Pour les banquiers centraux, ces morts ne sont que des dommages collatéraux

Forêts libériennes – Peter Kollie était parti chercher de l’or dans les forêts du sud-est du Libéria quand le puits qu’il avait commencé à creuser s’est effondré sous ses pieds, se transformant en une profonde tombe, entièrement vide d’air.

Mais c’est un risque que le jeune de vingt ans, comme les milliers d’autres jeunes hommes appauvris et désespérés qui travaillent dans des mines illégales établies sur la frontière avec la Côte d’Ivoire, était préparé à prendre.

« Lorsque de tels cas se présentent, il n’y a rien que nous puissions faire. Nous laissons le corps sur place et abandonnons la zone pendant un temps », a expliqué Lomax Saydee, un mineur et assistant social volontaire, à l’AFP quelques jours après l’incident. « Après un certain temps, nous retournons sur les lieux et rouvrons la mine. Il arrive souvent que nous trouvions d’importantes quantités d’or à l’endroit où une personne s’est retrouvée enfouie sous terre.

Parfois, c’est un peu comme creuser votre propre tombe, parce que si un puits se referme sur vous, il n’y a rien que personne puisse faire. »

Kollie travaillait dans les forêts de la région du Grand Gedeh, où le secteur minier aurifère alluvial illégal est en pleine expansion et très peu régulé.

Lisez le rapport intégral ici :

http://news.yahoo.com/buried-alive-young-libe...ly-mines-175...