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La technologie de surveillance est allée trop loin

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ShtfPlan
Publié le 08 avril 2016
1570 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
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Rubrique : Editoriaux

24hGold - La technologie de su...

Bienvenue en 2016. Ce n’est définitivement plus le monde de nos parent.

Non seulement l’Etat-police est bel et bien présent, il ne cesse plus de croître.

Alors que les gens sont occupés à se battre contre des cas apparents d’abus de pouvoir, de force excessive et une guerre contre la drogue qui n’a pas lieu d’être, nombreux sont ceux qui sont maintenant trop en retard sur leur temps pour comprendre ces nouvelles technologies – aujourd’hui testées ou utilisées par les départements de police au travers du pays.

Bien que l’usage de nouvelles technologies par la police n’ait rien de nouveau, vous pourriez être surpris de voir jusqu’où la situation a pu aller – la surveillance policière est désormais entièrement automatisée et intégrée aux réseaux sans fil, et contrôlée dans des centres financés par le Département de la Sécurité intérieure.

Reason.tv a rassemblé ces exemples de tactiques policières robotiques inquiétantes et dangereuses pour notre vie privée (et ce n’est qu’un début) :

Les éclairages publics intelligents ont fait beaucoup parler d’eux il y a quelques années, après que le Département de Sécurité intérieure a littéralement mis en place des systèmes à la Big Brother dans nos rues. Ces éclairages sont aujourd’hui testés à Las Vegas. Ils sont équipés de systèmes de communication bidirectionnelle et de systèmes d’enregistrement, et pourraient être utilisés pour enregistrer les conversations qu’ont les individus en pleine rue, ou pour diffuser des messages officiels en cas d’urgence ou de crime. Ils pourraient même diffuser de la musique, peut-être pour nous sembler moins fantasmagoriques. Voici ce que nous en dit Paul Joseph Watson :

Les systèmes Intellistreet sont composés d’une infrastructure digitale sans fil qui permet aux éclairages publics d’être contrôlés à distance grâce à des réseaux wifi et à un ordinateur miniature placé à l’intérieur de chaque lampadaire, pour des raisons de « sûreté, de gestion de l’énergie et de collecte de données », comme l’explique le site web d'Illuminating Concepts.

En termes d’applications de cette technologie par le Département de Sécurité intérieure, chaque lampadaire dispose d’un système de haut-parleur qui peut être utilisé pour diffuser des messages d’urgence et émettre des rapports relatifs au « niveau de sécurité » (un système similaire aux alertes de couleur utilisées en cas de menace terroriste), ainsi que d’un écran LED destiné à transmettre des instructions.

Ces lampadaires sont également munis de détecteurs de proximité qui peuvent enregistrer aussi bien l’approche de piétons que le trafic routier. Leur système de haut-parleur et de vidéo peut aussi être utilisé pour émettre des publicités à la Minority Report, ainsi que des « annonces civiles ».

Des réseaux wifi munis de systèmes de géolocalisation sont actuellement testés à Seattle dans le cadre de l’établissement d’un vaste réseau sans fil. Beaucoup d’entre vous savent déjà que votre téléphone et votre ordinateur partagent des données avec votre fournisseur, la NSA et un grand nombre d’autres agences. Mais aujourd’hui, la police utilise ces réseaux pour filer les téléphones portables de piétons comme de conducteurs, dans l’objectif de localiser des suspects et des criminels ou de résoudre des différends.

Ces appareils prennent la forme de boîtes blanches installées sur des lampadaires. Les données collectées sont interconnectées au travers d’un réseau de caméras, de voitures de police et de fibre optique, et retransmises aux autorités de la région dont la police, le Shérif et le centre régional de collecte d’informations. Ce réseau vise officiellement à faciliter la gestion de situations d’urgence.

Selon reason.tv, les résidents de Seattle rapportent depuis 2013 l’apparition de nouveaux réseaux disponibles sur leurs téléphones, portant le nom d’intersections (tel que 3ème et Union).

Les intercepteurs d’ondes téléphoniques Sting Ray sont aujourd’hui utilisés secrètement par le FBI et les forces de polics, ainsi que d’autres agences d’espionnage, étrangères comme domestiques. Les usages de cette technologie sont moins bien connus, notamment parce que le Département de la Justice a fait pression sur les forces locales de mise en application de la loi afin qu’elles ne soufflent mot quand à ces appareils.

Mieux encore, d’un point de vue policier, ces intercepteurs offrent l’opportunité de collecter des données relatives à n’importe qui, suspect ou passant innocent, susceptible de posséder des informations recherchées par les autorités. Nul besoin de mandat.

Melissa Melton nous écrit ceci :

Selon the Associated Press, l’administration Obama a activement conseillé à ses départements de police de refuser de donner la moindre indication quant à ces technologies, et notamment la technologie Sting Ray.

Bien évidemment, cette dernière permet aux forces de mise en application de la loi de « forcer » les appareils mobiles à partager les identifiants et données de géolocalisation qui devraient autrement être demandés aux sociétés de télécommunications.

La police se contente donc de contourner le recours à l’assistance de ces sociétés et collecte directement les informations relatives aux suspects et aux personnes d’intérêt. On dit même qu’elle puisse collecter toutes les données téléphoniques de quartiers entiers, sans aucun mandat ou supervision.

Les radars qui voient au travers des murs sont ce que leur nom indique. Le Range-R permet à la police de percevoir où se trouvent des individus à l’intérieur d’un bâtiment, au travers des murs, encore une fois sans mandat.

USA Today nous en dit ceci :

Au moins 50 agences américaines de mise en application de la loi ont secrètement équipé leurs officiers d’appareils radars qui leurs permettent d’espionner au travers des murs des maisons pour savoir ce qui se passe à l’intérieur.

Ces agences, qui incluent le FBI et les US Marshals, ont commencé à utiliser ces appareils il y a deux ans sans que le public n’en soit informé. La technologie soulève des questions légales et relatives à la vie privée, parce que selon la Cour suprême, les officiers ne sont pas autorisés à inspecter l’intérieur du domicile d’une personne sans avoir d’abord obtenu de mandat.

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Knightscope Photography Team, Creative Commons

Les robots policiers. A l’heure actuelle, le Knightscope K5 ressemble à un robot R2D2, mais il devrait bientôt ressembler davantage aux dangereux Robocops contre lesquels les livres de science-fiction nous mettent depuis longtemps en garde.

Tout devrait commencer par des patrouilles régulières dans la Silicon Valley avant la fin de cette année. Les robots seront d’abord utilisés pour détecter les activités criminelles et alerter des officiers de chair et d’os. Pour le moment. Ils seront plus tard capables de prédire les crimes aussi bien que de les combattre.

Selon le Daily Mail, ces robots policiers seront munis de capacités troublantes, comme la vérification rapide de plaques d’immatriculation et ce que l’on appelle « détection d’odeurs » :

Les robots, hauts d’1,6 mètre, sont munis d’un scanner laser, d’une roue de codage, de systèmes de calculs inertes et d’un GPS leur permettant une autonomie totale.

Ils sont aussi munis de détecteurs d’odeurs, et peuvent contrôler le niveau de pollution alors même qu’ils sont en patrouille.

Les caméras dont ils sont équipés leur permettent de lire jusqu’à 300 plaques d’immatriculation par minute.

Drones. L’usage de drones est aussi en pleine expansion, mais ces appareils sont désormais aussi peu chers qu’ils sont acceptés de tous. Les départements de police en achètent donc en de grandes quantités, loin des regards du public. Bien moins coûteux que des hélicoptères ou autres appareils volants, les drones sont utilisés partout où la police cherche à garder l’œil.

Un « œil dans le ciel ». Reason.tv nous parle également de caméras haute définition montées à l’intérieur d’avions de type Cessna qui survolent les villes pour des durées allant jusqu’à six heures et enregistrent tout ce qui se passe au sol – il leur est aussi possible de faire des gros plans et d’effectuer des retours en arrière.

The Atlantic nous a récemment expliqué que ces appareils ont d’abord été utilisés à Compton, en Californie, avant d’être révélés au public.

Dans le cadre de tests secrets de technologies de surveillance, le département du Shérif de la région de Los Angeles a fait survoler la ville de Compton par un avion civil muni d’une caméra qui a enregistré tout ce qui se passait à l’intérieur de la municipalité de 15 kilomètres carrés.

Les résidents de Compton n’ont rien su de cette opération, menée en 2012. « Nous avons littéralement épié Compton pendant plusieurs heures, et avons pu faire des gros plans n’importe où, ou encore filer des véhicules et des passants », a expliqué Ross McNutt, de chez Persistence Surveillance Systems, au Center for Investigative Reporting, qui a le premier levé le voile sur cette affaire. La technologie qu’il tente de vendre aux départements de police des Etats-Unis peut être utilisée pendant six heures d’affilée. Comme Google Earth, cette technologie permet à la police de faire des gros plans sur certaines zones. Et comme TiVo, elle leur permet de revenir en arrière afin de ne jamais rien manquer de l’action.

La question reste de savoir jusqu’où tout cela ira.

Y’a-t-il des limites au contrôle du gouvernement ?

Le quatrième amendement est suffisamment clair. Il protège les citoyens contre les fouilles et saisies injustifiées. Mais il a été piétiné puis abandonné en faveur d’une guerre paranoïaque contre le terrorisme, et d’un nombre croissant de technologies de surveillance.

Le problème est que nous ne pourrons pas nécessairement revenir en arrière. Nos chances d’accéder à une vie privée digne de ce nom sont aujourd’hui aussi minces que celles d’un chômeur gras et chauve de sortir avec un mannequin. La liberté est dormante, et la vie privée est désormais devenue inexistante.  

 

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