l’une des solutions, encore une fois, la connaissance peut vous faire survivre.

La connaissance vous sauve ! La preuve par l’exemple !

Vous vous souvenez sans doute de cet attentat sur une plage en Tunisie. À votre avis, quel est l’endroit le plus sûr sur une plage où, par définition, il n’y a pas beaucoup de lieux où se cacher ?

Vous ne savez pas ? Vous ne vous êtes même sans doute jamais posé la question ! La réponse c’est dans l’eau… dans la mer… D’abord, il n’est pas aisé de poursuivre un baigneur à la nage avec sa kalach à la main… Mais ce n’est pas tout : l’eau arrête les balles. L’eau est un élément « blindé » naturel !

La preuve avec cette vidéo que je vous invite à regarder… Après, vous ne vous baignerez plus jamais comme avant, et vous verrez le rayon pack de flotte de votre hyper-marché très différemment en cas d’attaque pendant que vous faites vos courses.

Comprendre les risques NRBC et les bonnes réactions est désormais presque facile !

Alors comprendre ces risques NRBC, c’était assez difficile jusqu’à présent et, pour tout dire, si la littérature à ce sujet est pléthorique, elle est assez peu accessible et assez compliquée. Cet ouvrage, sans verser dans le simplisme, met à la portée de tous les techniques, méthodes et les connaissances nécessaires pour pouvoir agir et réagir au mieux.

Dans un monde plus incertain que jamais, où le gouvernement allemand appelle sa population à faire des stocks et à se préparer, où le président Barack Obama déclare le mois de septembre mois de la « préparation aux catastrophes » directement sur le site de la Maison Blanche, vous devez prendre non pas à la rigolade mais de façon sérieuse tous ces signaux faibles ou les autorités aux plus hauts niveaux qui vous appellent à vous préparer et à faire preuve d’autonomie et de responsabilité individuelle.

Celles et ceux qui le souhaitent peuvent se procurer cet ouvrage directement ici. Je ne gagne pas un sou et ce n’est pas le but. Partager une connaissance ou une information ne me rendra pas moins riche (miracle de l’économie de la connaissance) mais peut vous aider et vous rendre « ‘plus riche » de connaissances !!

Vous pouvez aussi commander sur Amazon ici

Il est déjà trop tard. Préparez-vous !

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Charles Sannat est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires Il a exercé les fonction de directeur des études économiques de la société Aucoffre.com de 2012 à 2015, et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». Il a fondé en Septembre 2015 le site Insolentiae.com et se consacre depuis pleinement à ce nouveau projet éditorial.
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Bien que le tir s'effectue sous l'eau, les événements relatifs à la balistique interne sont identiques.
Suite à l'inflammation de la poudre, la masse des gaz sera égale à la masse de la poudre. La pression canalisée longitudinalement sera énorme dans un volume restreint et l'ogive sera propulsée dans le canon qui, dans ce cas précis sera inondé d'eau.
Sachant que la balle atteint sa vitesse maximale à la sortie du canon, sa vitesse sera alors freinée dans le canon même, par la densité de l'eau, et continuera d'être freinée selon la même progression géométrique décroissante après sa sortie du canon.
Une balle tirée en air vers l'eau ne fera qu'une distance supplémentaire égale à la longueur du canon par rapport à celle tirée sous l'eau.
La densité de l'eau étant prés de 775 fois supérieure à celle de l'air on comprend qu'elle ne "volera" pas très longtemps.
La balistique externe et interne des munitions étant très complexe, il est tout de même utile de souligner aussi, que la densité de section de l'ogive, et sa vitesse seront déterminants quant à la pénétration d'une balle dans l'eau.
Charles SANNAT pourrait affirmer être protégé par au moins deux mètres d'eau (avec tir sous l'eau) avec le calibre retenu par ce physicien dans la vidéo(5,56mm; 905m/s). Il faudra utiliser des munitions de calibre, de poids, et de vitesse initiale très élevée pour pouvoir générer des blessures à une plus grande profondeur.
L'eau est une excellente protection, même avec une faible épaisseur elle réduira toujours la vitesse de la balle, elle pourra provoquer une oscillation ou un basculement de l'ogive et dans ces cas atténuer les lésions.



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Et l'autre solution trouvée par nos élites : construire des murs... en israel/palestine, à la frontière turque/syrienne, aux portes de l'UE, à Calais, entre les USA et le Mexique...

Les civilisations qui vont mal, qui sentent l'effondrement approcher, se cachent derrière des murs. Mais l'épée de Damoclès ne vient pas d'en face, elle vient d'en haut.

Pour la technique de survie à la mer : il existe autant de vidéos qui démontrent que les balles peuvent tuer dans l'eau, que de vidéos qui démontrent le contraire... Youtube n'est pas l'Encyclopédie Universalis...
Par contre, se cacher dans l'eau donne une protection visuelle, car le tireur ne voit que votre tête, entre les vagues, et éventuellement entre les reflets du soleil. Sur une plage chargée, il aura d'autres cibles plus faciles à atteindre.

Dans la revue "Philosophie" ils expliquent que la violence reflète son époque, comme l'industrie de la mort qu'étaient les camps de concentration (où la mise à mort de gens était optimisée tout comme la production de boîtes de conserve). Dans notre société, la violence serait devenue "UberPop", tout comme n'importe qui avec une voiture peut devenir chauffeur de taxi en cinq minutes, grâce à internet, il peut aussi devenir terroriste en cinq minutes.
Alors le terrorisme peut arriver n'importe où, n'importe quand, par n'importe qui...
On a oublié les tueurs de San Bernadino (trop faciles à cacher derrière la polémique des armes à feu aux USA), le mec c'était un collègue "normal" pour son entourage, avec qui on pouvait même discuter de religion sans problème... et d'un coup il se ramène et tue tout le monde.
Je n'oublierais jamais le jour de l'attentat de Sousse en Tunisie... ma copine devait séjourner dans l'hôtel Merhaba Beach à partir du lendemain...
J'avais allumé internet pour lui montrer l'attentat en France (le type qui a décapité son patron), et au lieu de ça, on parlait de la Tunisie, la veille de son départ : "ah, il y a eu un attentat en Tunisie aussi... et à Sousse...devant ton hôtel....".
A Bruxelles, nous fréquentions régulièrement la station de métro Maelbeek... d'ailleurs j'y descends encore quelques fois par semaine, dont ce matin même.

L'internet va partout, à n'importe quel moment, le terrorisme aussi.

(il paraît que des gens voulaient commettre un attentat à Metz... Nous y avons séjourné début novembre 2015... ça donne à réfléchir)
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Merci nietzsche pour ces précisions nécessaires. Le savoir Charles, le savoir...
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Cet article comporte de grosses inexactitudes ou erreurs :
1 - La première guerre mondiale était largement prévisible et attendue, elle fut la conséquence de la montée des tensions entre France et Allemagne depuis 1870. C'est sa durée et son développement qui ont pris une tournure inattendue.
2 - La cinétique réelle d'une balle dans l'eau n'est pas celle qu'on voit dans la vidéo. Dans la vidéo, la balle est tirée sous l'eau, canon immergée. La balle n'atteint pas sa vitesse et son énergie nominale habituelle. Une balle tirée au sec, dans l'air, vers l'eau, a acquis toute sa vitesse et son énergie avant de rentrer dans l'eau. Elle est donc dangereuse sur plusieurs mètres, même si sa trajectoire change d'incidence à cause du changement de densité du milieu. Donc si on se fait tirer dessus depuis la plage, on n'est à l'abri qu'à 10 mètres de profondeur...
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Que la balle ait atteint sa vitesse maxi ne lui donne pas plus d'énergie !
En tirant sous l'eau, la longueur d'eau à traverser est maximale puisqu'elle commence au fond du canon.
Si l'entrée dans l'eau est plus rapide, alors la friction sera plus grande.
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Que la balle ait atteint sa vitesse maxi ne lui donne pas plus d'énergie ! En tirant sous l'eau, la longueur d'eau à traverser est maximale puisqu'elle commence au fond du canon. Si l'entrée dans l'eau est plus rapide, alors la friction sera plus grand  Lire la suite
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