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Phoenix1
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>France : la faillite ! 115 % de dettes sur PIB en 2014 !  - Charles Sannat - Au Coffre
@ RalphZ

"Traduction : on continue à piller la Terre, et nos enfants n'auront qu'à se débrouiller pour remplacer ce qu'on a détruit."

Tout d'abord, je pense qu'il y a quand même un éveil des conscience qui se fait. Cela paraît peut-être lent, ne saute peut-être pas encore aux yeux, mais il EXISTE ! Si ça va jusqu'à inquiéter Brzezinski, c'est qu'il est quand même d'une certaine importance.

Ensuite, penser que les générations futures ne seront pas capables d'inventer des solutions de rechange, c'est avoir bien peu de confiance dans les capacités humaines. L'Histoire a toujours démontré que lorsque la nécessité se fait jour, les humains sont plus inventifs que jamais. La société va subir une transformation, c'est une évidence et ce sera une nécessité.

Je lis souvent "Préparez-vous à être pauvre" et j'ai l'impression que ça fait peur à tout le monde. Mais c'est quoi être pauvre exactement ? Quand j'étais petite, il n'y avait pas de robinet d'eau chaude à la maison; une morsure de chien était recousue à la maison par le médecin de famille qui arrivait trois heures plus tard avec des ustensiles plongés dans l'eau bouillante; pour aller au marché, on faisait 5 km à pied (j'avais 4 ans et je m'en souviens, mais je n'en suis pas morte !). L'argent ne coulait pas à flots, mais on n'était pas "pauvres". Etre pauvre, c'est un état d'esprit, une fois encore.

"S'ils ne prennent plus soin d'eux-mêmes, comment envisager de prendre soin des autres ?"

Je pense qu'il ne faut pas tout mélanger.

Vouloir que les gens prennent soin des autres alors que les autres n'ont rien demandé, c'est de l'ingérence et c'est considérer les autres comme incapables de se prendre en charge tout seuls. C'est une forme de paternalisme, exactement comme l'attitude de l'Occident face aux populations africaines. En faisant cela, on laisse les autres dans une forme de dépendance et ce n'est pas une solution.

Il est vrai qu'on est parfois tenté d'aider l'autre sans qu'il n'ait rien demandé parce qu'on pense - consciemment ou inconsciemment - qu'en aidant on change positivement le monde. En fait, c'est une erreur. Il faut aider l'autre, seulement lorsqu'il manifeste le besoin d'être aidé car, à ce moment-là, il aura décidé de lui-même qu'il veut avancer/rebondir. Aide-toi et le ciel t'aidera... il n'y a rien de plus vrai !

Par contre, il me semble bien plus judicieux "d'éduquer" les gens à se prendre en charge tout seuls en leur faisant comprendre l'importance d'être capable de le faire. Ne pas jouer sur l'obligation "TU DOIS" mais sur les avantages "CA TE PERMET DE FAIRE CECI, CELA, SANS DEPENDRE DE QUI QUE CE SOIT et SANS ATTENDRE LA BONNE VOLONTE DE X, Y OU Z", par exemple. L'école mérite d'être grandement réformée sur ce plan là. Plutôt que d'être dans un système "bons points/mauvais points" autrement dit "jugement" qui stresse et bloque bon nombre d'élèves, elle devrait leur apprendre la "motivation", "l'entre-aide" et la "collaboration" pour que chacun trouve du plaisir à vivre en société (l'école étant une micro-société) et se motive l'un l'autre.

Donner les outils, le know-how pour savoir se débrouiller et se prendre en charge, c'est bien plus généreux, ça responsabilise et peut peut-être même sauver la vie de certains, on ne sait pas. Et en plus, comme ceux qui auront bénéficié de cet acte de générosité auront, à leur tour, envie de transmettre leur savoir, etc.

C'est pour cela qu'il est très important de partager son savoir et ses connaissances. Le partage de ce genre de choses est non seulement utile, mais en même temps, c'est aussi passer un moment de plaisir avec l'autre.

Dernièrement, alors que je parlais avec quelqu'un sur le vol des banquiers, cette personne m'a répondu : "Mais on accepte d'être esclave ! On a toujours le choix d'acheter ou de ne pas acheter; de travailler ou de rester au chômage, etc. Moi j'estime que les banques m'ont permis d'acheter ma maison, même si je l'ai payée deux fois, j'ai accepté ces conditions." :-/

Dans le cadre d'une autre discussion récente avec une autre personne au sujet de l'aide apportée à autrui, on m'a dit : "Il ne faut pas toujours vouloir aller vers les autres; il faut attendre que les autres viennent vers toi, ça te fatigueras moins et ce sera plus sincère."

Enfin, dans une troisième discussion avec une énième personne - mouton par excellence - à propos de la solidarité ou de se mouiller pour "sauver" une personne en danger en cas de guerre par exemple, cette personne m'a dit que JAMAIS elle ne se mettrait en danger dans un tel cas. Jamais elle ne deviendrait une résistante par exemple et jamais elle ne se mouillerait pour autrui. Je lui ai demandé : "Et si c'était toi qui étais en danger et que moi j'agissais comme tu dis ? Tu apprécierais ?". Pas de réponse. Là, je fus tellement choquée que je n'ai pas pu m'empêcher de répondre que c'est parce que trop de gens réagissaient comme elle que le monde tournait comme il tourne aujourd'hui. Mais même ce constat ne changera absolument rien. :-(

Ces trois cas m'ont permis de comprendre que :

1. Bon nombre de gens ACCEPTENT leur état d'esclave en toute connaissance de cause;
2. Qu'il est vrai que c'est mieux d'aider les gens qui DEMANDENT de l'aide plutôt que de les devancer;
3. Qu'il existe des personnes qui ne s'intéressent vraiment pas du tout aux autres et ne veulent surtout rien changer. Ce sont souvent eux aussi qui jalousent les autres et voient chez les autres tout ce qu'ils n'ont pas (en réalité, ils sont vides d'eux-mêmes, en manque d'eux-mêmes !).

Alors pourquoi, finalement, nous inquiétons-nous (angoissons-nous) tant que ça pour eux ? Vous êtes-vous vraiment posé cette question ?

Ajoutons à cela les dernières découvertes en physique quantique et la question des vibrations...

Au final, je pense que nous serons plus utiles en nous concentrant sur ceux qui nous demandent de l'aide et en étant solidaires avec ceux qui désirent l'être. Ensuite, en vivant au maximum au moment présent en étant conscients qu'en définitive CHACUN EST RESPONSABLE DE SOI-MÊME et donc de son propre bien-être.

Je ne sais pas si vous connaissez Eckhart Tolle ? Cela vous ferait peut-être du bien de le lire... ? "The world can only change from within".

Des exemples comme Montaigne, Lao Tseu, Socrate, Sénèque, etc. sont aussi très intéressants car leur époque n'était pas forcément plus facile que la nôtre et pourtant, l'Humanité leur a survécu alors que certains d'entre eux s'étaient mis en retrait des affaires du monde pour mieux vivre. J'ai lu un jour qu'à l'époque de Platon, déjà, les adultes pensaient que les générations à venir étaient "gâtées" (dans le sens pourries) et définitivement condamnées. Et pourtant, quelques milliers d'années plus loin, les Hommes sont toujours là !

Notre monde est malade, c'est vrai. Mais ce n'est pas pour autant qu'il n'est pas capable de rebondir ni de guérir. ;-)


Commenté
il y a 3586 jours
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Début de l'article :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Ceux qui me lisent savent la piètre estime que je porte à notre président de la République François Hollande qui n’est tout simplement pas du tout à la hauteur de la situation. Il nous fallait de Gaullen nous avons Daladier. Que tout le monde se rassure, il n’y a bien que Sarkozy qui pense encore pouvoir jouer « l’homme providentiel ». Pour la grande majorité de nos concitoyens, c’est plutôt pourvu que « sarko’commence » pas encore 5 ans ! Nicola... Lire la suite
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