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La présidence de l’UE entre sponsoring et corruption. LHK

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Publié le 28 février 2019
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Coca-Cola sponsor officiel de l’Union européenne : arrêtez cela tout de suite ! Foodwatch

26/02/2019

Coca-Cola sponsorise la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne et ne s’en cache pas. Lors de rencontres officielles, les ministres sont accueillis avec boissons gratuites, pubs, poufs rouges affublés du fameux logo, etc. Il s’agit d’un criant conflit d’intérêt alors que la malbouffe et l’alimentation figurent parmi les sujets débattus à l’agenda européen. Avec une pétition et une lettre ouverte, nous exigeons du président du Conseil européen, Donald Tusk, et de la Première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, qu’ils cessent immédiatement ce partenariat.

Alors que l’Europe révise en ce moment même sa législation alimentaire, Coca-Cola sponsorise la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne et est officiellement devenue « partenaire platine » ! Coca-Cola est allée trop loin en tentant d’acheter ses entrées politiques de la sorte.

Par le biais d’une pétition lancée en France, en Allemagne et aux Pays-Bas où foodwatch est présente, nous demandons au président du Conseil européen, Donald Tusk, de mettre en place une politique fixant des règles claires pour les futures présidences afin de garantir que de tels parrainages et potentiels conflits d’intérêts ne se reproduisent pas.

Sur ces photos : le sponsoring de Coca-Cola est criant, notamment lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne à Bucarest. « The Coca-cola system proudly supports the first Romanian EU Council presidency » ou encore « The Coca-Cola system welcomes you to beautiful Romania ». Sources : tweets des journalistes allemands Stefan Leifert, (ZDF, correspondant à Bruxelles) et Markus Preiß (ARD).

La Roumanie exerce la présidence du Conseil de l’Union européenne depuis janvier 2019, pour six mois. Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne à Bucarest le 31 janvier dernier, des panneaux indiquaient que « Le système Coca-Cola soutient fièrement la première présidence roumaine du Conseil de l’UE ». Coca-Cola n’en est pas à son coup d’essai puisqu’elle avait sponsorisé la présidence polonaise en 2011.

Pour foodwatch, ces conflits d’intérêts sont inacceptables. Quelle influence ce sponsoring par un poids lourd de la malbouffe a sur la politique européenne et, en fin de compte, sur le contenu de nos assiettes ? Par exemple, qu’adviendra-t-il du débat sur un logo nutritionnel, tel Nutri-Score, dont Coca-Cola ne veut pas ? Ou d’une loi interdisant de cibler les enfants avec des produits trop gras, trop sucrés, trop salés ?

Coca-Cola est allée trop loin en tentant d’acheter ses entrées politiques au niveau européen de la sorte. Nous refusons que Coca-Cola, ou toute autre multinationale, puisse être considérée comme « sponsor » de représentants politiques ou institutions.

Coca-Cola sponsorise la présidence de l’UE, Foodwatch dénonce une « collusion ». L’Obs.

L’ONG Foodwatch dénonce le « partenariat » de Coca-Cola avec la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne, un conflit d’intérêts potentiel selon elle.

« Il est tout à fait inadmissible que la présidence du Conseil de l’Union européenne soit sponsorisée par Coca-Cola », s’indigne l’association européenne de défense des consommateurs Foodwatch, qui juge que « ce faisant, le géant des sodas se place au cœur du pouvoir, des instances européennes ».

Elle appelle, dans une lettre ouverte (PDF) et une pétition, le président du Conseil européen, Donald Tusk, et la Première ministre roumaine Viorica Dancila à mettre fin à ce partenariat « platine » entre le géant des sodas et la présidence roumaine.

« Collusion qui mine la confiance des citoyens »

Critiquant « la malbouffe et ses conséquences désastreuses pour la santé, Foodwatch estime que « cette collusion entre les instances de l’UE et les intérêts des entreprises mine encore davantage la confiance des citoyens dans la politique et les décideurs européens, alors qu’il est au contraire indispensable de renforcer la transparence et la démocratie en Europe ».

L’ONG demande à Donald Tusk et Viorica Dancila « qu’ils cessent immédiatement ce partenariat et adoptent des règles claires contre ces conflits d’intérêts« .

Elle rappelle que, comme indiqué sur le site web de la présidence roumaine, « la présidence doit être neutre et impartiale durant la période de l’exercice du mandat ». Or la présidence indique plusieurs « partenaires », dont en catégorie platine Coca-Cola, Renault, Mercedes et Digi (opérateur télécoms roumain).

Foodwatch lance sa pétition en France, en Allemagne et aux Pays-Bas, demandant à Donald Tusk « de mettre en place une politique fixant des règles claires pour les futures présidences afin de garantir que de tels parrainages et potentiels conflits d’intérêts ne se reproduisent pas ».

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L’association rappelle que la Roumanie exerce la présidence du Conseil de l’Union européenne depuis janvier 2019, pour six mois. Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne à Bucarest le 31 janvier, « les participants ont été accueillis avec des panneaux indiquant que ‘Le système Coca-Cola soutient fièrement la première présidence roumaine du Conseil de l’UE’. Il y avait aussi des poufs Coca-Cola, des pancartes publicitaires et bien sûr des boissons. […]. L’organisation des brasseurs de bière roumains Berarii et d’autres entreprises sponsorisent également la présidence. Coca-Cola n’en est pas à son coup d’essai puisqu’elle avait sponsorisé la présidence polonaise en 2011. »

Foodwatch dénonce : « La stratégie de Coca-Cola, qui a fait l’objet d’une fuite en 2016, montre qu’elle a l’intention de riposter à des mesures d’intérêt général qui iraient contre ses intérêts, comme une éventuelle taxe sur le sucre en Europe. Or justement au cours des prochains mois, les responsables politiques de l’Union européenne doivent examiner par exemple la révision de la législation alimentaire, ainsi que l’importante question de l’étiquetage nutritionnel sur les emballages des denrées alimentaires. Pour foodwatch, ce type de parrainage s’inscrit dans une stratégie de lobbying pour contrer la mise en œuvre de telles mesures. »

http://www.nouvelobs.com/index/2019/02/26/

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