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Cours Or & Argent en

Une monnaie base sur une matière première s’autorégule

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Extrait des Archives : publié le 17 septembre 2012
787 mots - Temps de lecture : 1 - 3 minutes
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Rubrique : Université de l'or

 

Dans son article écrit en 1982, ‘Monetary  Policy : Theory and practice’, le prix nobel Milton Friedman déclare que ‘si une monnaie domestique consiste en une matière première, un étalon or ou encore un étalon basé sur des perles, les principes de politique monétaire sont extrêmement simples. En effet, ces derniers n’existent alors pas. Une monnaie basée sur une matière première fluctue d’elle-même. On dit qu’elle s’autorégule.


Elle prend comme qui dirait soin d’elle-même. Considérez ceci une minute, puis tentez de comprendre pourquoi, depuis 1913, nos systèmes bancaire et monétaire ont été gouvernés par des bureaucrates nommés par nos hommes politiques. La raison officielle était de maintenir la stabilité du dollar et d’éviter de voir réapparaitre le type de panique qui avait fait s’effondrer l’économie au XIXe siècle. Depuis lors, le dollar a tout sauf conservé sa valeur, et les crises actuelles sont sur le point de faire tomber le monde entier à genoux.


Cela signifie-t-il que Friedman avait raison, malgré le fait qu’il ne soit jamais parvenu à comprendre parfaitement l’or ? Une devise basée sur une matière première permet-elle à l’équilibre économique, tant entre les nations qu’en leur propre sein ?


La vision qu’en ont les banquiers centraux et leurs supporters Keynésiens est simplement ‘Non, Friedman avait tort’. Les métaux précieux ne peuvent être imprimés, et l’utilisation de l’impression monétaire intensive doit être disponible à tout moment pour éventuellement pouvoir tirer les banques et les gouvernements d’affaire.


Tenter de diriger un système bancaire à réserve fractionnaire basé sur un étalon or est une réelle difficulté pour les hommes politiques et les banquiers, dans la mesure où ce dernier leur impose des limites. Pour ceux qui sont au sommet de nos sociétés, l’or n’est pas assez abondant, manque ‘d’élasticité de production’ et, comme Keynes le disait si bien, n’est donc pas une alternative des plus souhaitables. Dans la mesure où ce sont les banquiers qui financent les gouvernements en temps de guerre, l’or est bien plus qu’un inhibiteur de profit, mais représente également une menace potentielle à la sécurité nationale. Toute limite aux actions d’un gouvernement est aperçue comme étant une menace à son existence, et donc, de fil en aiguille, une menace à la survie de ses citoyens.


Historiquement, aucun gouvernement n’a bien sûr jamais tenté de se placer à la merci d’un métal lorsqu’il était question de partir en guerre, du moins pas depuis que des formes d’or et d’argent papier sont entrés en circulation. Les gouvernements belligérants de 1914 ont rencontré quelques difficultés à mettre de l’or de côté alors que les désaccords se faisaient de plus en plus vifs. Cependant, après la guerre, l’or était toujours une monnaie, et le château de cartes qu’était alors l’économie de l’Europe put être reconstruit et devint ce que l’on appela l'étalon or, depuis 1926 jusqu’à 1931. Il fallut qu’une dépression ordinaire apparaisse au sein même d’une récession pour que les gens se mettent à penser que l’or puisse ne pas être la meilleure alternative économique pour les sociétés dirigées par une alliance gouvernement-banque centrale.


L’utilisation de l’or au service d’intérêts spécifiques est l’un des faits les plus récurrents de l’histoire humaine. Cette situation est également  des plus difficiles à croire du fait de ce qu’elle nous apprend des dirigeants que nous avons été poussés à respecter. Lincoln, Wilson, Roosevelt, Johnson, Bush … nous ont-ils tous menti pour se frayer un chemin vers la guerre, avant de financer cette dernière par quelque sorte de Voodoo bancaire ? Ce n’est certainement pas ce qui est enseigné dans les écoles publiques.


Il y a 63 ans, Garet Garret expliquait ceci à ses lecteurs:


L’histoire de l’expérience monétaire est extrêmement longue. Elle nous explique que les gouvernements sont des faussaires par nature et ne peuvent donc pas être pris au sérieux lorsqu’il est question de contrôle monétaire. Ceci est vrai pour un gouvernement autocrate aussi bien que pour un gouvernement populaire. La situation n’a cessé de s’empirer depuis l’invention de la monnaie, même si beaucoup ont encore du mal à s’en rendre compte.



La manière d’éviter cela serait de menotter les hommes politiques monétairement. En effet, une telle situation ne viendrait pas à se produire si la Fed ne leur permettait pas de financer leurs ambitions. Il est nécessaire que les citoyens ouvrent les yeux et réalisent que leur gouvernement n’est autre qu’un faussaire et une menace réelle pour leurs vies.




George F. Smith 




Mon nouveau livre Kindle, The Jolly Roger Dollar: An Introduction to Monetary Piracy, se penche en détails sur la relation particulière entre les banques centrales et la guerre, et traite de nombreux autres problèmes, tout en offrant des liens qui vous redirigeront vers d’autres articles sur internet si l’envie vous en prend d’en savoir plus.


 

 

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"La manière d’éviter cela serait de menotter les hommes politiques monétairement"

L'or est une paire de menottes.
Une autre toute simple consiste à ne disposer l'année N que des sommes effectivement collectées par l'impôt au cours de l'année précédente N-1.
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@ Pâris,

+1

"Une autre toute simple consiste à ne disposer l'année N que des sommes effectivement collectées par l'impôt au cours de l'année précédente N-1."

Ne pas dépenser plus que ce que l'on a, c'est ce qui s'appelle faire une gestion "en bon père de famille" !

D'abord les dépenses pour le nécessaire; on garde une partie du surplus pour les "tuiles" (catastrophes en tout genre); et on se fait plaisir avec le reste. --> Du pur bon sens.

Il est clair que les Etats auraient intérêt à fonctionner comme un ménage "sain".

Je dis "sain" car, de nos jours, beaucoup de ménages se sont aussi mis à fonctionner à l'envers. Certains font des crédits pour partir en vacances avant même d'avoir pensé à régler les "tuiles". Mais ne dit-on pas que "l'exemple vient d'en haut" ? Ce n'est certes pas une raison pour suivre cet exemple lorsqu'il est tout sauf issu du bon sens.

;-)
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650 députés et tous les services périphériques s'apprêtent à se disputer pendant trois mois pour voter le volet "recettes" du budget 2015.
Evidemment basé sur une croissance farfelue, sur une anticipation des amendes, une estimation des besoins de défense ou d'assurance etc.
Quel énergie perdue !
Pendant tout ce temps, il n'y a plus personne pour leur autre mission: le contrôle de l'action gouvernementale.
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"Dans la mesure où ce sont les banquiers qui financent les gouvernements en temps de guerre,"

Ah?

Alors ça doit faire quelques décennies qu'on est en guerre non-stop !
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... et une monnaie de type "Energia"*
par exemple basée sur la valeur moyenne des énergies de toutes origines ?
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Dernier commentaire publié pour cet article
650 députés et tous les services périphériques s'apprêtent à se disputer pendant trois mois pour voter le volet "recettes" du budget 2015. Evidemment basé sur une croissance farfelue, sur une anticipation des amendes, une estimation des besoins de défens  Lire la suite
Pâris - 17/09/2014 à 15:12 GMT
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