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La différence entre globalisation économique et globalisation politique

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Publié le 03 mars 2017
632 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Editorial du Jour

La globalisation est tombée en désuétude. De plus en plus de gens la rejettent comme étant injuste et source de tous les maux de la société – dont des crises économiques et des migrations.

Ce genre de condamnation générale de la globalisation n’est cependant pas sans poser un gros problème. La raison en est rendue évidente par la nature bidimensionnelle de la globalisation : elle peut être économique, et politique.

La globalisation économique est synonyme de division transfrontalière du travail. Aujourd’hui, plus aucun pays ne produit seulement pour satisfaire ses propres besoins. Tous fournissent également des biens aux producteurs et consommateurs d’autres nations. Et chaque pays se concentre, relativement parlant, sur ce qu’il sait faire le mieux.

La globalisation économique, dont le libre-échange est un composant naturel, améliore la productivité. Sans elle, la pauvreté à l’échelle globale n’aurait pas pu être réduite comme elle l’a été ces quelques dernières décennies.

Dès ses débuts, la globalisation politique a été détachée de la globalisation économique. Son objectif est de diriger et de déterminer les relations entre les peuples des différents continents au travers d’un régime autoritaire. Ce ne sont pas le marché-libre, ou encore la division du travail et le libre-échange, qui déterminent ce qui est produit et consommé, où, et quand, mais une force politique idéologique.

L’argument central de la globalisation politique est que la gestion des problèmes toujours plus complexes de notre monde – depuis les crises économiques jusqu’à la protection de l’environnement – nécessite un processus de prise de décisions centralisé. L’Etat-nation – en tant que représentant souverain de son peuple – est devenu obsolète, et doit être remplacé par un pouvoir politique actif à l’échelle global.

Bien évidemment, la logique derrière cette opinion est purement socialiste et collectiviste.

Elle est aussi la base de l’Union européenne. Ultimement, son objectif est de créer un super-Etat européen, au sein duquel les nations européennes se trouveront dissoutes, à la manière de morceaux de sucre dans une tasse de thé bien chaud.

Mais pour le moment, ce rêve semble avoir touché à sa fin. Le désir d’uniformité a chancelé face aux dures réalités politiques et économiques. L’Union européenne traverse des transformations radicales – la plus récente étant la décision du Royaume-Uni de s’en détacher – et menace aujourd’hui d’être démantelée.

Avec l’arrivée de Donald J. Trump à la présidence des Etats-Unis, l’Amérique ne représente plus un support intellectuel pour le projet d’unification européenne. Le changement de pouvoir et de direction à Washington a fait sortir les partisans de la globalisation – ce qui a ravivé les espoirs de voir les politiques étrangères des Etats-Unis devenir moins agressives en termes militaires. Le président Trump – contrairement à ses prédécesseurs – ne cherche pas à établir un nouvel ordre mondial. Mais les partisans de la globalisation économique sont eux-aussi aussi inquiets.

Et c’est compréhensible. L’administration Trump favorise le recours à des mesures protectionnistes – qui prennent la forme de taxes à l’importation ou de taxes discriminatoires – pour stimuler la production et l’emploi aux Etats-Unis, au détriment des autres pays.

Une telle interférence avec la globalisation économique, que beaucoup perçoivent comme un retour en arrière, n’affectera pas seulement la prospérité. Il est possible qu’il redonne de la vigueur aux vieilles querelles politiques, et en fasse naître bien d’autres. Mais il n’est pas nécessaire qu’il en soit ainsi.

Grâce à son projet d’allègement du fardeau de la dette – à hauteur de 9,5 trillions de dollars – le président Trump pourrait être en mesure de générer une dynamique économique telle que ses promesses protectionnistes seront mises au tiroir. C’est là ce que nous devrions espérer : la globalisation – la division volontaire du travail et le libre-échange – encourage une coopération productive et pacifique entre les Etats.

Voilà pourquoi il est important de préserver la globalisation économique.

 

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