La valeur des actions comparée à celle de l’or est sur le point de prendre une route opposée à celle que peuvent espérer les partisans de Larry Kudlow et Jimmy Jack Cramer. Le concept de richesse relative se doit d’être compris et embrassé par les participants au marché haussier, dans la mesure où il leur permet de calculer leurs gains sans avoir recours à une monnaie fiduciaire instable. Cette dernière n’est en effet aucunement une mesure de valeur. En d’autres termes, ce concept leur permet de ne pas se soucier du débat autour de l’inflation.
Le meilleur exemple de ce calcul mental de valeur est le ratio Dow/or. L’Américain moyen, s’il lui reste encore son travail et quelque épargne, place son excès de monnaie sur des actions, dans l’immobilier, ou encore achète des obligations du gouvernement. C’est là quelque chose qu’il ne devrait pas faire, bien qu’ayant été endoctriné par le système de papier-monnaie, il lui soit impossible de s’en rendre compte. Comme les membres du culte de Jim Jones , la plupart des Américains acceptent tout ce qui leur est dit au sein des écoles publiques et dans les journaux pseudo-financiers qui emploient des commentateurs ignorants tels que Ben Stein qui prêchent l’achat d’actions et de parts de marché.
Le concept est simple, mais n’en est pas moins important : l’or continuera son ascension par rapport aux actions, à l’immobilier, et aux obligations du gouvernement, de la même manière qu’il ne l’a fait au cours de cette dernière décennie. C’est ici toute la simplicité de l’histoire financière.
Adam Brochert
GoldVersusPaper