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Cours Or & Argent

La Route 66 ? Non la D117 !

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Publié le 02 septembre 2013
1570 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Rubrique : Billets d'Humeur

D117

Mes chères contrariées, mes chers contrariens !

Avant de vous parler d’or, il fallait que je vous parle de mes vacances… Remarquez, les deux sont liés puisque, comme je vous l’avais dit, je suis parti faire un « road trip » en famille avec un camping-car de location le long de la départementale D117 (qui est vraiment très très longue).

Comme me le disait ma femme, la D117 c’est un peu moins glamour que la « Route 66 », elle qui rêve d’aller aux États-Unis d’Amérique… Ce que je lui refuse obstinément depuis plusieurs années.

Le long de la D117 qui borde les Pyrénées se trouvent de nombreux sites d’orpaillage. De vous à moi, je pensais revenir « riche » de plein de poudre d’or et de pépites. Nous sommes revenus pauvres comme Job et surtout pleins de piqûres de moustiques. Oui cette année, écologie oblige, les tonnes de pesticides réglementaires et de rigueur avant chaque été n’ont pas été déversées… Résultat : pas l’ombre de la moindre once d’or mais côté moustiques, nous avons eu notre dose pour la décennie à venir, ce qui m’a valu quelques railleries bien senties de ma moitié face à mes gémissements (de douleur) nocturnes.

Mais ce fut de bien belles vacances et les châteaux cathares valent vraiment le déplacement.

Une guerre pour la rentrée ?

Bref, je pensais que Barack et François, sans oublier Cameron, allaient m’offrir une belle guerre pour la rentrée du Contrarien Matin. Mon sujet était donc tout trouvé. La guerre en Syrie. Alors j’étais serein. Avec un truc comme ça, j’allais pouvoir broder à l’infini dans les semaines à venir, et je n’avais donc aucune crainte à avoir au sujet de la page blanche… Enfin, maintenant que tout est numérique et informatique, il faudrait parler du syndrome de l’écran blanc mais bon…

Mais bon… Patatras oui ! Voilà t-y pas que les Anglais (pas le peuple – lui, dans sa sagesse, il est rarement va-t-en-guerre, raison pour laquelle justement les grands mamamouchis ne l’écoutent pas –, non, les parlementaires anglais), refusent tout net à David (Cameron) le premier sinistre britannique d’aller attaquer la Syrie alors qu’il avait déjà déployé ses avions à Chypre… Oui je sais, Chypre, vous connaissez hein ? Ses plages, ses banques en faillite et son État en déroute sans parler de sa population baignant dans la félicité la plus totale après s’être fait laminer leurs comptes en banque. C’est bien de ce Chypre-là dont on parle. Eh bien Chypre est le « porte-avions » de la perfide Albion dans ce coin-là du monde. Super pratique Chypre pour attaquer la Syrie puisque c’est à 10 minutes de vol.

De son côté, François Normal 1er, l’homme qui en est à sa deuxième guerre en un an, dégaine un peu moins vite sur la réforme des retraites par exemple. François donc était déjà prêt à aller soutenir les gentils rebelles contre le méchant gouvernement Assad, le Charles de Gaulle était déjà en train d’appareiller.

Manque de chance, les députés anglais sont venus casser toute cette petite histoire déjà écrite. Vous vous rendez compte quand même ! Des enfants gazés en Syrie. Cela ne peut se résoudre qu’en rentrant en guerre. Pensez donc, c’est vraiment pour les pauvres zenfants syriens qu’il faut aller se battre. Les tuer par balle, passons, mais les gazer…. Beurk, vraiment. Du coup, nos stratèges se sont dit qu’aller bombarder tout ce petit monde serait la façon la plus efficace sans doute de sauver ces pauvres zenfants. Demandez aux zenfants irakiens ce qu’ils pensent de l’exportation de la démocratie américaine et de la précision de nos bombes.

Évidemment, le pétrole syrien n’y est pour rien dans notre empressement. C’est vrai que le pétrole libyen ne nous a pas coûté trop cher (c’est Total et BP qui s’en occupent désormais comme par hasard). Non, le pétrole n’a rien à voir dans tout ça, car comme tout le monde le sait bien, grâce au pétrole de schiste (super bon pour la planète et méga top pour l’environnement), nous sommes autosuffisants pour les siècles des siècles en essence.

C’est sans doute parce que l’on a aucun problème d’accessibilité à cette forme d’énergie que l’on fait des guerres (justes), (morales), (pour la démocratie), (pour protéger les zenfants) depuis plus de 10 ans au monde entier… Enfin surtout au monde qui a un peu de pétrole en stock, parce que de vous à moi, attaquer l’Islande et ses volcans alors qu’ils n’ont même pas payé leurs dettes à notre égard, même les Anglais n’ont pas pensé à les attaquer, c’est tout dire.

Donc du coup, François Normal 1er, qui aime les zenfants syriens, voulait aller les sauver, le tout sans vrai débat démocratique, parce que la guerre… c’est comme les zimpôts, c’est juste !
Forcément mes amis, une guerre de gôche c’est forcément juste, alors qu’une guerre de drôate c’est un peu fasciste sur les bords. Par exemple, Mitterrand (oui, notre ancien Président de gôche), ministre de l’Intérieur pendant la guerre d’Algérie, était « juste ».

Bon du coup, ce week-end, rétropédalage des mamamouchis gouvernementaux forcés de reconnaître que l’on était pas en mesure nous, la France, d’aller casser tout seul la gueule à Saddam Hussein… heu, pardon, excusez-moi, on m’a tellement manipulé avec Saddam Hussein et ses armes de destruction massive que personne n’a jamais retrouvé que lorsqu’on me demande de citer le nom d’un grand méchant, hop, tout de suite je pense à Saddam Hussein. Je voulais donc dire Assad mais je suis sûr que vous aviez corrigé de vous-même mon « erreur ».

Oui, François Normal 1er vient de se rendre compte qu’à force de réduire le budget de notre armée pour augmenter celui de l’Éducation nationale, dont les dépenses progressent au même rythme que l’illettrisme dans notre pays sans que personne n’ose poser les vraies questions (la vraie question n’étant pas sur les profs d’ailleurs), ne pouvait aller déclarer la guerre à lui tout seul à la Syrie. Sans blague. Remarquez, vu les bêtises de ce gouvernement depuis un an, cela va sans dire, mais encore mieux en le disant, et au moins François ne va pas envahir Damas à lui tout seul. Il n’en a pas les moyens.

Avec tout ça, si Bachar el-Assad était futé, il nous attaquerait le premier et l’armée syrienne serait sans doute assez rapidement à Paris.

Donc du coup, je n’ai rien à vous dire aujourd’hui. Je n’y suis pour rien, ils m’ont annulé ma guerre de rentrée au dernier moment alors que tous mes zarticles étaient prêts.

Ma série d’articles pour participer à l’effort de guerre !

Celui que vous deviez lire aujourd’hui s’intitulait « On ne peut pas laisser les zenfants se faire massacrer en silence ». Oui c’est facile de culpabiliser les gens en leur parlant des zenfants qui meurent.

Puis le lendemain, « Saddam Hussein, Ben Laden et Bachar el-Assad, la même face d’un même problème ». C’est important de faire appel à votre cerveau reptilien et au côté conditionnement depuis 10 ans. Avec un tel article, vous ne pouviez pas dire « vous êtes sur ? Faut vraiment partir en guerre ? » Évidemment voyons.

Ensuite, on enfonçait le clou avec un « Ne rien faire serait un nouveau Munich ». Là c’est top aussi ce genre de titre. Hyper culpabilisateur.

Enfin, je terminais la première semaine de guerre en titrant « François Hollande, un véritable grand chef de guerre ». Du coup, j’envoyais cette tribune directement sur l’adresse mail du Président et je me faisais remarquer par l’Élysée.

Finalement, mon beau plan tombe à l’eau !

Au lieu de fayoter pour l’avenir de ma carrière, me voici encore en train d’émettre des doutes quant à la sagacité des décisions de nos grands mamamouchis, et je vais encore être obligé de vous parler d’or… Zut alors !

Alors que vous dire sur le métal jaune ? La dernière poussée, vous l’aurez compris, a été avant tout provoquée par les bruits de bottes en Syrie qui semblent s’éloigner. Résultat logique : l’or consolide.

La question qui maintenant va se poser est celle de l’ampleur de cette consolidation. Tant que les velléités guerrières occidentales se maintiennent, alors cela restera positif pour l’or et continuera d’ailleurs à tendre les prix du baril de pétrole, très élevés actuellement mais qui s’éloignent des 115 dollars le baril.

Je pense que l’or devrait donc rebaisser dans les jours à venir ce qui est une excellente nouvelle car encore une fois, l’actualité à venir dans les prochains mois est particulièrement chargée.

Problèmes dans les pays émergents, glissade du Japon, endettement massif en Europe et la Grèce toujours en faillite, le risque bancaire toujours présent, les élections en Allemagne pour le 22 septembre, le remplacement de Ben Bernanke qui a démissionné et laisse peser de grandes incertitudes, rumeurs sur la noyade en cours de la JP Morgan, l’une des plus grosses banques au monde… et la plus active sur les marchés de l’or, sans oublier non plus l’arrêt des quantitative easing, etc. Non c’est une liste à la Prévert qui nous attend.

Nous cachons tout sous le tapis depuis cinq ans. La poussière finira bien par nous éclabousser. Nous aurons l’occasion de reparler de tout ça dès demain, puisque… les vacances sont finies ! Alors excellente rentrée à chacun de vous, je sens que nous allons tous avoir du pain sur la planche !

À demain… si vous le voulez-bien !!!

Charles SANNAT


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Charles Sannat est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires Il a exercé les fonction de directeur des études économiques de la société Aucoffre.com de 2012 à 2015, et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». Il a fondé en Septembre 2015 le site Insolentiae.com et se consacre depuis pleinement à ce nouveau projet éditorial.
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Tout à fait mon état d'esprit .... Drôle et tristement ironique. Le commentaire sur les envois d'argent "frais" par vols aeriens nocturnes vers la Grèce est très inquiétant ...
Quand à la Morgan ... Nous contemplons l'incendie, pétrifiés, en attendant que la tour s'effondre .... Regardons de nouveau les images du 11 septembre : le comportement des gens dans la rue, dans les immeubles aux alentours .... Très intéressant psychologiquement ... Certains (les prudents, les survivants ...) s'éloignent surement et calmement (ils comprennent que cela ne sert à rien de rester là), d'autres, courent vers la catastrophe par curiosité, d'autres pillent, d'autres parlent et crient immobiles devant le danger, enfin les "gens du devoir" l'accomplissent et seront en grand nombre "sacrifiés" (comme les fourmis "soldats") .... Bref, l'Humanité multiple dans ses formes... Mais est-ce l'Humanité, ou une immense fourmilière ? Je me pose de plus en plus la question.

La Grée Solitaire et heureuse de l'être.
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Vendredi 30 août 2013 :

Un article incroyable, ahurissant, sur les mensonges de l'Union Européenne : pendant que l'Union Européenne faisait la morale à la Grèce pendant la journée, elle alimentait la Grèce en billets de banques la nuit en cachette !

En Grèce, l'argent tombe du ciel.

par Effy Tselikas (Athènes)

La Grèce, à court de liquidités, a évité l'implosion grâce à la livraison secrète de cash par l'UE. C'est l'envers du décor de la crise grecque : un pont aérien nocturne a fait ainsi transiter plus de 20 milliards d'euros en billets, ni vu ni connu. Récit.

Des Boeing remplis de billets de banque alimentent nuitamment un improbable pont aérien, secrètement déployé pour éviter l'implosion du système. Ceci n'est pas l'extrait d'un roman d’espionnage, mais un fait établi : ces avions sont même peut-être passés au dessus de vos têtes.

C’est le quotidien Daily Mail qui dévoile cette histoire rocambolesque qui a sauvé la Grèce, l’euro et l’Europe de la faillite. En sous-titre, résume le journal anglais :

"Alors que la Grèce brûle et que ses banques sombrent, l’Union européenne, officiellement et via la Troïka, l’admoneste, exige des réformes et menace de l’exclure ; au même moment, secrètement, elle la ravitaille en argent frais".

Retour en arrière. Depuis 2009, la Grèce est en crise. La population, aux aguets, retire de plus en plus souvent ses économies des banques. Or la Grèce est déjà en manque de liquidités: du fait d'une économie souterraine surdéveloppée, les Grecs paient le plus souvent en liquide. La monnaie en circulation est ainsi beaucoup plus importante que dans les autres pays membres. Entre 10 et 25 % du PIB, contre 4 à 8% ailleurs. Le directeur de la Banque de Grèce d’alors, Giorgos Provopoulos, raconte:

"Si un tel manque de liquidités avait perduré, il n’y aurait plus eu assez de billets pour faire face à la demande des Grecs de retirer leurs avoirs. L’information selon laquelle les banques n’étaient pas en mesure de rembourser les déposants n’a pas été diffusée. Cela aurait provoqué la faillite des banques, une crise de confiance généralisée, et des conséquences terribles pour l’économie du pays".

Ne produisant que des billets de 10€, la Grèce ne peut plus satisfaire aux exigences de sa population. Seules la Bundesbank allemande et les banques nationales d’Autriche et du Luxembourg émettent des billets de 500 €. Volontairement ou non, la Grèce est donc dans l’impossibilité de faire face légalement à ce considérable besoin de monnaie.

L’Union européenne prend alors les devants, sans en référer à aucune instance élue. Sous couvert de mission très spéciale, un pont aérien est établi. Objectif : amener de l’argent frais en Grèce. Au moins 10 milliards entre 2009 et 2011. Autant les années suivantes.

L'opération se déroule en plusieurs étapes. Dans un premier temps, des Boeing géants de l’entreprise MAERSK, transporteur international, ou de plus petits avions cargos, peints aux couleurs bleues et blanches de l’armée de l’air grecque, partent d’Italie, survolent l’Adriatique et les Balkans pour acheminer de fraiches coupures de 100, 200 et 500€.

Puis, par voie terrestre ou maritime, l’argent transite par la Grèce continentale. De Corfou ou de Rhodes, ou de Komotini (à la frontière turque), bateaux ou camions prennent le relais. Un travail qui se fait de nuit, jusqu’à la destination finale des précieuses cargaisons : les banques. Sans que personne ne se rende compte de rien, ni même ne s’interroge sur ces mouvements suspects. Un observateur témoigne de ce peu de curiosité :

"Sous les yeux de tous, se déroulait une révolution monétaire. Mais la seule chose qui intéressait le Grec lambda, c’est qu’il y ait de l’argent dans les distributeurs".

C’est en juin 2011 que l’opération atteint son apogée. La Troïka, exaspérée par le retard dans la mise en œuvre des réformes, menace de couper les vivres à la Grèce en sucrant le prêt de 110 milliards, promis en mai 2010. Tout le monde sait que le pays est à court de liquidités et que cet argent est vital. Ne serait-ce que pour payer les salaires des fonctionnaires et les retraites.

La tension sociale s’aggrave, avec moult grèves et manifestations. Par crainte, beaucoup de riches Grecs retirent leurs avoirs des banques, de 1 à 2 millions d’euros par jour.

"Un jour, un client a retiré 3 millions d’euros de son compte et les a mis dans son coffre-fort" raconte ainsi un employé de banque, sous anonymat. D’autres achètent de riches demeures à Londres ou Genève, à Istanbul aussi.

L’arrivée d’argent frais continue, avec un nouveau pic lors des deux séquences électorales cruciales de 2012, mai et octobre, qui voient la victoire sur le fil du parti conservateur.

Un haut cadre de la Troïka (FMI, BCE et Commission européenne), qui supervisait le plan de sauvetage de la Grèce, l’avoue crûment (et anonymement) :

"Ce n’était pas une mission pour sauver des vies ou pour sauvegarder la démocratie, comme les fameux ponts aériens de Berlin durant la guerre froide. Là le but, c’était de protéger le système et de faire en sorte que la monnaie unique perdure, envers et contre tout. Les investisseurs craignaient la contagion à tous les pays du Sud, à l’Italie d'abord, puis à toute la zone euro ensuite, voire à toute l’Europe. Il y aurait eu une panique immédiate. On n’avait pas une minute à perdre. Un ou deux milliards en billets par jour, c’est une somme. Cela devenait un problème industriel".

En 2012, la même opération secrète a lieu à Chypre mais n’évite pas la banqueroute du système bancaire de l’île. La Grèce, elle, s’achemine vers un troisième plan d’aide. "Avec les élections allemandes ce mois-ci, la vérité se devait d’être révélée, car de nouvelles missions de sauvetage par pont aérien ne sont pas à exclure", souligne le Daily Mail. Et le journal britannique de conclure : "Turbulences prévues cet automne. Attachez vos ceintures".

http://fr.myeurop.info/2013/08/30/en-gr-ce-l-argent-tombe-du-ciel-12108
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Cher charles,quel plaisir de vous voir de retour,en pleine forme,tout bronzé j'imagine et surtout fidele a vous meme.En tant que contrarien pratiquement isolé je peux vous dire que vous m'avez sacrément manqué.Mes respect a vot' dame
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" c’est vraiment pour les pauvres zenfants syriens qu’il faut aller se battre. Les tuer par balle, passons, mais les gazer…. Beurk, vraiment."

Les bombardements occidentaux... ça doit être pour achever les enfants qui ont survécu ou résisté au gaz...
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Cher Charles, je vous souhaite un bon courage pour cette rentrée, à défaut d'une "bonne" guerre éclair et surprise, attendue depuis un mois, je vous propose un sujet, certes moins pationnant, le chomage et les "contrats " aidés " (CUI-CAE) pour atteindre leur "objectif politique" de baisse du taux de chômage avant la fin de l'année, l'État par l'intermédiaire de Pôle-Emploi propose des " emplois " Contrat à durée déterminée de 12 Mois d'Assistant administratif / Assistante administrative, au taux Horaire de 9,43 euros, et d'une durée de 20h00 ( réel 26,00 payé 20 ) HEBDO Horaires normaux, ce qui va maintenir ces salairiés bien en dessous du seuil de pauvreté.

Le plus remarquable, c'est que ces personnels doivent en plus assurer la surveillance des cantines et des récréations ??????, en somme " On " les envoi au casse-pipe pour pas un rond ??????, sans formation, ni projet d'avenir. Ce qui ne semble surprendre ni les " recruteurs ", ni les Directeurs des ecoles concernées.

Les contrats de 20 heures ne sont heureusement pas généralisés dans tous les départements, si l'Indre applique ce nombre d'heures, d'autres département pratiquent les 35 heures. Evidement les contrat de ce type n'ouvrent pas de vrais droits à leurs " bénéficiaires ", ils n'ont d'intérêt que statistiques et politiques.
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Mais, mais, mais... Ce n'est pas possible ! Seuls les méchants patrons du privé sont capables de payer les gens des salaires de misère pour des travaux sans intérêt à temps partiel !
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C'est ce qu'ils appellent le " traitement social " , et ce que j'appelle un mauvais traitement aux demandeurs d'emploi, et encore faut-il que les heureux " bénéficiaires " soient choisis par leurs conseillers " Pôle- Emploi " .

A remarquer que les conseillers " Pôle-Emploi " de l'Indre n'ont mis sur le site, ces annonces que très récemment, avaient-ils des consignes ?.

Une information qui n'a pas fait la Une des journaux et qui n'a pas été diffusée à la télévision, le seuil pour obtenir un petit complément de revenu ( pour les travailleurs pauvres ) est passé en douce de plus de 900,00 € à seulement plus de 700,00 € encore une mesure " sociale " contre les " riches " ?????

Erratum sur le commentaire précédent : pationnant lire passionnant vous aurez rectifié de vous mêmes.



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Meuh non, les patrons du privé n'arrivent pas à la cheville de l'état, toutes tendances politiques confondues. Il y a qqs années en arrière, j'ai fait des vacations comme enseignant dans un GRETA du sud-est. Eh ben mon directeur en était à son cinquième CDD d'affilée, et dûment appointé par la république. Qui dit mieux ?
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Les vacataires de l'EN n'ont droit ni à l'assurance-chômage ni à l'assurance-vieillesse ni aux congés-payés... !
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