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Plus de beurre, et maintenant plus de pinard…

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Publié le 25 octobre 2017
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24hGold - Plus de beurre, et m...

Voyez-vous, ce qui est extraordinaire, c’est notre incapacité collective à faire des liens entre des événements. Nous subissons un flot continu d’informations plus ou moins utiles. Ce qui est important c’est d’isoler, dans ce flot, les informations ayant un rapport entre elles, de faire les liens, les recoupements et les regroupements nécessaires.

Ce que vous voyez poindre sous vos yeux, c’est la fragilité immense du système agricole mondial et la limite de nos ressources par rapport aux besoins exponentiels de l’humanité.

Le riz s’est vite tendu.

Le beurre, il n’y en a plus assez.

Le blé, cette année, c’est bon mais l’année dernière c’était la catastrophe, et cette année, le raisin, ce n’est pas folichon non plus, tellement pas folichon que la production de vin est très largement en baisse.

On peut évidemment se passer de vin. De beurre aussi. De riz. De blé… mais il arrive un moment, il faut tout de même se nourrir.

Il n’est pas dit que vous n’ayez pas sous les yeux des signaux faibles d’une prochaine disette dont la probabilité va en augmentant au même rythme d’ailleurs que les aléas climatiques.

Retenez ce chiffre : la production mondiale de vin a chuté de 8,2 % en 2017, à 246,7 millions d’hectolitres (Mhl), au plus bas depuis plus de 50 ans.

8,2 % de baisse suffisent à vous renvoyer 50 ans en arrière.

Vous voyez, il n’en faut pas beaucoup.

Il en faut même très peu pour renvoyer nos sociétés hyperconnectées à l’âge de pierre.

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Charles Sannat est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires Il a exercé les fonction de directeur des études économiques de la société Aucoffre.com de 2012 à 2015, et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». Il a fondé en Septembre 2015 le site Insolentiae.com et se consacre depuis pleinement à ce nouveau projet éditorial.
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Hier matin, mardi 31 octobre, courses en grande surface. Le rayon beurre vide...! Je demande de quoi il retourne à un jeune homme salarié de l'enseigne qui remplissait les rayons de produits laitiers avec les cartons de son chariot. Il me dit n'avoir reçu que la moitié de sa commande pour le beurre. Mais qu'il a un carton pas encore ouvert, si je veux, je peux me servir. Ce que j'ai fait, avant donc que le produit soit en rayon. J'ai pris 4 plaquettes de 250g. Savoir tout de même qu'avec son carton ça n'allait pas remplir les rayons, loin de là. Par contre, pour ceux qui aiment la margarine, pas de soucis!
Dans ma commune, il y a maintenant 2 agriculteurs qui ne s'embêtent plus à faire du lait. Ils ont reconverti leur troupeau avec des vaches de race régionale connues pour leur rusticité et leurs capacités à faire du veau sous la mère. Donc ça part directement en boucherie. Beaucoup moins de travail et surtout moins de contraintes au vu du rapport bénéfice/inconvénients.
Mon voisin, 53 ans et sans succession, prévoit cette reconversion dans les 2 ans à venir, surtout avec ce qui lui reste à cotiser pour avoir une retraite à taux plein.
Eh oui, les gens savent prendre le vent!!!
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Dans les pays alentour, il y a du beurre, mais à 2€ et plus la plaquette, contre 0€75 il y a peu encore.
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Toute la société s'est embourgeoisée, les paysans aussi.
Une vache laitière sans son veau, c'est aucun dimanche libre dans l'année !
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ah les salauds en effet ! renoncer à la servitude quotidienne totale 365 jours par an !!!... sacrés "bourgeois" de paysans !
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Si c'est de l'humour, ajoutez un petit signe conventionnel.
À l'écrit, c'est pas évident de tout sentir.
@ Pâris
Comment médailler un contrôleur comme un veau...
Ce n'est pas tellement que les paysans s'embourgeoisent, mais le fait d'être pris pour des c*** devient de plus en plus flagrant et amène une réaction légitime.
Être présent 365 jours par an, faut être né dans cette dynamique et avoir un Amour inconditionnel de son métier.
Mais les conditions actuelles d'exploitation en agriculture deviennent de plus en plus contraignantes, et ça frise parfois la stupidité et l'inquisition.
Une anecdote que l'on m'a rapporté il y a peu et largement passée sous silence.
Il faut savoir que tout veau doit être médaillé (les 2 oreilles) le jour de sa naissance et que l'animal possède un carnet d'identification, traçabilité oblige...
Un paysan en zone montagne laisse ses bêtes en pâturage libre, veaux élevés directement sous la mère, donc pas de traite journalière. Le type se fait contrôler à l'improviste. Il explique que le veau né qqs jours avant n'a pas encore sa médaille, car il faut aller l'attraper en pleine cambrousse. La loi c'est la loi, la discussion dégénère et on en vient aux mains! Le contrôleur prend un bonne branlée et dans le feu de l'action, notre pécore à bout de nerfs prend sa pince et médaille le type aux 2 oreilles.
Bien sûr, gendarmerie et en plus obligation de prises de sang et recherches ADN pour officialiser le veau et la mère...
Bon, je n'y étais pas, le type qui m'a raconté ça est tout sauf un farceur, mais je pense qu'à force de pourrir la vie des professionnels, on en arrive à des réactions extrêmes, voire à laisser tomber et se replier sur soi, voire à aller respirer l'air sous d'autres cieux.
La liquidation du pays est en route.



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Dès que j'ai lu ça, j'ai pensé aux parisiens. Pas ceux du VIIème arrondissement, mais ceux du XVIIIème auxquels il a été régulièrement interdit d'organiser un apéro géant "saucisson pinard".

Et vous savez pourquoi les soc... interdisent ce genre d'initiative ? Réponse en images :

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/08/30/toujours-pas-de-solution-pour-mettre-un-terme-aux-prieres-de-rue-a-paris_1565538_3224.html

Donc, si on se résume, la police parisienne protège les prières de rue illégales, et interdit l'apéro saucisson pinard parfaitement légal. Tout ça sur ordre de qui vous savez...

Alors, j'en connais qui doivent se réjouir de la pénurie à venir de saucisson et de pinard ;-) Quant au beurre, comme les tartines, il n'est plus nécessaire pour accompagner le sifflard !
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Ils sont bon mes poissons, ils sont bons mes poissons, pêchés de la veille !.... "Platch, dans la tronche)".
Bon pour éviter une querelle mémorable de gaulois, il y aurait lieu de prendre le large et de m'arrêter là.

Il est vrai que le blé cette année surtout pour la Russie a eu un excellent rendement .
Mais il faut relativiser au niveau mondial.
Pour le vin sans doute des restrictions et des prix en hausse seront à envisager. Faut dire qu'ils se plaignent tout le temps ces vignerons, à voir les coupages qu'ils font, le vin n'a plus la même authenticité, tout est trafiqué..
Quant au beurre, j'ai ouïe dire que les producteurs gardent leur denrées car le prix du beurre chez les distributeurs n'est pas assez haut à leur goût, alors ils le stockent au lieu de l'écouler. (j'ai pas dit le 'lait coulée' mais ça revient au même). Pauvres vaches !
Mais bon pour en revenir à la fragilité de l'économie et à l'appréciation de Sannat sur des signes d'une disette à venir, il n' y a pas lieu de ne pas l'envisager.
Une phrase me revient en tête :
St jean : (oui, encore lui)
le troisième sceau et le cheval noir../.. et j’entendis au milieu des quatre animaux comme une voix qui disait : « Un denier la mesure de blé  ! Un denier les trois mesures d’orge ! » Et : «pour l’huile et le vin, ne pas les gâter ! » (Chanoine Crampon).
Donc, à surveiller le blé, bien que cette année en France , la production était légèrement positive par rapport à 2012/2015. (perte en 2016) mais au niveau mondial, la quantité est .. toute "juste", grâce à la production russe qui a relevé es autres grands pays déficitaires.
Mais le cheval noir plane toujours sur les récoltes, à voir "Les bombardiers nucléaires US prêts à être mis en alerte pour la 1ère fois depuis 26 ans", le Président us ré-engage les anciens pilotes à la retraite , 1500. Bigre, "le temps se gâte sur nos cultures". On est en plein dans 'Independance Day' !
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@ Pâris Comment médailler un contrôleur comme un veau... Ce n'est pas tellement que les paysans s'embourgeoisent, mais le fait d'être pris pour des c*** devient de plus en plus flagrant et amène une réaction légitime. Être présent 365 jours par an, faut  Lire la suite
merisier - 02/11/2017 à 07:36 GMT
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