Les Etats en ont assez des
devises manipulées des banques centrales, et commencent à s’éloigner du
système monétaire en faillite – et à se couvrir contre le potentiel d’effondrement
monétaire.
Bien que la Réserve fédérale
domine clairement sur l’économie des Etats-Unis et l’économie globale,
certains Etats des Etats-Unis cherchent à rétablir la vraie monnaie, et à se
détacher de la devise oppressive et contraignante de leur banque centrale.
Parce que le système financier
est manipulé de toutes parts par la création monétaire des banques centrales –
et leur expérience de taux d’intérêt à zéro pourcent qui se poursuit
maintenant depuis huit ans – de nombreux chefs d’Etat partent aujourd’hui à
la recherche d’une valeur refuge et d’une protection contre l’abandon de la
création de monnaie basée sur la dette comme moyen d’échange principal.
L’Utah pourrait bientôt
choisir de mettre sa foi entre les mains de Dieu et de l'or,
plutôt que de Dieu et de la Réserve fédérale.
Une nouvelle loi proposée par la
Chambre cherche en effet à autoriser la construction d’une infrastructure de
dépôt d’or, et à encourager et faciliter la conduite des affaires au sein des
frontières de l’Utah grâce à des fonds garantis par ou tirés des réserves d’or
entreposées – une décision subtile à la portée révolutionnaire.
Selon le 10th
Amendment Center :
Un projet de loi
introduit en Utah cherche à développer la loi de cours légal pour encourager
l’utilisation de l’or et de l’argent en tant que monnaies, et s’éloigner d’un
pas de plus du monopole monétaire de la Réserve fédérale.
Le Représentant Ken Ivory
(R-West Jordan) a introduit House Bill 224 (HB224) le 27 janvier, qui vise à
ajouter une série de provisions à la loi en vigueur afin d’encourager l’utilisation
d’or et d’argent comme cours légaux. Si son projet de loi était approuvé, les
infrastructures de dépôt d’or de l’Etat se trouveraient élargies, et de
nouvelles études pourraient être menées sur les politiques de monnaie saine.
HB224 cherche
spécifiquement à autoriser l’investissement de fonds publics en espèces de
cours légal déposées auprès d’une infrastructure commerciale dédiée. Ici, « espèces de
cours légal » signifie des pièces et barres d’or et d’argent, et « infrastructure
commerciale » représente l’institution qui reçoit les dépôts d’espèces
de cours légal, localisée au sein des frontières de l’Etat. D’un point de vue pratique, elle
permettrait à l’Etat d’accumuler des fonds sous forme d’or et d’argent plutôt
que sous forme de billets de la Réserve fédérale.
La transition ne se fera pas du
jour au lendemain, mais il est certain qu’elle ne manquera pas d’attirer l’attention
de la classe bancaire.
Voici ce que nous en dit le X22 Report :
Le passage concernant l’Utah
et l’or commence
autour de 11 minutes 30
Selon la définition que lui ont
donnée les fondateurs des Etats-Unis, seuls l’or et l’argent devraient servir
de monnaie.
L’Article 1, Section 10 de la
Constitution explique clairement que seuls l’or et l’argent devraient être
utilisés comme moyens de paiement, bien que ce soit très loin d’être le cas
au travers de l’économie moderne :
Aucun Etat ne pourra
être partie à un traité ou une alliance ou à une Confédération ; accorder
des lettres de marque et de représailles ; battre monnaie ; émettre
du papier monnaie, donner cours légal, pour le paiement de dettes, à autre
chose que la monnaie d’or ou d’argent ; promulguer aucune loi portant
condamnation sans jugement, aucune loi rétroactive ou qui porterait atteinte
aux obligations résultant de contrats ; ni conférer de titres de
noblesse.
Alors que le Texas a pris la
décision très importante, en 2015, d’établir une infrastructure de dépôt d’or
au sein de ses frontières, l’Utah – qui est historiquement un Etat très indépendant
et conservateur – tente aujourd’hui lui-aussi de rétablir des bases
monétaires solides. Comme l’a rapporté SHTF
:
Comme l’explique Money
Metals Exchange, la décision du Texas de rapatrier son or est de la plus
grande importance, et souligne son manque de confiance envers les marchés
financiers de Wall Street et son intérêt pour les systèmes de propriété d’or
physique.
Lorsque le gouverneur,
Greg Abbott, a signé House Bill 483 vendredi dernier, le Texas a fait un « bras
d’honneur doré » à Wall Street, et annoncé sa décision de rapatrier 1
milliard de dollars de barres d’or sur son propre territoire.
Ceux qui ont la responsabilité
fiduciaire de gérer l’or du Texas se sentent aujourd’hui moins confiants que
jamais.
De nombreuses nations
européennes – comme l’Allemagne
– ont commencé à rapatrier leurs réserves d’or, dont une grande partie avait
été déposée auprès de la Banque de réserve fédérale de New York et d’autres
banques centrales ; alors que la Russie et la Chine, entre autres,
continuent d’accumuler d’énormes quantités d’or à un rythme encore jamais vu
auparavant.
Afin de minimiser l’ampleur des
achats d’or sur le marché, ces réserves d’or sont récupérées furtivement et par
la petite porte, mais les observateurs les plus avisés sont conscients du
fait que certains Etats tentent d’accumuler un fonds de réserve pour se
protéger de l’éventuelle dissolution du dollar en tant que devise de
référence internationale.
Bien évidemment, les Etats
individuels des Etats-Unis sont en mesure de prendre des décisions
similaires, en vue de limiter les effets de la banqueroute et du potentiel
effondrement de leur devise.
Les Etats pourraient-ils
retrouver leur prospérité et leur indépendance s’ils se tournaient vers une monnaie
saine et tournaient le dos à la trappe de la dette et à l’instrument de
contrôle de la Fed ?
La réponse à cette question
devrait être une évidence, mais beaucoup en seraient surpris.
Si les Etats et les nations du
monde investissent tant sur l’or, compte tenu de leurs connaissances des
évènements économiques à venir, ne devriez-vous pas, vous-aussi, placer votre
confiance entre les mains de l’or, de
l'argent et des autres métaux précieux ?
Je vous conseille de
suivre les décisions de l’Utah de très près… si le projet venait à gagner du
terrain, d’autres Etats pourraient aussi chercher à obtenir davantage de
liberté.
