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Cours Or & Argent

L'ignorance euroïque.

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Publié le 25 janvier 2015
588 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Editorial du Jour


Les graphiques 1 et 2 ci-dessous montrent l'évolution de la quantité d'€uro depuis que ce dernier a commencé à exister, en 1999, sous les formes M1 et M3:


                                      Graphique 1

Source : http://research.stlouisfed.org/fred2/graph/?id=MYAGM1EZM196N,

et


                                      Graphique 2

Source : http://research.stlouisfed.org/fred2/graph/?id=MYAGM3EZM196N

Le fonctionnement des banques de second rang de la zone €uro, caché par ses résultats, ne doit pas faire oublier leur tutelle, à savoir la banque centrale européenne, dont le graphique 3 ci-dessous montre l'évolution des actifs dans la même période :


                                     Graphique 3

Source : https://research.stlouisfed.org/fred2/series/ECBASSETS


Il saute aux yeux que les faits et gestes de la B.C.E. depuis 2008, en particulier en 2011-12, n'ont pas eu d'effet correspondant, jusqu'à présent ..., sur les quantités d'€uro produites par les banques de second rang.
En d'autres termes, il semble qu'il n'y ait pas de tutelle réglementaire effective de la B.C.E. sur les banques de second rang.
En ce qui concerne l'économie de la France, force est de constater que les évolutions précédentes n'ont pas eu l'impact souhaité sur le produit intérieur brut quand on regarde son évolution dans la période 2000-2013 (cf. graphique 4):


                                Graphique 4

Source : http://philippewaechter.nam.natixis.com/2013/...trimestre-2013/
Le P.I.B. stagne depuis 2008 (cf. ce target="_blank" texte de mai 2009).


Qu'en déduire ?


Le 22 janvier 2015, le banquier central de la zone €uro a annoncé un nouvel adoucissement de la quantité d'€uro sur les deux années à venir (cf. la target="_blank" présentation de Mario Draghi).


Pourquoi aurait il des effets différents de ceux qui se sont produits antérieurement (cf. ce target="_blank" texte de mai 2009) ?


Aucune doctrine économique ne justifie le choix politique (cf. ce target="_blank" texte de novembre 2008 ou ce target="_blank" texte de Mises de 1962).


Une chose est certaine: le banquier achète à un client une créance contre des €uro qu'il lui vend, c'est l'échange financier.


Il s'ensuit un prix en €uro ou, si on préfère, une quantité unitaire d'€uro convenue entre le banquier et son débiteur (le prix cache un taux d'intérêt fonction de la durée).
La quantité d'€uro ainsi en échange accroît ponctuellement la quantité totale, comptabilisée d'€uro, toutes choses égales par ailleurs, et la quantité d'€uro en circulation, convenue.
Dans l'avenir, selon le choix du créancier du débiteur qui reçoit la quantité d'€uro, la quantité totale pourra diminuer ou non (en fonction de la thésaurisation), la quantité en circulation pourra diminuer, ne pas varier ou augmenter, selon qu'il y aura ou non de nouveaux échanges du créancier avec autrui.


Si le débiteur initial est un état, la créance achetée par le banquier de second rang sera dénommée "dette souveraine".


Longtemps, les financiers ont estimé que les dettes souveraines étaient des actifs sans risque pour tout un chacun et ont construit des modèles mathématiques écoutés par les dirigeants, à partir de cette hypothèse.
Depuis les ennuis de l'état grec (cf. ce target="_blank" texte de février 2010), tout cela s'est envolé. 


La doctrine de cet ordre, c'est-à-dire financière, a été anéantie (cf. ce target="_blank" texte d'octobre 2008) loin de la développer (cf. ce target="_blank" texte d'octobre 2009). 
N'oublions jamais qu'en 1913, la France était le banquier du monde (cf. ce target="_blank" texte de décembre 2012)


En vérité, il ne s'agissait pas d'une simplification, mais d'une complication sans réalité qui faisait plaisir à leurs constructeurs et à ceux qui les écoutaient.
Et la B.C.E. a eu l'occasion d'acheter des créances aux états (cf. ce target="_blank" texte de juillet 2009).


Et la B.C.E. va recommencer...
Où cela conduira-t-il?


Personne ne le sait aujourd'hui sauf à faire valoir l'hyperinflation (cf. ce target="_blank" texte d'avril 2009)!

 

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Georges Lane enseigne l’économie à l’Université de Paris-Dauphine. Il a collaboré avec Jacques Rueff, est un membre du séminaire J. B. Say que dirige Pascal Salin, et figure parmi les très rares intellectuels libéraux authentiques en France. Publié avec l’aimable autorisation de Georges Lane. Tous droits réservés par l’auteur
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