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Réchauffement climatique : le GIEC, un organisme corrompu ?

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Publié le 25 février 2008
1354 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

Selon Vincent Grey, qui est un des membres du panel de relecteurs des travaux du GIEC (IPCC en anglais) depuis les débuts de cette institution, dont je rappelle qu'elle est à l'origine de toutes les décisions politiques prises "pour lutter contre le réchauffement climatique", le processus de sélection des données et des résultats de recherche qui alimentent les rapports du GIEC ne répondent pas aux normes de qualité d'un travail scientifique digne de ce nom, et le GIEC est une institution au fonctionnement, je cite, "corrompu".

 

Voici un extrait de sa lettre ouverte :

 

…I have been an “Expert Reviewer” for the IPCC right from the start and I have submitted a very large number of comments on their drafts. It has recently been revealed that I submitted 1,898 comments on the Final Draft of the current Report. Over the period I have made an intensive study of the data and procedures used by IPCC contributors throughout their whole study range. I have a large library of reprints, books and comments and have published many comments of my own in published papers, a book, and in my occasional newsletter, the current number being 157.

I began with a belief in scientific ethics, that scientists would answer queries honestly, that scientific argument would take place purely on the basis of facts, logic and established scientific and mathematical principles.

Right from the beginning I have had difficulty with this procedure. Penetrating questions often ended without any answer. Comments on the IPCC drafts were rejected without explanation, and attempts to pursue the matter were frustrated indefinitely.

Over the years, as I have learned more about the data and procedures of the IPCC I have found increasing opposition by them to providing explanations, until I have been forced to the conclusion that for significant parts of the work of the IPCC, the data collection and scientific methods employed are unsound. Resistance to all efforts to try and discuss or rectify these problems has convinced me that normal scientific procedures are not only rejected by the IPCC, but that this practice is endemic, and was part of the organisation from the very beginning. I therefore consider that the IPCC is fundamentally corrupt. The only “reform” I could envisage, would be its abolition

 

(...)

 

The disappearance of the IPCC in disgrace is not only desirable but inevitable. The reason is, that the world will slowly realise that the "predictions" emanating from the IPCC will not happen. The absence of any "global warming" for the past eight years is just the beginning… Sooner or later all of us will come to realise that this organisation, and the thinking behind it, is phony.  Unfortunately severe economic damage is likely to be done by its influence before that happens.

 

En clair, le GIEC reste sourd à toute demande d'éclaircissement sur les points de méthodes soulevés par les scientifiques chargés du "peer-review" de leurs publications. Plus ces questions sans réponses s'accumulent, et plus il convient de se demander si le GIEC n'est pas une organisation à but politique, sélectionnant soigneusement les données allant dans son sens, et occultant les autres, afin de soutenir à tout prix ses conclusions alarmistes, écrites à l'avance.

Pour corroborer cette accusation, grave mais semble-t-il parfaitement fondée, de M. Grey, je rappellerai ici la très curieuse ignorance du GIEC de mesures du CO2 atmosphérique réalisées par des dizaines de chimistes et physiciens, aux XIXèmes et XXème siècles, qui contredisent totalement la relation entre CO2 et températures atmosphériques que le GIEC tente de nous faire passer pour totalement acquise. A ce jour, les travaux d'Ernst Georg Beck n'ont reçu aucune réfutation du GIEC, les thuriféraires de cette organisme s'étant bornés à de peu glorieuses attaques ab hominem contre leur auteur. Je copie-colle une partie de la note que j'avais écrite à l'époque:

 

Selon un article fort documenté, les mesures du taux de CO2 atmosphérique dans les périodes anciennes diffusées par le GIEC seraient entachées de graves incorrections méthodologiques, et négligeraient des centaines de travaux de chercheurs ayant étudié cette concentration depuis... Le XIXème siècle.

 

Un chercheur de Fribourg, Ernst Georg Beck, a quant à lui effectué début 2007 cette compilation. Extrait de la synthèse de M. Martin:

 

 

 

"Le graphe (ci dessous - de 1800 à 1970) donne une comparaison entre les mesures obtenues par les carottages glaciaires (jusqu'en 1960) prolongées par les mesures directes sur le volcan de Mauna Loa (courbes en mauve) utilisées par le GIEC et les résultats (en bleu foncé) de 90000 mesures effectuées par un grand nombre de chercheurs, dans différents pays, et publiés dans 173 revues scientifiques. Ces mesures (lissées sur cinq ans) sont obtenues par diverses méthodes de titrimétrie (dosage chimique direct du CO2 par précipitation en carbonates avec des bases telles que KOH ou NaOH et analyse quantitative) avec une précision variant entre 6 et 3 ppm, bien suffisante pour ces courbes. Plusieurs auteurs de ces mesures ont été couronnés du prix Nobel (tels Krogh (1923) et Warburg (1933)) pour ces travaux. Ce graphe est extrait de l'énorme travail de compilation réalisé et publié (2006-2007) par un chercheur de Freiburg, Ernst-Georg Beck.

 

 

 

(...)

 

La courbe des mesures directes (en bleu foncé) diffère incroyablement de la courbe de gauche, et de courbes (en mauve) rapportés par le GIEC. Celle publiée par le GIEC ne montre aucun "accident" notable entre 1810 et 1970 avec une valeur moyenne de 300 ppm. Par contre, les mesures directes ci-dessus donnent des valeurs en moyenne nettement plus élevées (environ 340 ppm) et surtout montrent que la proportion de CO2 dans l'atmosphère a beaucoup varié pendant cette période et a plusieurs fois largement dépassé la valeur actuelle de 384ppm, (dont on nous dit qu'elle est catastrophique). Ainsi en 1823 (440ppm), en 1855 (390ppm) et en 1942 (440ppm). A noter que la date de 1942 correspond à pic de température (avant le refroidissement jusqu'en 1975) que n'a pas vu la crosse de hockey. Ce pic de CO2 et de température ne peuvent être attribués à la seconde guerre mondiale car la montée s'est amorcée en 1925 d'une part et l'activité industrielle a beaucoup augmenté après 1942, d'autre part. On note aussi que le pic de température ne suit pas mais a précédé l'augmentation du CO2 (...)"

 

 

cliquez sur l'image pour l'agrandir

 

Le site de M. Martin, au nom évocateur de "pensée unique", fourmille de synthèses du même ordre qui laissent à penser que le GIEC aurait délibérément choisi, au nom d'un agenda politique qui mériterait d'être éclairci, d'ignorer sciemment certaines données expérimentales qui contredisent ouvertement ses conclusions.

 

M. Grey cite les travaux de Beck, et d'autres objections scientifiques basiques aux travaux du GIEC, objections toujours restées sans réponses, notamment sur la détermination des "températures moyennes" de la terre, qui sont entachées d'erreurs méthodologiques graves.

 

Combien de milliards seront-ils dépensés en pure perte avant que les politiciens ne puissent plus contester l'escroquerie ? Combien de politiques néfastes auront été promulguées au nom de ces chimères ? Qui répondra de ces désordres devant un tribunal ?

 

Oui, décidément, il est plus qu'urgent de sauver la planète des écologistes.

 

Vincent Bénard

Objectif Liberte.fr

Egalement par Vincent Bénard

 

Vincent Bénard, ingénieur et auteur, est Président de l’institut Hayek (Bruxelles, www.fahayek.org) et Senior Fellow de Turgot (Paris, www.turgot.org), deux thinks tanks francophones dédiés à la diffusion de la pensée libérale. Spécialiste d'aménagement du territoire, Il est l'auteur d'une analyse iconoclaste des politiques du logement en France, "Logement, crise publique, remèdes privés", ouvrage publié fin 2007 et qui conserve toute son acuité (amazon), où il montre que non seulement l'état déverse des milliards sur le logement en pure perte, mais que de mauvais choix publics sont directement à l'origine de la crise. Au pays de l'état tout puissant, il ose proposer des remèdes fondés sur les mécanismes de marché pour y remédier.

 

Il est l'auteur du blog "Objectif Liberté" www.objectifliberte.fr

 

Publications :

"Logement: crise publique, remèdes privés", dec 2007, Editions Romillat

Avec Pierre de la Coste : "Hyper-république, bâtir l'administration en réseau autour du citoyen", 2003, La doc française, avec Pierre de la Coste

 

 

Publié avec l’aimable autorisation de Vincent Bénard – Tous droits réservés par Vincent Bénard.

 

 

 

 

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Vincent Bénard, ingénieur et auteur, est Président de l’institut Hayek (Bruxelles, www.fahayek.org) et Senior Fellow de Turgot (Paris, www.turgot.org).
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