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Filière porcine : l’État fait un travail de cochon

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Publié le 24 mars 2016
1522 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Rubrique : Editoriaux

Un article de Nafy-Nathalie et h16

Scandale ! Le Président d’Intermarché clame à qui veut l’entendre qu’il a voulu aider le secteur porcin et qu’il est poursuivi par l’Union Européenne pour l’avoir fait !

« Sur le porc, l’été passé, Intermarché s’était accordé avec Leclerc pour acheter le kilo 1,40 euro (…). Mais ça n’a pas tenu. Maintenant, Bruxelles nous tombe dessus et enquête », a déclaré en pleurnichant le patron d’Intermarché, dans un entretien au quotidien Libération. « L’Europe considère que cet accord était discriminant vis-à-vis des pays tiers. Donc maintenant, nous sommes très prudents pour trouver des solutions. »

Ces déclarations ont fait le tour des médias, chacun criant au scandale contre l’Europe quand il ne s’agit tout simplement d’appel patriotique à sortir de l’Union. Méchante, méchante Union Européenne qui empêche les uns et les autres de s’entraider !

La réalité, cependant, est un peu plus nuancée.

Tout explose en août 2015.

Les routes sont bloquées, la filière porcine est en ébullition, bref, nous sommes en pleine crise. Alors que ses causes sont multiples, les éleveurs pointent comme responsables l’embargo russe et l’État français, incapable d’agir pour régler le problème. Mais voilà : en août, le Français doit pouvoir profiter de ses vacances d’été et il est donc impensable de bloquer ses routes. Parallèlement, la grande distribution s’agace de voir les éleveurs plomber leur chiffre d’affaires par leurs actions comme, par exemple, le blocage des parkings des supermarchés, de leurs plateformes logistiques.

Ce qui devait arriver arriva : à force de le titiller, l’État décide de prendre activement le problème en charge et, pour que la catastrophe soit complète, François Hollande intervient en lançant quelques petits cris mous :

  • à l’encontre de « la grande distribution pour grande distribution, pour qu’elle offre aux consommateurs la qualité et aux agriculteurs un prix »
  • à l’encontre des industriels parce que « les agriculteurs ne peuvent pas vivre que des aides, il doit y avoir des prix pour les rémunérer »
  • à l’encontre des consommateurs puisqu’ils doivent « faire aussi un effort » et « manger autant qu’il est possible les produits de l’élevage français » même s’ils doivent « payer quelques centimes de plus pour leur steak ou leur jambon ».

24hGold - Filière porcine : l’...

Bref, tout le monde est prononcé coupable de pousser les agriculteurs à la misère. Tout le monde, sauf l’État, bien sûr.

Or, si les éleveurs font bel et bien de la surproduction, c’est principalement pour faire face à la multiplication rocambolesque des taxations et des normes qui ont considérablement augmenté leurs frais et les ont poussés à produire plus pour essayer d’y faire face. Il faut dire qu’en France, l’habitude a été prise d’empiler nos propres normes aux européennes au lieu de les y substituer. Et par un retour de boomerang assez pervers, cette surproduction qui devait les sauver les enfonce au contraire encore plus.

Mickaël Guilloux, responsable de la section porcs à la FDSEA de Mayenne et à la FRSEA Pays de la Loire n’hésite d’ailleurs pas à pointer les pouvoirs publics :

« Aujourd’hui, il y a une distorsion de concurrence avec nos concurrents espagnols et allemands. Mais c’est l’État qui nous impose des charges sociales, des charges fiscales, des charges environnementales. »

Malgré tout, sollicité, l’État décide d’agir avec toute l’efficacité que l’on lui connait.

Le prix d’achat du porc, théoriquement libre et fixé par la rencontre de l’offre et de la demande sur le marché breton, n’est pas assez élevé pour que les éleveurs s’en sortent ? Aucun souci : « il suffit » de limiter la liberté, « y’a qu’à » fixer un prix minimum !

D’un « il suffit » à un autre « y’a qu’à » et aux termes de concertations « diverses et sérieuses », l’État « conseille » un prix plancher d’achat du porc à 1,40 euros du kilo et en contrepartie, s’engage à des aménagements normatifs et fiscaux. La filière du porc aurait du être sauvée et le sujet clôt.

Mais nous sommes en France. Donc non.

24hGold - Filière porcine : l’...

L’incitation du gouvernement a, en effet, irrité les acheteurs. La Cooperl et Bigard/Socopa (30% des parts de marché) montent au créneau et décident de se retirer du marché breton du porc, entraînant une suspension des cotations. Eh oui : pendant que l’État français tente de maintenir artificiellement un prix haut, les éleveurs allemands, eux, proposent leur production à 25 centimes de moins. Comme l’indique d’ailleurs la Cooperl,

« Les capitaux de la Cooperl sont la propriété de ses adhérents, ils n’ont pas vocation à financer un cours politique pour tenir la tête hors de l’eau à une partie de la production française. »

Du côté des industriels, ça proteste aussi ; le Syndicat national de l’industrie des viandes (SNIV-SNCP) rappelle qu’en fixant ainsi des prix planchers arbitraires, on plombe tout le reste de la filière. Bizarrement, avoir des prix d’achat parmi les plus élevés d’Europe n’aide pas à vendre mieux la production alors que les distributeurs sont engagés dans une guerre vers la baisse des prix.

24hGold - Filière porcine : l’...

Dans ce contexte tendu, certains distributeurs, comme Intermarché et Leclerc, s’entendent alors, sous le regard bienveillant du gouvernement, pour acheter le porc national plus cher. Oui, l’État français a bel et bien encouragé la formation d’un cartel au mépris des dispositions du traité de Rome.

Mais puisqu’on vous dit que c’est pour sauver des petits éleveurs, voyons ! Forcément, c’est mieux, non ?

Mhmhm… Eh bien rappelons que ce traité instaure la libre concurrence avec pour contrepartie la libre circulation. Sur le principe donc, s’entendre entre entreprises, c’est mal (art. 85), et ce, même si l’État français dit « bingo », que ce soit sur les prix ou la quantité produite. Par ailleurs, toujours sur le principe, difficile de soutenir qu’il n’y a pas entrave à la concurrence quand on s’engage à acheter la production exclusivement nationale à un prix donné, impliquant de fait qu’on n’achètera pas l’étrangère, et qu’on la vend en s’entendant sur un prix plus élevé.

Et même sans aborder la question de l’abus de position dominante (art. 102 TFUE), l’intervention de l’État soulève un point intéressant : peut-on encore parler de marché libre si les États décident d’intervenir pour favoriser certains de leurs nationaux en fixant les prix et encouragent des pratiques anti-concurrentielles ? C’est dans ce cadre que l’Union Européenne ouvre une enquête contre Intermarché ainsi que contre l’État français.

Du reste et n’en déplaise à ceux qui nous gouvernent, l’État n’a aucun pouvoir pour fixer les prix et n’a d’ailleurs aucun moyen d’action réel pour contraindre les différents intervenants de la filière du porc à respecter les engagements pris, ce qu’ils se sont bien gardés de faire.

Le gouvernement, à nouveau interpelé, a réagi au travers de Manuel Valls qui a appelé l’Europe à prendre ses responsabilités, ce qu’elle semble avoir fait en décidant de l’instauration d’un nouveau régime d’aide au stockage privé pour la viande de porc. Reste à connaître les modalités d’application d’autant qu’une révision des normes inutiles est également à l’ordre du jour.

24hGold - Filière porcine : l’...De son côté (surprise, stupéfaction, étonnitude), l’État n’a pas plus respecté ses engagements : une proposition de loi en faveur de la compétitivité de l’agriculture et de la filière agroalimentaire  a été rejetée, il y a quelques jours, en commission à l’Assemblée nationale. Cette proposition avait pourtant l’avantage de proposer un allègement des taxes sur les exploitations, de mettre entre parenthèse les normes françaises pour appliquer uniquement les normes européennes à titre expérimental, de favoriser un système d’étiquetage pour identifier les provenances françaises plus clairement et de permettre de développer la contractualisation, nouveau concept à la mode, et qui consiste essentiellement à laisser les professionnels s’organiser entre eux (par exemple, Intermarché a mis en place avec ses éleveurs porcins partenaires un système de contractualisation des prix).

La situation de la filière porcine n’est décidément pas simple, mais il apparaît après analyse que ses difficultés proviennent d’une mauvaise gestion de certains des acteurs du secteur (par manque d’investissement pour moderniser leurs outils) et de l’interventionnisme massif de l’État français, tant en amont avec un empilement mortifère de normes et de taxes, qu’en aval avec une franche manipulation des prix, qui, non content de mettre les éleveurs en danger, a fragilisé tous les industriels derrière eux. À chaque nouvelle intervention, l’État a désorganisé un peu plus un secteur qui a pourtant prouvé son efficacité et sa rentabilité.

24hGold - Filière porcine : l’...

Au malheur des éleveurs, piégés par ces interventions catastrophiques, s’ajoute celui des contribuables, ponctionné par trois fois : la première, lorsqu’il s’agit de financer les aides pour la survie de la filière, la seconde, lorsqu’en tant que consommateur, il se retrouve à surpayer un produit au motif qu’il serait d’origine nationale, et la troisième, lorsqu’il devra éventuellement payer l’amende que l’État aura contractée en violant les traités qu’il s’était pourtant engagé à respecter.

Et petite cerise sur le gâteau qui n’en avait pourtant pas besoin, les prix étant plus élevés, le Français consomme du porc certes français, mais de moins en moins. Mais puisqu’on vous dit que c’est pour sauver des petits éleveurs, voyons !

Sérieusement, s’il n’y avait pas l’État, qui bousillerait si parfaitement tout un secteur de l’économie ?

Source : h16free.com
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H Seize écrit sur http://h16free.com ses chroniques humouristiques d’un pays en lente décomposition, et apporte des solutions dans son livre, Egalité, Taxes, Bisous. Dans un monde toujours plus dur, et alors que la crise, la vilénie, les aigreurs et les misères allant de la maladie aux bières tièdes font rage, un pays fait courageusement face et propose toute une panoplie de mesures plaisamment abrasives qui permettront d'aplanir les aspérités, gommer les difficultés et arrondir les angles. Ce pays, rempli de gentils et d'aimables tous les jours mieux pensant, est devenu un véritable phare scintillant dans la nuit noire de l'obscurantisme des méchants et des vilains. Et pour mieux scintiller, il s'est doté d'une devise qui est parvenue à se hisser au rang de slogan, d'accroche et de modus vivendi : pour chacun et pour tous, il faudra de l'égalité, des taxes, et des bisous.
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Je suis navré , les agriculteurs n'ont que ce qu'ils méritent!
En effet , ils mangent dans le creux de la main de l'industrie agro alimentaire , cette industrie qui nous balance de la nourriture empoisonnée .
Heureusement que nous produisons beaucoup par nous - mêmes....
Et surtout , ils méritent de se dessécher au soleil la bouche ouverte au vu du mépris qu'ils affichent au quotidien envers la biodiversité.
Oui , ils arrachent les haies absolument partout même dans les zones non cultivées...
Au sein de mon ancien lieu d'habitation , cette calamité nous a même privé de la cueillette des mûres qui ont été détruites avec des poisons très violents pour l'environnement.
En passant , ils ont privé nos enfants du spectacle merveilleux des ballets de papillons et de libellules que j'ai connu étant enfant!
Ce sont des voleurs , des voleurs de biodiversité !
Pour finir , je suis tout de même heureux de vous dire que nous habitons aujourd'hui dans un village isolé situé loin des zones agricoles .
Comme c'est curieux , il y a encore beaucoup d'insectes et de haies par ici...
Nous avons aménagé un terrain de 41 ares en potager , verger , zones enherbées , mares à grenouilles et rocailles au bénéfice de la biodiversité et quel spectacle ;ainsi , nous n'avons pas besoin de télé du genre " antenne 1 , votre débilevision "....
Et quels merveilleux légumes que nous cultivons , nous sommes proches d'une belle autonomie et sans pesticides criminels.
Cette année , nous commençons notre propre élevage de truites !
Nous avons même planté des ronces aux mûres si goûteuses ainsi que des églantiers , des noisetiers , etc....
Pour finir , notre vie est merveilleuse , nous sommes très heureux.
Nous ne vivons pas en campagne mais dans la nature. Vous saisissez la différence?
Wouaaahhhh ! Chassez les paysans , produisez vous même , tout est si beau dans un cadre strictement naturel...
Il aura cependant fallu se battre trois années durant afin de trouver la propriété idéale , tout est tellement saccagé ailleurs....Ou honteusement trop cher !
Tiens ? les abeilles ne crèvent pas chez-nous , comme c'est curieux! Est-ce dû à l'absence de dégénérés paysans?....
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je suis totalement en phase avec votre commentaire !... personnellement, tous les "agriculteurs" que je connais sont manifestement tout sauf des "écolos"... je déplore complètement les incommensurables ravages qu'ils ont infligés aux paysages et à la campagne de mon enfance
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Vraiment votre commentaire est tout à fait exact, je n'osais le dire mais je suis vraiment en colère, les haies de mûres et autres, le peu qui reste sont saccagés, les engrais tue tout, et il n'est plus bon de se balader dans les champs c'est une balade polluante à vous détruire la santé si vous y rester trop longtemps. il faut y aller avec le mouchoir sur la gorge, plus d'arbre, plus d'oiseau, plus de gibier 'je suis dans les yvelines, en campagne comme on dit). Je vois beaucoup de corbeaux, je me demande comment ils résistent, bien sûr il y a en ce moment un commencement de chants d'alouettes, mais ce n'est plus la même chose. Je rencontre encore des buses et des crécerelles mais pour combien de temps vu qu'elles se nourrissent de campagnols. Et allez y donc les tracteurs avec leur semoirs à engrais, c'est la valve à polluer tout.
Il faut voir comment ils saccagent les haies, on peut voir qu'ils n'aiment pas la nature, c'est pas couper droit, c'est déchiré comme le long des voies ferrées pour ne pas que ça repousse. Ce sont des criminels et des sauvages et pourtant j'aime les agriculteurs mais pour peu de temps.
Les normes européennes les incitent à faire cela, mais qu'est ce qu'ils ont à la place de la tête ? Leur cupidité et leur côté frustre les abrutissent complètement. Leur culture, ce n'est plus que du matraquage agraire. Et quand ils saisissent le fusil le dimanche en plus c'est pour rentrer dans leur mirador adossé aux bois communaux et attendre de leur tirs jouissifs les derniers chevreuils qui passent par là.
La nature ne leur appartient pas, ils n'en sont que les locataires, mais bientôt, ce ne seront pas les arbres qui seront déracinés comme le 25 décembre 1999.
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@Sébastien H, @Zanzicarambar et @Blitzel

Il faut demander à mon père ce que cela coûte de vouloir défendre sa haie sauvage contre les agriculteurs.

Une amende, la prise de votre ADN et de la prison avec sursis... Un peu lourd pour une personne ayant un casier vierge.

Résultat, toutes les haies sauvages ont été coupées. Il ne reste plus, comme un îlot perdu, que celle de mes parents.

Des agriculteurs français qui se prennent pour des américains.

Ces travailleurs de force sont tellement patriotes et gentils que mon père reçoit tous les ans une lettre recommandée provenant d'un avocat parisien qui est spécialisé dans les biens immobiliers.

Cette lettre nous demande d'entretenir notre haie car elle serait un frein au rendement.

Nous sommes de simples sans-dents et il nous est impossible de nous battre en justice...

Oui, l'agriculture française exploitée par des français c'est terminé...

Votre mort, chers amis terriens, a été décidée en haut lieu...

Il semblerait pourtant que les agriculteurs subissent des pressions énormes avec photos satellites pour pousser le rendement à son maximum.

(Tel arbre fait de l'ombre etc etc...)

Comme le crédit est devenu universel, je ne serais pas suppris d'apprendre que les récoltes futures sont déjà vendues avant même d'avoir été plantées.
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Ne plus manger de viande est la meilleure manière de sodomiser ces paysans...
En effet , si vous renoncez à la viande vous réduisez votre empreinte ( surface agricole ) de 7 !
En d'autres termes il faut 7 fois moins de surface agricole pour un végétarien que pour un mangeur de viande de boeuf.
Voilà comment défendre les haies...Et surtout , produisez tout ce que vous pouvez !
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Bon, j'allais faire un commentaire mais "Fortuna" a été plus rapide que moi......
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De toutes les manières au train où ca va dans 20 ans on ne mangera plus de cochon en France...
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Est ce que le poulet à l' eau de javelle vous tente ? Avec le TAFTA , le fromage de nos campagnes, c'est terminé. Ce que l'on connait de notre agriculture et des produits de nos terroirs, ce sera mis en coupe sombre par les normes non européennes mais us. Sauf si .....
Moi je dis que la France ce n'est pas la Grèce. On a d'autres méthodes, le coeur français est froid mais attention que la température ne monte pas. D'ailleurs nos élus font tout pour faire tomber la température et n'augmentent les doses de barbituriques que doucement pour ne pas que le patient se réveille.
Seulement on a connu quelques poussées de fièvre récemment avec les tracteurs. Le fumier a encore de beaux jours devant lui, ça sert à pas mal de chose, surtout sur la Rose, enfin.. les rosiers. L'important est surtout de ne pas mettre le pied dedans, vous savez dans leur auge assemblée à cochons, Mais j'en connais en haut qui baigne dedans au point qu'ils ne sentent même pas qu'ils puent. C'est d'ailleurs pour cela qu'on les élit. Allez comprendre.
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Ne plus manger de viande est la meilleure manière de sodomiser ces paysans... En effet , si vous renoncez à la viande vous réduisez votre empreinte ( surface agricole ) de 7 ! En d'autres termes il faut 7 fois moins de surface agricole pour un végétarien  Lire la suite
Sebastien H - 26/03/2016 à 07:29 GMT
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