Souvenez-vous de ce qu’a dit le Reichsmarschall Hermann Wilhelm Göring, fondateur de la Gestapo et chef de la Luftwaffe, lors des procès de Nuremberg.
Voici un extrait de l’interview de Göring dans sa cellule, après la guerre :
Göring: Bien sûr que les gens ne veulent pas la guerre. Pourquoi un pauvre paysan voudrait-il risquer sa vie au combat si la meilleure chose qui puisse en découler pour lui est de rentrer à la ferme en un seul morceau ? La populace ne veut pas la guerre, que ce soit en Russie, en Angleterre, aux Etats-Unis, ou encore en Allemagne. Je le comprends bien. Mais ce sont les dirigeants d’un pays qui déterminent les politiques à employer, et il est toujours facile pour le gouvernement d’entraîner la population dans son élan, qu’il soit une démocratie ou une dictature fasciste, un Parlement ou une dictature communiste. Gilbert: Il y a une différence. Dans une démocratie, la population a le droit de s’exprimer au travers de ses représentants élus, et aux Etats-Unis, seul le Congrès a le droit de déclarer la guerre.
Göring: Très bien, mais qu’il ait une voix ou non, le peuple peut toujours être influencé de manière à supporter ses dirigeants. Et plus facilement qu’on le pense. Tout ce qu’il est nécessaire de faire est de lui dire qu’il est attaqué et de dénoncer les pacifistes de manque de patriotisme et de les accuser d’apporter le danger. C’est pareil dans n’importe quel pays.
Hermann Göring