Pour la troisième fois en quelques années, la Chine a tenté de couvrir des épidémies et des morts liées à la consommation de nourriture et de médicaments avariés.
Le cas le plus récent implique des vaccins périmés. Celui de 2010 a lui-aussi impliqué des vaccins. Et le cas de 2008 a concerné des produits laitiers pour enfant qui ont fait six morts et rendu plus de 300.000 bébés malades.
Voici un extrait de l’article Beijing Scrambles to Contain [Another] Vaccine Scandal :
Les autorités chinoises font tout leur possible pour contrôler les retombées de la récente révélation selon laquelle 88 millions de dollars de vaccins expirés ont été distribués au travers de la Chine des années durant. La police de la province de Shandong a pu démanteler le réseau qui a acheté et redistribué ces vaccins il y a onze mois, mais les autorités n’ont contacté les distributeurs afin de pister les victimes potentielles que cette semaine, après que les médias ont diffusé l’affaire en masse. Le réseau, spécialisé dans le rachat de vaccins expirés ou en passe de l’être auprès de nombreux fournisseurs, les redistribuait ensuite à des vendeurs, dont des centres médicaux gérés par le gouvernement, dans dix provinces et villes. Qiao Mu, ancien professeur de journalisme à l’université de Pékin, pense que l’affaire aurait pu être évitée si les médias avaient été autorisés à faire leur travail. « Les autorités ont tendance à couvrir les rapports médiatiques et à ne rien faire jusqu’à ce que la situation explose ». Lors d’une affaire similaire, qui a eu lieu dans la province pauvre de Shanxi en 2010, au moins quatre enfants sont morts après s’être fait administrer des vaccins qui avaient été laissés en plein soleil. L’éditeur du China Economic Times a été renvoyé après que son journal a rendu l’affaire publique. En Chine, le cas le plus grave de violation des mesures de sécurité alimentaire a concerné du lait pour enfants contaminé par de la mélamine, un composé chimique. Le fabricant du produit a tenté de rappeler les produits contaminé, mais s’est vu ordonner par le gouvernement de couvrir l’affaire, de peur de voir endommagée la réputation de la Chine à l’aube des Jeux Olympiques de Pékin. Au moins six enfants sont morts, et plus de 300.000 autres sont tombés malades. La réputation de l’industrie laitière chinoise ne s’en est toujours pas remise.
Les autorités chinoises font tout leur possible pour contrôler les retombées de la récente révélation selon laquelle 88 millions de dollars de vaccins expirés ont été distribués au travers de la Chine des années durant.
La police de la province de Shandong a pu démanteler le réseau qui a acheté et redistribué ces vaccins il y a onze mois, mais les autorités n’ont contacté les distributeurs afin de pister les victimes potentielles que cette semaine, après que les médias ont diffusé l’affaire en masse.
Le réseau, spécialisé dans le rachat de vaccins expirés ou en passe de l’être auprès de nombreux fournisseurs, les redistribuait ensuite à des vendeurs, dont des centres médicaux gérés par le gouvernement, dans dix provinces et villes.
Qiao Mu, ancien professeur de journalisme à l’université de Pékin, pense que l’affaire aurait pu être évitée si les médias avaient été autorisés à faire leur travail. « Les autorités ont tendance à couvrir les rapports médiatiques et à ne rien faire jusqu’à ce que la situation explose ».
Lors d’une affaire similaire, qui a eu lieu dans la province pauvre de Shanxi en 2010, au moins quatre enfants sont morts après s’être fait administrer des vaccins qui avaient été laissés en plein soleil. L’éditeur du China Economic Times a été renvoyé après que son journal a rendu l’affaire publique.
En Chine, le cas le plus grave de violation des mesures de sécurité alimentaire a concerné du lait pour enfants contaminé par de la mélamine, un composé chimique. Le fabricant du produit a tenté de rappeler les produits contaminé, mais s’est vu ordonner par le gouvernement de couvrir l’affaire, de peur de voir endommagée la réputation de la Chine à l’aube des Jeux Olympiques de Pékin. Au moins six enfants sont morts, et plus de 300.000 autres sont tombés malades. La réputation de l’industrie laitière chinoise ne s’en est toujours pas remise.
Aux Etats-Unis, couvrir ce genre d’incidents est bien plus difficile. Bien que certaines sociétés puissent tenter de couvrir les dégâts causés, ce n’est pas le cas de la presse, comme nous avons récemment pu le voir avec la contamination à l’E. coli de certains produits Chipotle.
Mais en Chine, il est toujours nécessaire de se demander combien de cas ne sont jamais déclarés.