Fermer X Les cookies sont necessaires au bon fonctionnement de 24hGold.com. En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir plus sur les cookies...
AnglaisFrancais
Cours Or & Argent en

Faut-il encourager les Faux Monnayeurs ?

IMG Auteur
Extrait des Archives : publié le 24 mars 2009
334 mots - Temps de lecture : 0 - 1 minutes
( 14 votes, 4,4/5 ) , 4 commentaires
Imprimer l'article
  Article Commentaires Commenter Notation Tous les Articles  
0
envoyer
4
commenter
Notre Newsletter...
Rubrique : Université de l'or

 

 

 

 

Il est couramment admis parmi les économistes qu’une augmentation de la masse monétaire est bénéfique à l’économie. Si cela était le cas, les faux-monnayeurs devraient être encouragés. Si l’économie pouvait profiter du fait que l’on imprime plus de billets, alors de véritables faux monnayeurs, -ceux capables de produire des billets si bien faits qu’on ne pourrait les distinguer de ceux émis par les banques centrales-, rendraient un véritable service à l’économie.

Mais imprimer de la fausse monnaie ne constitue t’il pas un transfert de richesse injuste au profit de ceux qui impriment les billets ?   La réponse est oui, bien sûr, mais il n’y a là aucune différence avec ce qui se passe lorsque la banque centrale imprime des billets.

Et l’impression de fausse monnaie, à grande échelle, ne pervertit-elle pas les prix et ne produit-elle pas en conséquence une réduction de l’épargne réelle ? La réponse est si, bien sûr, mais là encore il n’y a aucune différence avec une banque centrale qui crée de la monnaie à partir de rien.

L’argument que nous essayons de présenter est que la fausse monnaie n’est d’aucune utilité pour l’économie, qu’elle soit produite légalement par le système bancaire ou illégalement par des opérateurs privés non régulés. On oublie fréquemment que la monnaie n’est pas de la richesse et qu’ajouter de la monnaie dans l’économie n’ajoute aucune épargne réelle supplémentaire.

Le problème aujourd’hui n’est pas, n’a jamais été, et ne sera jamais une pénurie de monnaie. Un des problèmes majeurs de notre époque est une pénurie d’épargne, et l’impression de monnaie va seulement aboutir à empirer la situation en ce qu’elle conduira à une diminution plus importante encore de l’épargne.

Augmenter la masse monétaire en créant de la monnaie à partir de rien a toujours été une idée exécrable, mais c’est une idée dans l’air du temps et risque de le rester pour encore un bon moment.  C’est une des raisons pour lesquelles la récession actuelle va continuer pendant de nombreuses années.

   

Steve Saville

The Speculative Investor

 


 

 

<< Article précedent
Evaluer : Note moyenne :4,4 (14 votes)
>> Article suivant
Publication de commentaires terminée
  Tous Favoris Mieux Notés  
Fabriquer de la fausse monnaie n'est pas à la portée de n'importe qui! Papier adéquat, très haute technologie, compétences, investissement conséquent, circuits de blanchiment etc, bref, une vraie industrie... Et si vous vous faites gauler, vous plongez, comme à peu près n'importe quel chef d'entreprise qui a mangé la grenouille...!!! Et nous sommes loin actuellement des travaux forcés à perpétuité de l'article 139 du code pénal imprimé sur nos beaux talbins des sixties!
Revoir l'excellent film avec Bernard Blier, Jean Gabin et Maurice Biraud "Le cave se rebiffe". La fin n'est pas morale, mais au moins avec les dialogues de Michel Audiard on rigole un bon coup!
Evaluer :   1  0Note :   1
EmailPermalink
Admettons que la monnaie soit un flux comme l'électricité, le gaz ou l'eau. Prenons l'eau dans toute ses utilisations : cours de rus à fleuves avec circulation de péniches et navires, réserves dans nappes phréatiques et puits, canalisation pour alimenter les humains, arrosage des cultures, refroidissement et rendement des centrales nucléaires, etc.
Une raréfaction de l'eau entraîne une forte diminution des échanges jusqu'à la disette locale ou plus.
Une trop brutale augmentation entraîne des inondations qui entraînent des dégâts.
Un niveau moyen permet une optimisation du confort.
Mais ceci est valable pour tous les fluides y compris la monnaie.
Idéalement, une Banque centrale émettrice et régulatrice du flux, des banques et organismes financiers qui font la liaison entre émetteur et utilisateurs finaux soit les consommateurs par les salaires et autres ressources, soit le commerce, soit les investissements de toutes natures (infrastructures, industriels, immobiliers...)
A partir de ce constat il peut y avoir deux fonctionnements : soit régulation par l'émetteur qui dirige les flux en fonction de principes même idéologiques; soit répondre à la demande des utilisateurs finaux qui "ouvrent les robinets".
La première est le dirigisme qui préjuge de ce qui est bien ou non pour les sujets ; la seconde fonctionne comme l'eau, le gaz ou l'électricité, fournis contre rémunération ; dans le cas de la monnaie on parlera de taux d'intérêt.
Ce taux d'intérêt est un régulateur naturel qui incite ou non à emprunter et qui entre directement dans les calculs de rentabilité des projets pour les utilisateurs avertis; pour les autres ce sont les organismes de prêt qui estiment le bien-fondé des demandes, et surtout la capacité à rembourser, donc le risque.
Un laxisme anarchique conduit à la situation que nous vivons actuellement.
La masse des non-remboursements conduit les organismes financiers à la faillite et à la ruine de nombreux déposants (dommages collatéraux !).
Couper brutalement l'alimentation conduirait à la catastrophe immédiate avec destruction des structures financières et des humains les plus fragiles.
C'est afin de pallier à cela que les émetteurs prêtent aux organismes financiers comptant sur eux pour rembourser ces avances sur leurs récupérations progressives de créances et leurs profits à venir.
C'est donc cette seconde voie qui est choisie par les dirigeants avec l'espoir d'étaler dans le temps la réfaction de la monnaie en surplus et donc un retour progressif et lent à la normale. .
Evaluer :   1  0Note :   1
EmailPermalink
Les habitués savent tout cela, pour autant, la rigueur de cette démonstration peut éclairer les néophytes.
Evaluer :   2  0Note :   2
EmailPermalink
oui mais non. pas assez rigoureux, c'est évident : "On oublie fréquemment que la monnaie n’est pas de la richesse" à corriger par "On oublie fréquemment que la devise (currency) n’est pas de la richesse".
le terme de "récession" est également inadéquat, puisque par le simple fait d'injecter de la devise dans le "marché financier" va booster les "indicateurs" et on pourra dire que l'économie est stable voire même qu'elle est repartie.
Evaluer :   1  0Note :   1
EmailPermalink
Dernier commentaire publié pour cet article
Fabriquer de la fausse monnaie n'est pas à la portée de n'importe qui! Papier adéquat, très haute technologie, compétences, investissement conséquent, circuits de blanchiment etc, bref, une vraie industrie... Et si vous vous faites gauler, vous plongez,  Lire la suite
merisier - 10/04/2018 à 12:55 GMT
Note :  1  0
Top articles
Flux d'Actualités
TOUS
OR
ARGENT
PGM & DIAMANTS
PÉTROLE & GAZ
AUTRES MÉTAUX