Après avoir fait beaucoup de bruit afin d’obtenir une baisse des taux
américains, qui est désormais presque acquise, Trump s’est lancé il y a 2
jours dans une nouvelle tirade à l’encontre de la Chine et de l’Europe,
accusées de dévaluer leur monnaie afin de concurrencer les États-Unis. Afin
de ne pas être « le dindon de la farce », il veut que son pays en
fasse de même.
Comme le note Zero
Hedge, « le président Trump n’a jamais été un partisan du dollar
fort. Désormais, il semble en appeler explicitement à une dévaluation
artificielle du dollar, peu importe les moyens.
Comme l’indiquait Bank of America il y a 2 semaines, plusieurs options
sont possibles afin d’obtenir cette baisse du dollar. La première, la plus
simple et la moins chère, nous y avons eu déjà droit, à savoir des
déclarations tapageuses du président américain. Le Trésor pourrait également
être impliqué, ainsi que la FED, par le biais d’interventions directes sur
les marchés via le trading desk de la FED de New York. »
Le dollar, selon Merrill Lynch Bank of America, est surévalué de 13 % par
rapport à sa moyenne à long terme. Si l’administration Trump devait vraiment
prendre des mesures pour affaiblir le dollar, l’une des conditions
principales requises pour un marché haussier durable de l’or serait en place.
L’indépendance énergétique des États-Unis : un mythe
Avec l’explosion du secteur de la fracturation hydraulique
aux États-Unis, le pays de l’Oncle Sam est (re)devenu l’un des plus gros
producteurs de pétrole du monde. Si bien que, d’après les statistiques, les
USA seraient à nouveau devenus indépendants énergiquement parlant. Les
chiffres le montrent, ils exportent davantage de pétrole qu’ils en importent,
ils ont donc un surplus.
Il s’agit pourtant d’un mythe, comme le démontre Steve
St. Angelo de SRSRocco Report. En grattant quelque peu sous la surface, on
découvre la vérité. À vrai dire, on devrait déjà s’interroger à la lecture
des chiffres concernant les importations et les exportations. Pourquoi une
nation qui a acquis son indépendance énergétique importe 7
millions de barils de pétrole par jour ?
La réponse est simple : les États-Unis produisent une qualité de
pétrole qui ne convient pas à ses raffineries. Il s’agit d’une version trop
légère, qui doit être mélangée à du pétrole plus lourd, de meilleure qualité,
afin d’être exploitable pour les besoins du pays.
Oui, les États-Unis exportent la majorité du temps
davantage de pétrole qu’ils en importent. Mais cela ne signifie pas que le
pays a atteint l’indépendance énergétique, loin de là. Si les États-Unis
devaient vivre demain en autarcie, ils traverseraient une véritable crise
énergétique en raison de la surproduction d’un pétrole inexploitable en
l’état. Vous trouverez une analyse approfondie de ce dossier dans l’article
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