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Selon Vincent Grey, qui est un des
membres du panel de relecteurs des travaux du GIEC (IPCC en anglais) depuis
les débuts de cette institution, dont je rappelle qu'elle est à
l'origine de toutes les décisions politiques prises "pour lutter
contre le réchauffement climatique", le processus de
sélection des données et des résultats de recherche qui
alimentent les rapports du GIEC ne
répondent pas aux normes de qualité d'un travail scientifique
digne de ce nom, et le GIEC est une institution au
fonctionnement, je cite, "corrompu".
Voici un extrait de sa lettre ouverte :
…I have been an “Expert Reviewer”
for the IPCC right from the start and I have submitted a very large number of
comments on their drafts. It has recently been revealed that I submitted
1,898 comments on the Final Draft of the current Report. Over the period I
have made an intensive study of the data and procedures used by IPCC
contributors throughout their whole study range. I have a large library of
reprints, books and comments and have published many comments of my own in
published papers, a book, and in my occasional newsletter, the current number
being 157.
I began with a belief in scientific ethics, that scientists would answer
queries honestly, that scientific argument would take place purely on the
basis of facts, logic and established scientific and mathematical principles.
Right from the beginning I have had difficulty with this procedure.
Penetrating questions often ended without any answer. Comments on the IPCC
drafts were rejected without explanation, and attempts to pursue the matter
were frustrated indefinitely.
Over the years, as I have learned more about the data and procedures of the
IPCC I have found increasing opposition by them to providing explanations,
until I have been forced to the conclusion that for significant parts of
the work of the IPCC, the data collection and scientific methods employed are
unsound. Resistance to all efforts to try and discuss or rectify these
problems has convinced me that normal scientific procedures are not only
rejected by the IPCC, but that this practice is endemic, and was part of the
organisation from the very beginning. I therefore consider that the IPCC
is fundamentally corrupt. The only “reform” I could envisage,
would be its abolition…
(...)
The disappearance of the IPCC in disgrace is not
only desirable but inevitable. The reason is, that the world will slowly
realise that the "predictions" emanating from the IPCC will not
happen. The absence of any "global warming" for the past eight
years is just the beginning… Sooner or later all of us will come to
realise that this organisation, and the thinking behind it, is phony.
Unfortunately severe economic damage is likely to be done by its influence
before that happens.
En clair, le GIEC reste sourd à
toute demande d'éclaircissement sur les points de méthodes
soulevés par les scientifiques chargés du "peer-review"
de leurs publications. Plus ces questions sans réponses s'accumulent,
et plus il convient de se demander si le GIEC n'est pas une organisation
à but politique, sélectionnant soigneusement les données
allant dans son sens, et occultant les autres, afin de soutenir à tout
prix ses conclusions alarmistes, écrites à l'avance.
Pour corroborer cette accusation, grave mais semble-t-il parfaitement
fondée, de M. Grey, je rappellerai ici la
très curieuse ignorance du GIEC de mesures du CO2 atmosphérique
réalisées par des dizaines de chimistes et physiciens,
aux XIXèmes et XXème siècles, qui contredisent
totalement la relation entre CO2 et températures atmosphériques
que le GIEC tente de nous faire passer pour totalement acquise. A ce jour,
les travaux d'Ernst Georg Beck n'ont reçu aucune réfutation du
GIEC, les thuriféraires de cette organisme s'étant
bornés à de peu glorieuses attaques ab hominem contre leur
auteur. Je copie-colle une partie de la note que j'avais écrite
à l'époque:
Selon un article fort
documenté, les mesures
du taux de CO2 atmosphérique dans les périodes
anciennes diffusées par le GIEC seraient entachées de graves
incorrections méthodologiques, et négligeraient des centaines
de travaux de chercheurs ayant étudié cette concentration
depuis... Le XIXème siècle.
Un chercheur de Fribourg,
Ernst Georg Beck, a quant à lui effectué début 2007
cette compilation. Extrait de la synthèse de M. Martin:
"Le graphe (ci dessous
- de 1800 à 1970) donne une comparaison entre les mesures obtenues par
les carottages glaciaires (jusqu'en 1960) prolongées par les mesures directes
sur le volcan de Mauna Loa (courbes en mauve) utilisées par le GIEC et
les résultats (en bleu foncé) de 90000 mesures
effectuées par un grand nombre de chercheurs, dans différents
pays, et publiés dans 173 revues scientifiques. Ces mesures
(lissées sur cinq ans) sont obtenues par diverses méthodes de
titrimétrie (dosage chimique direct du CO2 par précipitation en
carbonates avec des bases telles que KOH ou NaOH et analyse quantitative)
avec une précision variant entre 6 et 3 ppm, bien suffisante pour ces
courbes. Plusieurs auteurs de ces mesures ont été
couronnés du prix Nobel (tels Krogh (1923) et Warburg (1933)) pour ces
travaux. Ce graphe est extrait de l'énorme travail de compilation
réalisé et publié (2006-2007) par un chercheur de
Freiburg, Ernst-Georg Beck.
(...)
La courbe des mesures
directes (en bleu foncé) diffère incroyablement de la courbe de
gauche, et de courbes (en mauve) rapportés par le GIEC. Celle
publiée par le GIEC ne montre aucun "accident" notable entre
1810 et 1970 avec une valeur moyenne de 300 ppm. Par contre, les mesures
directes ci-dessus donnent des valeurs en moyenne nettement plus
élevées (environ 340 ppm) et surtout montrent que la proportion
de CO2 dans l'atmosphère a beaucoup varié pendant cette
période et a plusieurs fois largement dépassé la valeur
actuelle de 384ppm, (dont on nous dit qu'elle est catastrophique). Ainsi en
1823 (440ppm), en 1855 (390ppm) et en 1942 (440ppm). A noter que la date de
1942 correspond à pic de température (avant le refroidissement jusqu'en
1975) que n'a pas vu la crosse de hockey. Ce pic de CO2 et de
température ne peuvent être attribués à la seconde
guerre mondiale car la montée s'est amorcée en 1925 d'une part
et l'activité industrielle a beaucoup augmenté après
1942, d'autre part. On note aussi que le pic de température ne suit
pas mais a précédé l'augmentation du CO2 (...)"
cliquez sur l'image pour
l'agrandir
Le site de M. Martin, au nom
évocateur de "pensée unique", fourmille
de synthèses du même ordre qui laissent à penser que le
GIEC aurait délibérément choisi, au nom d'un agenda politique
qui mériterait d'être éclairci, d'ignorer sciemment
certaines données expérimentales qui contredisent ouvertement
ses conclusions.
M. Grey cite les travaux de Beck, et d'autres
objections scientifiques basiques aux travaux du GIEC, objections
toujours restées sans réponses, notamment sur la
détermination des "températures moyennes" de la
terre, qui sont entachées d'erreurs méthodologiques graves.
Combien de milliards seront-ils
dépensés en pure perte avant que les politiciens ne puissent
plus contester l'escroquerie ? Combien de politiques néfastes auront
été promulguées au nom de ces chimères ? Qui
répondra de ces désordres devant un tribunal ?
Oui, décidément, il est
plus qu'urgent de sauver la planète des écologistes.
Vincent
Bénard
Objectif Liberte.fr
Egalement par Vincent Bénard
Vincent Bénard, ingénieur
et auteur, est Président de l’institut Hayek (Bruxelles, www.fahayek.org) et Senior Fellow de Turgot (Paris, www.turgot.org), deux thinks tanks francophones
dédiés à la diffusion de la pensée
libérale. Spécialiste d'aménagement du territoire, Il
est l'auteur d'une analyse iconoclaste des politiques du logement en France,
"Logement,
crise publique, remèdes privés", ouvrage publié
fin 2007 et qui conserve toute son acuité (amazon), où il
montre que non seulement l'état déverse des milliards sur le
logement en pure perte, mais que de mauvais choix publics sont directement à
l'origine de la crise. Au pays de l'état tout puissant, il ose
proposer des remèdes fondés sur les mécanismes de
marché pour y remédier.
Il est l'auteur du blog "Objectif
Liberté" www.objectifliberte.fr
Publications :
"Logement: crise publique,
remèdes privés", dec 2007, Editions Romillat
Avec Pierre de la Coste : "Hyper-république,
bâtir l'administration en réseau autour du citoyen", 2003, La
doc française, avec Pierre de la Coste
Publié avec
l’aimable autorisation de Vincent Bénard – Tous droits
réservés par Vincent Bénard.
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